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Mike Joyce (batterie), Johnny Marr (guitare, harmonica), Morrissey (chant), Andy Rourke (basse)
A peine 'Reel around the fountain' démarré, la mélancolie s'installe, une mélancolie brumeuse, urbaine, un brin affectée...Pour de la pop, celle-ci dégage donc un drôle de feeling: de petites mélodies soignées pour une guitare cristaline et un chant plaintif racontant des anecdotes sur les blessures, les trahisons de chaque jour, un quotidien banal mais rendu poignant par une écriture d'esthète doublée d'un regard clairevoyant. C'est la patte des Smiths, des mélodies imparables, des atmosphères tristes et une mentalité presque dandy punk. Si 'you've got everything now' et 'Pretty girls make graves' témoignent du talent de ce jeune groupe, c'est selon moi à partir du tubissime 'This charming man' que les Smiths laissent vraiment exploser leur potentiel mélodique. Il suffit d'écouter un 'Still ill' à la rythmique enfantée de restes de Joy Division, un boulversant 'What difference does it make ?' ou 'Hand in glove' pour comprendre que ce quatuor-là a quelque chose de spécial (ce que la suite de leur carrière confirmera amplement). Certes, Morrissey n'a pas encore pleinement adopté son style et se risque parfois à des envolées haut perchées ('Pretty girls make graves') un brin ridicules mais golbalement, dès ce premier essai, les Smiths ont posé les bases d'un son qu'ils ne cesseront d'affiner au cours des enregistrements.
note Publiée le samedi 2 juin 2007
Note moyenne 15 votes
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Le plus difficile pour moi est d'écouter cet album en faisant abstraction totale des pépites à venir sur les suivants. Et effectivement, il y a déjà du très bon comme du poussif.
Y a quand même plusieurs moments pénibles...
bon à la réécoute après vieillissement ça pardonne pas, malgré de beaux moments comme What difference ou Pretty girls make graves, impression de transparence terrible si on a la mauvaise idée de s'être usé sur Queen is dead avant, le son plat et fade arrange rien, en fait le suivant est meilleur, mais bon cette pochette est tellement classe, sans parler des titres, qu'il faudra y revenir