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Dead Can Dance › Into the Labyrinth
cd • 11 titres
- 1Yulunga (spirit dance)
- 2The Ubiquitous Mr. Lovegrove
- 3The Wind That Shakes the Barley [traditionnel]
- 4The Carnival Is Over
- 5Ariadne
- 6Saldek
- 7Toward the Within
- 8Tell Me About the Forest (You Once Called Home)
- 9The Spider’s Stratagem
- 10Emmeleia
- 11How Fortunate the Man With None [adaptation de Bertolt Brecht]
extraits vidéo
informations
Enregistré et produit par Brendan Perry à la Quivvy Church.
line up
Lisa Gerrard, Brendan Perry, (tous intruments et voix)
chronique
Les deux acolytes se retrouvent, après trois ans d’absence et une compilation (A passage in time). Ils se retrouvent comme jamais, car entièrement en duo. L’album est logiquement un peu bicéphale, et souvent sombre. Des pièces acoustiques et profondes, très éthniques (Yulunga, déjà superbe mais qui sera transcendée par son expression live dans l’album «Toward the within» , Saldek, Toward the within…) et ces fameuses pièces typiquement britanniques ( The Carnival…, Tell me…, How fortunate…), chantées par Brendan Perry, sur les traces des «Xavier», «Severance», ou «Fortune’s present… ». Ces dernières sont des pièces d’acoustique souvent classique, cuivres et violons, toujours rythmiquement tenues, par un esprit militaire, Cor régulier, pizzicati, ou purement romantique à la guitare et nappe soyeuse, avant de prendre le chemin direct des cadences sérielles et mélodiques de Phillip Glass (The Carnival…). «Tell me about the forest» et sa mélodie symphonique se permet le cor basse allié au clavecin, le tout balayé de violons entraînants. Et puis il y a les entre deux. L’extraordinaire complainte celte a cappella «The wind that shakes the barley» ou Lisa Gerrard suffit à elle-même, dans un moment de grâce nostalgique exceptionnel. Le merveilleusement lumineux «Ariadne» qui n’est pas sans évoquer, et transcender, les envolées irlandaises new-age de l’inégale Enya. L’indiano-britannique et quelque peu synthétique «Ubiquitous… » ou la gravité mélodique s’articule sur les lenteurs souples des sitars est assez réussi. Reste à écouter à la suite «Spider’s stratagem», électro-mongole, et «Emmeleia» alliance a cappella d’un homme et d’une femme qui chante une nostalgie douce et méditative qui tient autant de l’europe que de l’asie, pour mesurer à nouveau l’ampleur vocale de Lisa Gerrard. Ce n’est certes pas leur album le plus intense, après le médiéval et acoustique «Aion», et d’autres voies, le duo n’a pas eu peur de l’europe contemporaine et électronique. 4/6, dans la logique de cette carrière, serait la note appropriée. Mais ce disque reste un disque d’excellente musique et je me fais une joie de saluer comme il se doit le travail d’un groupe d’exception.
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commentaires
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Tiens, en parlant de Berthold Brecht (mais cette fois sans Kurt Weill - même si la Salomon Song tirée de l'Opéra de Quat'Sous semble y trouver une partie de sa substance)... Belle version de son How Fortunate the Man with None, ici, qui conclut le disque (EDIT : ah ben, soulignée aussi par le collègue le commentaire d'avant, je viens de me rendre compte). Peut-être celle que je préférais quand je l'écoutais à l'époque. Disque qu'il faudra que je retourne voir pour voir, d'ailleurs - et groupe, vu qu'à un moment je n'ai plus eu envie du tout mais que maintenant je me dis que j'ai peut-être un peu vite tout rejeté en bloc, de chez eux.
Message édité le 12-02-2025 à 13:05 par dioneo
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
"How fortunate the man with none"
- Alfred le Pingouin › Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin
Vraiment leur dernier chef d'oeuvre. Comment ne pas fondre en écoutant How Fortunate the Man with none ?
- Note donnée au disque :
- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Je pourrais presque reprendre mon commentaire d'Aion pour celui-ci, mais avec tout un cran en dessous. Toujours des morcaux très courts façon jingle, mais ici plus assez marquants pour que je sois frustré qu'ils ne se prolongent pas. Toujours une exécution très belle, mais un peu moins quand même. Et toujours une pièce superbe qui relève l'ensemble, même si How Fortunate n'atteint pas non plus les sommets d'un Black Sun (sans parler d'autres pièces plus vieilles). Celui-ci je m'en sépare sans regrets.
- Note donnée au disque :
- bubble › Envoyez un message privé àbubble
Franchement à la première écoute je ne peux pas dire que Dionysus m’habite...