Vous êtes ici › Les groupes / artistesMMethod Man › Tical

Method Man › Tical

détail des votes

Membre Note Date
born to gulo      vendredi 24 mars 2023 - 10:29
EyeLovya      lundi 2 février 2015 - 10:13
dimegoat      mardi 28 février 2012 - 08:39
nowyouknow      mardi 28 février 2012 - 04:21
Raven      lundi 27 février 2012 - 17:41
Ultimex      vendredi 1 juillet 2022 - 15:13
Int      mercredi 24 février 2016 - 20:41

cd • 13 titres • 43:49 min

  • 1Tical
  • 2Biscuits
  • 3Bring The Pain
  • 4All I Need
  • 5What The Blood Clot
  • 6Meth Vs. Chef
  • 7Sub Crazy
  • 8Release Yo' Delf
  • 9P.L.O. Style
  • 10I Get My Thang In Action
  • 11Mr. Sandman
  • 12Stimulation
  • 13Method Man (Remix)

informations

1993-94; 36 Chambers, Staten Island ; Chung King, Manhattan ; Firehouse Studios, Manhattan ; Platinum Island, Manhattan - Produit par RZA, Method Man & 4th Disciple

Cet album a connu de nombreuses éditions au tracklisting différent dès sa sortie, la plus courte s'arrêtant au Remix du titre "Method Man" (titre du Wu-Tang Clan à la base, où Method Man est le seul à rapper), et la plus longue incluant les remixes de All I Need (avec le featuring de Mary J Blige contrairement à la version de l'album), Bring the pain et Release Yo Delf (ce dernier remix étant exécuté par le groupe Prodigy)

line up

Method Man (MC), RZA (production)

Musiciens additionnels : Inspectah Deck (MC), Raekwon (MC), Street Life, Carlton Fisk (MC), Mary J. Blige (chant), Blue Raspberry (chant)

chronique

  • east coast

"Je suis pas venu chercher l'embrouille, je suis déjà l'embrouille". Reprenons, si vous le voulez-bien, la chronologie Wu-Tang : après un 36 Chambers qui déclencha le séisme que l’on sait sur la planète hip-hop, RZA achève son monde avec l’inattendu Gravediggaz, brevetant le sous-genre très série-B dit ‘horrorcore’. Episode 3, donc : Tical, concocté en comité réduit par RZA et Method Man. On reste dans le cinématographique puisqu’on retombe dans les samples de vieux films shaolin, qui semblent avoir été tournés pour servir de support à ces "boom-boom-baps" furieux et implacables, ceux du grand ordonnateur de cette sauterie : j’ai nommé son altesse RZA, qui enchaînait à l’époque les projets sans s’arrêter. Peu de temps après, et vu le succès de ce premier album solo de la dynastie Wu-Tang, c’est ODB qui endossera le costume de la poule aux dents d’or. Même si pour lui on parlera plutôt de camisole, et il l’a pas volée. En attendant, Method est le Ryu de la bande, le MC prodige au single éponyme ayant raflé la mise nécessaire pour retourner en studio. Panique : RZA, le seigneur, est devenu fou pour vouloir tremper son champion dans cette mixture infernale, croyant qu’il ressortira en champion. Il va le tuer ! Le poulain descend au bout d’une poulie, traverse des vapeurs psycho-actives (le punitif Sub Crazy) avant de ressortir de là ragaillardi : il est prêt pour le fight. Pas d’intro, dès la plage-titre, le ton est posé : on est en pleine forêt de bambous, mais le beedies que notre escadron nous fait tourner est chargé d’une autre plante. On tire une latte, l’image se trouble, un beat implacable mais bondissant se génère dans notre cerveau reptilien, pour ne plus le quitter. Entrecoupant les coups de caisse claire étouffés, des craquements vinyliques donnent l’impression qu’il pleut. Autre effet pervers de ce disque-came, la recrudescence de petites mélodies maladives façon boîte à musique : le beat malsain de Biscuits, la voix d’enfant perdu de Mr Sandman, sans oublier le détournement de ‘All I Need To Get By’ de Marvin Gaye et Diana Ross, vieille scie motown que Method reprend pour son titre love de l’album, mais le featuring avec Mary J Blige est sagement écarté de l’album. Seule entorse : l’intro de Release Yo’ Delf, ou cette bande de phallocrates font chanter des insanités à une choriste sur l’air de I Will Survive (ça fait un bel hymne de hooligans). Pas de vocalises rnb ici, l’homme méthodique relègue les intervenants extérieurs préposés aux chichiteries ragga et autres à leur vraie place (celle qu’ils n’auraient jamais du quitter) : au fond du dojo, derrière les beats féroces et la brume des samples (le couplet ragga de Bring the pain, par exemple). Comme dans une estampe japonaise esquissée par un grand maître après qu’il ait tringlé 12 ou 13 geishas , chaque chose trouve sa place, naturelle et immuable : hip-hop. Comme dans une joute de Street Fighter, où les guignols servent de décorum, laissant deux MC’s se fritter au premier plan (Meth vs Chef) : hip-hop.

note       Publiée le lundi 27 février 2012

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

IAM - L'École du Micro d'Argent

IAM
L'École du Micro d'Argent

Les samples de films de kung-fu et l’ambiance délétère ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Tical" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Tical".

notes

Note moyenne        7 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Tical".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Tical".

nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

Le deuxième solo est boursoufflé mais étonnament solide.

Note donnée au disque :       
Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

Ah... le premier Meth/Red est suffisamment fun pour se placer en bon candidat, même si on est dans un autre univers.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo  born to gulo est en ligne !

Oh bordel, ce monstre, j'avais oublié, mea maxima culpa. Le mec a jamais fait mieux, quelque mérite qu'il ait (gros).

Note donnée au disque :       
Raven Envoyez un message privé àRaven
avatar

Hardcore from the brwaaaiiiwn

Note donnée au disque :       
zenithzahir Envoyez un message privé àzenithzahir

Surtout que le bonhomme est capable de pas se pointer...