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Et quoi du cas K ? Un vrai cas, en tout cas, avec plein de aaaaaaaaaaahahhahhaahaah à la fin. A surveiller de près, quoi. Pourquoi ? Déjà, y a plein de k dans les titres de K. "J.K.Spinnel", "Krankenschwester", "Kanal", "Ubik", "Muzal Pattern", "Eunuk" ; pas un titre n'y échappe. Chacun est marqué de leur sceau. Celui de K donc. Et c'est quoi K ? Au risque de froisser les susceptibilités, on pourrait croire que les italiens de Zu viennent là de donner le jour à un nouveau fils illégitime, car K, comme Zu, c'est un trio, avec un saxophoniste dedans. Mais Zu est plus jazz. K, carrément noise. Ou punk (y a un k dedans aussi). Au lieu de cafarder à la cafetaria, vous feriez mieux de rappliquer avec votre caméra pour capter les captivantes capacités kaléidoscopiques de K. Loin des caricatures, la musique de K tournoie et va piocher son groove, sa fascination des rythmes tribaux, sa débauche d'effets cataclysmiques dans la scène new wave new yorkaise de la fin des années soixante-dix, James Chance et consorts... Mars, et puis quoi encore ? Quoi qu'il en soit, en plus noise, quoi. Des effets, en veux tu en voilà. Sur les voix. Sur le sax. Ça distortionne. Ça flanger. Ça delay. Ça overdrive. Ça shifte. Le chaos, K. Du Mike Patton ? Pourquoi pas ? Y a aussi un k dedans... Les cris, cette voix, le sax qui piaffe. La guitare qui hypnotise avec ses notes en haut, ses notes en bas. La pulsation cardiaque cadancée de K canalise toute notre attention. La batterie qui écrase de tout son poids un beat, une furie irrépressible, une vitalité qui rendrait presque jaloux. Cascades et caramobolages au menu de K. Le plus grave dans tout ça, c'est que Vincent, Sébastien et Gregory viennent à peine de chevaucher leur monture que déjà elle s'emballe. La cavalcade de K n'en est qu'à ces premiers pas. Un cas ce K. A surveiller, dans tous les cas. Croyez-moi...