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Tuxedomoon › Desire

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Dioneo      samedi 3 février 2024 - 22:02
ProgPsychIndus      samedi 1 juillet 2023 - 01:08
tritium_v      lundi 9 février 2015 - 14:23
HooDoo      samedi 5 décembre 2009 - 00:12
Lalka      mercredi 26 décembre 2007 - 15:33
cimetiere      samedi 23 juin 2007 - 20:28
GuiOhm      jeudi 15 mars 2007 - 17:56
Les.Mondes.Gothiques      vendredi 1 juillet 2005 - 18:16
Thirdeye      vendredi 3 février 2023 - 06:12
Shelleyan      dimanche 25 juin 2017 - 02:53
Jean Pierre Moko      mardi 16 décembre 2014 - 20:06
facthedral      dimanche 11 septembre 2011 - 03:43
Solvant      vendredi 7 décembre 2007 - 21:16
wan      vendredi 1 juin 2007 - 01:00
Progmonster      vendredi 1 juillet 2005 - 14:23

cd • 11 titres

  • 1East Jinx ... Music#114:54
  • 2Victims of the Dance5:48
  • 3Incubus [blue suit]3:50
  • 4Desire7:06
  • 5Again6:20
  • 6In the Name of Talent [Italian Western Two]6:02
  • 7Holiday for Plywood5:38
  • 8New Machine4:22
  • 9Litebulb Overkill3:12
  • 10Nite and Day [hommage à Cole Porter]5:11
  • 11No Tears5:39

informations

titres 8 à 11 : 1978 / titres 1 à 7 : Jacobs Studio, Surrey, Angleterre, 1981

line up

Vicky Aspinall (violon), Michael Belfer (Mikel Belfer) (guitare, e-bow), Steven Brown (chant, synthétiseur, percussions électroniques, saxophone), Peter Principle (basse, guitare, percussions), Blaine L. Reininger (violon, guitare, claviers, chant), Winston Tong (chant, chœurs), Ali Robinson (violoncelle)

chronique

  • cold wave

Définir Tuxedomoon a toujours été une gageure. En fonction des attentes de chacun, Tuxedomoon finira par trouver refuge soit chez les amateurs de new wave soit chez les fanatiques de musique gothique. Et encore mieux si vous êtes sensibles aux deux... Ce que la musique de ce groupe d'expatriés américains a de commun avec les genres précités, c'est une certaine froideur et cette noirceur particulière propre aux deux genres. S'ils ont préfére fuir le soleil des plages californiennes pour se retrouver la tête dans la grisaille du ciel de Rotterdam, c'est parce que les Tuxedomoon étaient ici bien plus en accord avec la musique qui se faisait alors sur le vieux continent. Dans le prolongement d'un héritage musical qui engloberait Joy Division, Cabaret Voltaire et Killing Joke, sa musique glaciale frôle les murs humides d'un village perdu en pleine forêt où il n'y a désormais plus âme qui vive. Les fantômes qui hantent ces ruelles sombres apparaissent sous des formes diverses : un violon lourd d'histoires à raconter ou un saxophone esseulé se rattachant à cette longue tradition teutonne, depuis Kraftwerk jusqu'au Bowie de "Low" et "Heroes". Boîtes à rythmes inquiétantes, dissonances à gogo et échos persistants finissent par implanter au milieu de ce décor une forteresse noire dont le pouls s'agite au gré des convulsions d'une basse monumentale. Les souvenirs des films d'époque célébrant le faste d'une époque révolue maintenant se mettent à jaunir et se disloquent ("Holiday for Plywood"), alors que partout ailleurs il n'y a plus qu'angoisse, effroi et désespoir ("East Jinx ... Music#1", sans doute le titre le plus atypique de cette collection de chansons angoissantes). Signalons enfin que cette réédition comprend en guise de bonus les quatre titres parus à l'origine en 1978 sur le EP "No Tears", véhiculants certes moins d'images mais plus proche de l'énergie communicative de Wire, faisant de cette version de "Desire" un must pour tous les fans.

note       Publiée le vendredi 1 juillet 2005

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Note moyenne        15 votes

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Il y a une séquence de Downtown '81 - le film avec Basquiat - où on voit le groupe en plein enregistrement du morceau Desire, avec les bandes qui tournent et un des membres (je ne suis plus sûr que ce soit Winston Tongue) qui pioche des petits bouts de papier au hasard dans une corbeille, où sont inscrits les fragments de phrases qui constituent la partie parlée du texte, lisant à mesure ces trucs pas forcément fait pour s'enchaîner logiquement... On se demande comment ça marche, pourquoi ça prend aussi bien, alors que ça pourrait n'aller nulle-part, faire énième perf surréaliste mise en son sans qu'il se passe grand-chose de plus. Mais on constate : ça accroche direct, c'est captivant, on en redemande. Eh bien : je trouve que c'est une excellente métaphore pour ce disque, à vrai dire (et de Tuxedomoon plus largement) ! "Comment ils font ça ?!". On ne sait pas mais ils font, et ça percute incroyablement.

Message édité le 03-02-2024 à 22:52 par dioneo

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viandes Envoyez un message privé àviandes

Winston Tong en solo >> c'est très bien.

HooDoo Envoyez un message privé àHooDoo

Un vrai chef d'œuvre selon moi... une atmosphère vraiment particulière, des compositions aux productions totalement différentes à chaque fois sans pour autant créer une incohérence. En tout cas, c'est toujours intéressant à découvrir.

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Solvant Envoyez un message privé àSolvant
A chaque fois que j'écoute un Tuxedo, je verse une larme amère sur l'absence des NITS sur Guts.
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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Je partage totalement ton avis, j'adore ce titre moi aussi ;0)
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