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Stuido Barbarella, Aout 1992.
Martin "Cyklo" Cvilink (chant), Daniel Hary "Harock" (guitares, basse), Stanislav "Stanley" Mazur (batterie)
Mouahahah c'est pas que j'aime me moquer mais là la touche des types de Pathologist dans le livret c'est trop la classe. Un vieux fute mal coupé trop court serré au dessus du nombril, un vieux pull vert et une pose genre "mais qu'est ce qu'on fout là bordel, on a vraiment l'air con". Bref ! Disons que ça fait bizarre, surtout quand on a matté la cover complètement pompé au "symphonies of sickness" de Carcass. D'ailleurs en vérité il n'y a pas que ça qui est pompé aux anglais. En fait pour tout vous avouer : tout est pompé aux anglais. Le concept médical, le côté "clinique froide désaffecté", l'approche sonore particulière, les riffs, le chant immonde... Soyons honnête, Pathologist n'est rien de plus qu'un tribute band à Carcass. Et ma foi cela commençait pas mal avec l'enchaînement "Malignant introduction / Open the dissection ward". une bonne intro glauque qui prépare à un premier morceau instrumental renvoyant immédiatement au fameux "Genital grinder". D'ailleurs, si l'approche sonore "malade" et limite dérangeante est bien comprise, dommage que le morceau soit un peu long. Malheureusement, la surprise est de courte durée dès le démarrage de "Reek with suppuration" (aurais-je déjà entendu ce titre ?) : mais qu'est ce que c'est que ce batteur complètement à la ramasse ? Le type fait ce qu'il peut mais galère complètement sur l'ensemble des rythmiques. L'ensemble manque de puissance et surtout de folie, les riffs sont assez inaudibles, la faute à une prod' qui privilégie l'atmosphère à la clarté (je ne m'en plaindrais pas), bref tous les espoirs se voient vite réduit à néant. C'est dommage car le groupe montrait manifestement des idées bien sympas en plus d'avoir bien compris l'esprit originel qui animait Carcass. Des solos barrés et carrément pas maîtrisés ("Progression of putrefaction"), un côté "roots" super attachant, un chant carrément dégueulasse, proche de Demilich, des compos un peu plus bossées que la moyenne... Ouais, mais rien n'y changera "Putrefactive and cadaverous odes about necroticism" ne restera qu'une vulgaire copie de Carcass première époque... Le titre "Carcass dismemberment" serait-il d'ailleurs un clin d'oeil ? Nul ne le sait. Je me pencherai sur les autres, peut-être les défauts cités ici seront corrigés...
note Publiée le lundi 26 juin 2006
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Il faut remettre ça dans son contexte. En 1992, les pays de l'est c'était pas ça au niveau des moyens. C'est pas original pour un rond, mais l'ambiance est là...