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The Police › Outlandos d'amour
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line up
Stewart Copeland (batterie), Sting (basse, chant), Andy Summers (guitare)
chronique
The Police sur Guts ? Oui. Parfaitement. Après tout, on n'est plus à ça près, pas vrai ? Et puis, pour couper court à tout éventuelle nouvelle levée de bouclier, je tiens à préciser ici qu'effectivement ce groupe me tient particulièrement à cœur. Évitons donc de tomber dans des travers aussi stupides qu'élitistes consistant à snober systématiquement tout ce qui est un tant soit peu populaire ou qui rencontrerait un succès de masse... Il fut un temps, même si c'est heureusement parfois encore le cas aujourd'hui, où réussite artistique et réussite professionnelle pouvaient aller de paire. Faut il le rappeler, les acteurs en présence cachent en réalité bien leur jeu. Comme documenté sur l'archive sonore "Strontium 90", parue très tardivement, Mike Howlett, ex-bassiste de Gong, a, un peu malgré lui, provoqué la rencontre de ces trois gaillards ; Andy Summers, dont il est le plus proche, alors actif au sein du combo de l'ex-Soft Machine Kevin Ayers et Stewart Copeland venant de quitter les vaguement progressifs Curved Air. Et puis il y a Sting - quoi qu'on en dise bourré d'un incroyable talent - qui va vite devenir la figure centrale de ce trio de fausses blondes oxygénées. En considérant d'où ils viennent, faire le pari d'une musique populaire se nourrissant de l'énergie punk en y injectant les rythmes particuliers du reggae était un défi pas forcément facile à relever. Alors, oui, bien sûr, les Clash s'y étaient déjà mis avant eux. Mais Topper Headon n'a pas la vision révolutionnaire que possède Stewart Copeland de son instrument. Joe Strummer n'a pas le bagage d'Andy Summers que des années de jazz lui ont permis de tout jouer. Et Paul Simonon est loin d'être Sting... Et c'est peut-être une bonne chose. Une des principales forces de ce premier album publié fin 1978, c'est de rendre d'apparence abordable des parties instrumentales plutôt redoutables. "Outlandos d'Amour" est sans conteste le plus ouvertement punk de leurs disques ("Next to You", "Peanuts", "Truth Hits Everybody") mais ceux qui s'entêteront à délibérément garder comme souvenir de ce disque celui d'une collection de tubes ("So Lonely", "Roxanne", "Can't Stand Losing You") n'auront pas spécialement tort non plus. Avec cette entrée en matière énergique, The Police prouve qu'il est un groupe intelligent diablement efficace.
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commentaires
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
La "Police" du bon goût a parlé
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
Toto, soul/funk…..cherchez l’intrus. N’importe lequel des deux.
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Un fan de Toto sur ce site ! mais que fait Coltranophile ?
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Tiens aujourd'hui, j'ai acheté 2 vinyles chez un disquaire. Le premier est ce Outlandos d'amour et le second le premier album éponyme de Toto. 2 albums de 1978 mais qui n'ont rien avoir et pourtant je les adore tous les deux. L'album de The Police pour son urgence punk/reggae et les fondations qu'il va poser et le second pour sa qualité soul/funk et sa production incroyable (on parle de gens qui ont quand même de gens qui ont joué avec Steely Dan, Boz Scaggs et les Doobie Brothers). Toute une époque.
- Ramon › Envoyez un message privé àRamon
Une entrée en matière à fond de train, bien ancrée dans le post punk, avec ses références au reggae; un ensemble bien hargneux qui laissait présager le meilleur et une domination à venir.
- Note donnée au disque :