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The Police › Synchronicity
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Stewart Copeland (batterie, chœurs, claviers), Sting (basse, chant, claviers), Andy Summers (guitare, chœurs)
chronique
"Synchronicity" ou le mot, voire les maux de la fin... Un peu à l'image des Beatles, le divorce artistique entre les principaux éléments créatifs du groupe a peu à peu eu raison de l'intégrité même du combo. Une première face disparate, qui ressemble à un condensé accéléré de leur carrière, où les velléités de renouer avec l'énergie soutenue de leurs débuts sous une forme différente dictée aujourd'hui par les synthétiseurs ("Synchronicity I") se frotte aux réminiscences d'un passé encore proche, quand il ne s'agit pas carrément de références à des projets annexes ; j'en veux pour preuve le dérangeant "Mother" de Andy Summers qui partage plus d'un point commun avec "NY3", présent sur l'album "Exposure" de Robert Fripp... Et je ne vois pas Robert Fripp partout ! Enfin, si, un peu, mais si vous faites l'effort vous aussi, vous verrez que c'est l'évidence même. La tête de dard, elle, rêve tout haut de tortues bleues et pense déjà à son avenir en croyant encore dur comme fer qu'il peut, si ce n'est changer, en tout cas éveiller le monde à une prise de conscience globale à coup de paraboles un peu lourdes ("Walking In Your Footsteps" ou dans une moindre mesure le rock carré de "Synchronicity II" ou encore "Wrapped Around Your Finger" qui sonnent déjà comme du Sting solo). Le bassiste/chanteur se montre une fois encore en toute grande forme, et même si ça fait toujours mal de le dire, il reste l'élément essentiel, l'étoile incontestable de ce trio contesté, parachevant le travail en signant comme superbe épitaphe une face B d'anthologie, cinq titres exceptionnels dont la fluidité demeure à ce jour inattaquable, ce compris la scie qu'a fini par devenir "Every Breath You Take". Mention spéciale bien sûr tout d'abord pour "Tea in the Sahara" qui, comme "O My God" vis-à-vis de "Ghost in The Machine", fait mieux que raviver les souvenirs des ambiances quasi désertiques de "Zenyatta Mondatta" ; il les sublime. Et enfin, "Murder by Numbers", dont le cynisme des paroles n'a d'égal que le brio avec lequel le groupe interprète ce faux jazz en forme de point final.
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Il a un goût de "reviens-y" celui-là aussi finalement
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Un coffret 6 CD est annoncé pour le mois juillet pour célébrer les 40 ans de l'album pour ceux qui ça pourrait intéresser.
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Si l'on retire le single Every Breath You Take, c'est un album qui tient la route finalement (Mother me fait un peu penser au King Crimson de la même époque).
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Marrant ça.
J’ai longtemps pensé que pop (art, music…) venait de to pop up avant de me dire que c’était en fait une abréviation de populaire.
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Ce "Flexible Strategies" qui regroupe les B-sides and rarities de POLICE c'est le disque du mois !
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