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Placebo › Sleeping with ghosts
informations
Townhouse Studio, Sarm West Studio, Londres, Angleterre,
Existe en édition limitée proposant un second cd de reprises des Pixies, Kate Bush, Smiths, Alex Chilton, Boney M, etc
line up
Brian Molko (chant, guitare, clavier), Stefan Olsdal (basse, clavier), Steve Hewitt (batterie)
chronique
- rock alternatif / new wave rock
Après un 'Black market music' correct mais un peu trop pop et éclaté, au final assez controversé, Placebo recadre le tir de brillante manière avec un 'Sleeping with ghosts' plus musclé et amer. Niveau énérgie, on retrouve un peu de cette rage qui hantait leur premier opus, mais, et c'est là que Placebo démontrent qu'ils sont un grand groupe, ils évitent adroitement le piège de la resucée. 'Sleeping with ghosts' se présente davantage comme un condensé des expériences accumulées au fur et à mesure des disques, voir des travaux parallèles (Trash palace, Alpine star), notamment au niveau des touches éléctroniques que l'on peut déceler sur 'English summer rain' ou 'I'll be yours' qui m'évoque quelques échos de Depeche Mode (si, si). L'album démarre avec un instrumental pêchu ('Bulletproof cupid') et propose une collection de hits énergiques en diable comme les excellents 'This picture', 'The bitter end' ou 'Plasticine', démontrant par là que nos lascars n'ont décidément pas leur pareil pour écrire des mélodies efficaces où se côtoient le meilleur du rock alternatif et de la new wave. Mais Brian n'hésite pas non plus à se livrer dans des ballades beaucoup plus intimistes ('Special needs','Centerfolds', particulièrement poignant avec son piano triste) qui rappellent d'excellents moments de 'Without you I'm nothing'. Si les parallèles avec ce dernier sont inévitables, 'Sleeping with ghosts' en est une version plus mature, le groupe assumant pleinement son évolution et son entrée dans l'âge adulte. Pas question de se la jouer adolescent, Placebo reste fidèle à sa ligne de conduite mais évolue avec sincérité, entre rage inquiète, gravité et mélancolie, et j'avoue que son charme me hante. Les connaisseurs opteront pour l'édition limitée et son deuxième cd incluant des reprises plutôt intéressantes ainsi 'Jackie' de Sinead O'Conor, 'Where's my mind ?' des Pixies, 'John and Mary' de Robert Palmer, 'Bigmouth strikes again' des Smiths...Ils ont du goût ces p'tits gars.
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Note moyenne 57 votes
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commentaires
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
J'aime beaucoup la pochette de ce disque que j'aime détester parfois. Car oui, je l'ai, mon unique Placebo. D'une série limitée avec un cd de reprises. Et c'est ce cd de reprises que j'écoute, et qui n'est pas affreux. Le Sleeping with Ghosts en lui-même, deux boules.
- Note donnée au disque :
- Richard › Envoyez un message privé àRichard
C'est certain, la francophilie de Molko n'est peut-être pas étrangère au statut et succès du groupe dans l'hexagone. Je me souviens par exemple des émissions spéciales de Lenoir sur Inter qui étaient dédiées au trio. La rupture s'est faite aussi avec " Meds ". Histoire de sensibilité sans doute. Puis ayant vu le groupe plusieurs fois sur scène entre 1997 et 2009, la décennie passée pour le coup a été cruelle. Pilotage automatique, flamme éteinte...dur...dur...mais c'est certain, les quatre premiers albums me parlent encore.
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Ben, moi j'admets n'avoir rien à reprocher au groupe jusqu'à ce disque...Mais rien à faire, depuis 'Meds', le feeling n'y est plus, c'est tari, malgré une ou deux bonnes chansons par-ci par-là...
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Et, chose étonnante, les derniers ne sont pas si pourris que ça.
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
J'aime bien "The Bitter End", parce que c'était super efficace en générique de fin de l'excellent Kaboom de Gregg Araki. Le contexte, toujours le contexte. Pour le reste, je pense que la popularité et le crédit du groupe dans nos contrées doit pas mal à la francophilie de Molko. On est très facilement flatté dès qu'un anglo-saxon parle bien français.