Vous êtes ici › Les groupes / artistes › D › Dead Can Dance › Into the labyrinth
Dead Can Dance › Into the labyrinth
- 1993 • 4AD CD
cd • 11 titres
- 1Yulunga (spirit dance)
- 2The ubiquitous mr lovegrove
- 3The wind that shakes the barley
- 4The carnival is over
- 5Ariadne
- 6Saldek
- 7Toward the within
- 8Tell me about the forest (you once called home)
- 9The spider’s stratagem
- 10Emmeleia
- 11How fortunate the man with none
extraits vidéo
informations
Enregistré et produit par Brendan Perry à la Quivvy Church.
line up
Lisa Gerrard, Brendan Perry, (tous intruments et voix)
chronique
Les deux acolytes se retrouvent, après trois ans d’absence et une compilation (A passage in time). Ils se retrouvent comme jamais, car entièrement en duo. L’album est logiquement un peu bicéphale, et souvent sombre. Des pièces acoustiques et profondes, très éthniques (Yulunga, déjà superbe mais qui sera transcendée par son expression live dans l’album «Toward the within» , Saldek, Toward the within…) et ces fameuses pièces typiquement britanniques ( The Carnival…, Tell me…, How fortunate…), chantées par Brendan Perry, sur les traces des «Xavier», «Severance», ou «Fortune’s present… ». Ces dernières sont des pièces d’acoustique souvent classique, cuivres et violons, toujours rythmiquement tenues, par un esprit militaire, Cor régulier, pizzicati, ou purement romantique à la guitare et nappe soyeuse, avant de prendre le chemin direct des cadences sérielles et mélodiques de Phillip Glass (The Carnival…). «Tell me about the forest» et sa mélodie symphonique se permet le cor basse allié au clavecin, le tout balayé de violons entraînants. Et puis il y a les entre deux. L’extraordinaire complainte celte a cappella «The wind that shakes the barley» ou Lisa Gerrard suffit à elle-même, dans un moment de grâce nostalgique exceptionnel. Le merveilleusement lumineux «Ariadne» qui n’est pas sans évoquer, et transcender, les envolées irlandaises new-age de l’inégale Enya. L’indiano-britannique et quelque peu synthétique «Ubiquitous… » ou la gravité mélodique s’articule sur les lenteurs souples des sitars est assez réussi. Reste à écouter à la suite «Spider’s stratagem», électro-mongole, et «Emmeleia» alliance a cappella d’un homme et d’une femme qui chante une nostalgie douce et méditative qui tient autant de l’europe que de l’asie, pour mesurer à nouveau l’ampleur vocale de Lisa Gerrard. Ce n’est certes pas leur album le plus intense, après le médiéval et acoustique «Aion», et d’autres voies, le duo n’a pas eu peur de l’europe contemporaine et électronique. 4/6, dans la logique de cette carrière, serait la note appropriée. Mais ce disque reste un disque d’excellente musique et je me fais une joie de saluer comme il se doit le travail d’un groupe d’exception.
note Publiée le dimanche 12 mai 2002
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Into the labyrinth" en ce moment.
tags
- N&B (3038)
- pochette classe (262)
- pochette sublime (35)
- pochette main (330)
- 6° album qui bute (18)
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Into the labyrinth".
notes
Note moyenne 39 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Into the labyrinth".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Into the labyrinth".
- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Je pourrais presque reprendre mon commentaire d'Aion pour celui-ci, mais avec tout un cran en dessous. Toujours des morcaux très courts façon jingle, mais ici plus assez marquants pour que je sois frustré qu'ils ne se prolongent pas. Toujours une exécution très belle, mais un peu moins quand même. Et toujours une pièce superbe qui relève l'ensemble, même si How Fortunate n'atteint pas non plus les sommets d'un Black Sun (sans parler d'autres pièces plus vieilles). Celui-ci je m'en sépare sans regrets.
- Note donnée au disque :
- bubble › Envoyez un message privé àbubble
Franchement à la première écoute je ne peux pas dire que Dionysus m’habite...
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
(Mais les gens sont trop durs ; en général)
- Note donnée au disque :
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Ah, du coup c'est pour du bon ? Aziz s'est vraiment marié ? Tain c'est con j'étais pas libre, mais chaque fois que j'ai été à une fête chez des collègues marocains on s'est toujours régalés !
- Note donnée au disque :
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
Bon, ben je l'ai écouté du coup. Je vous trouve très dur. On est clairement dans la ligné de Spiritchaser, donc c'est à prendre ou à laisser. Si on prend et si le côté Maxime le Forestier de Brendou ne vous gène pas, y a de très belles choses qui se dégagent assez vite (toute la première partie du premier morceau, toute la partie finale qui si je comprends bien est inspirée de musique de mariage marocaine, c'est quand même pas rien) . Y a d'autres moments qui donnent plus envie de prendre une douche ou de fabriquer des unités de cavalerie (enfin de mamelouks surtout), certe, mais comme j'ai dit, ça me dérange pas (bon, les fausses cordes arabesques, je suis pas trop sûr, mais c'est le relent ottoman de ma part ça...)
- Note donnée au disque :