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The Smiths › Strangeways, here we come

  • 1987 • WEA 4509-91899-2 • 1 CD

cd • 10 titres

  • 1A rush and a push and the land is ours
  • 2I started something I couldn't finish
  • 3Death of a disco dancer
  • 4Girlfriend in a coma
  • 5Stop me if you think you've heard this one before
  • 6Last night I dreamt that somebody loved me
  • 7Unhappy birthday
  • 8Paint a vulgar picture
  • 9Death at one's elbow
  • 10I won't share you

informations

Wool Hall, Bath, Angleterre, printemps 1987

line up

Mike Joyce (batterie), Johnny Marr (guitares, piano), Morrissey (chant, piano), Andy Rourke (batterie)

chronique

Lorsque l'on parle des Smiths, les albums les plus souvent cités sont 'Meat is murder' et ' The queen is dead', pourtant j'avoue beaucoup aimer également ce dernier opus pour ses atmosphères si mélancoliques. L'écriture désabusée de Morrissey semble y atteindre une forme de paroxysme, incisive, imparable...Lorsqu'on lit une phrase comme 'Last night I dreamt that somebody loved me', y a-t-il besoin d'en dire plus ? Et que penser de la ballade funèbre 'Girlfriend in a coma' qui en dépit d'une orchestration pop légère décrit le tourment d'un homme dont l'amie est dans le coma, que penser de ses paroles: 'There was a time I could have murdered her but I would hate anything to happen to her'...Notre dandy a ce talent extraordinaire d'observer la réalité quotidienne, de parvenir à saisir les sentiments intimes de chacun pour les réstituer en une série d'histoires simples mais si profondes et poignantes. Qui plus est, il la noircit d'une touche de cynisme et de pessimisme: 'Love, peace and harmony, very nice but maybe in the next world'. Si déjà le torchon brûle entre lui et son comparse Johnny Marr, les deux camarades parviennent à conjuguer musique et écriture en un ultime sursaut qui se décline en lignes de rock new wave sombres ('Death of a disco dancer', 'I started something I couldn't finish'), ballades pop désenchantées ('Girlfriend in a coma', 'Last night I dreamt somebody loved me', 'I won't share you') ou simplement mélodies imparables comme le magnifique 'A rush and a push and the land is our' et sa petite touche taverne (élément renforcé par la note discrète d'accordéon en arrière-fond) ou 'Unhappy birthday'. Chant du cygne du groupe, 'Strangeways, here we come' laissera orpheline toute une génération car rarement l'Angleterre n'aura connu une formation pop aussi talentueuse...

note       Publiée le mercredi 9 février 2005

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

A la réécoute, c'est celui-ci qui a mes faveurs finalement, même devant indétrônable "The Queen is dead".

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Richard Envoyez un message privé àRichard

Toujours un peu oublié celui-ci et c'est juste dommage. Plus ambitieux, plus varié peut-être que les autres productions de The Smiths et pourtant, toujours cette originalité tant dans les textes que dans les mélodies. Puis se séparer après avoir écrit " I won't share you " , je crois qu'il n' y a pas plus poignant comme cadeau d'adieu.

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Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

En fait ouais. Celui-là est subtil et tout.

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Je redécouvre les Smiths à travers le coffret "Complete". "A rush and a push and the land is ours" ouvre merveilleusement l'album.

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Joyau

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