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Simple Minds › Reel to real cacophony

  • 2002 • Virgin 7243 813009 23 • 1 CD

cd • 12 titres • 41:10 min

  • 1Reel to Real
  • 2Naked Eye
  • 3Citizen [Dance of Youth]
  • 4Carnival [Shelter in a Suitcase]
  • 5Factory
  • 6Cacophony
  • 7Veldt
  • 8Premonition
  • 9Changeling
  • 10Film Theme
  • 11Calling Your Name
  • 12Scar

informations

Écosse, septembre 1979

Il s'agit du pressage cartonné européen à tirage limité qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un cartonné japonais, on y croirait :o))) ...ah, si seulement les maisons de disques pouvaient embrayer sur une si belle initiative...

line up

Charlie Burchill (guitare, violon, saxophone, voix), Derek Forbes (basse, voix), Jim Kerr (chant), Michael MacNeil (claviers, voix), Brian McGee (percussions, batterie, voix)

chronique

  • cold wave

Les Simple Minds sur Guts of Darkness ? On aura tout vu ! Eh bien, détrompez-vous ; je ne perdrais pas mon temps - ni ne ferais perdre le vôtre - à décortiquer le reste de leur discographie, mais il m'a toujours semblé impératif, depuis le jour où je fûs enrôlé dans ces colonnes, de parler un jour ou l'autre, tôt ou tard, de ce "Reel to Real Cacophony", leur second album, qui représente à mes yeux leur disque le plus abouti. J'ai lu un jour dans je ne sais plus quel magazine que Jim Kerr, Charlie Burchill et Michael MacNeil s'étaient rencontrés à une représentation de "The Lamb Lies Down on Broadway" de Genesis, et que c'est seulement suite à ce concert que nos amis eurent l'idée de faire un groupe. A l'écoute de "Reel to Real Cacophony", la filiation me paraît évidente. Mais croire que je plébiscite ce disque à cause d'une très vague parenté serait bien trop simpliste. Les deux albums ont en effet en commun une esthétique urbaine (l'évident "Citizen"), minimale et quelque peu clinique, pour ne pas dire froide. Une ambiance étrange et claustrophobique à la fois ("Veldt"). L'emploi des guitares est essentiellement textural et les sonorités électroniques prédominent ("Film Theme"). "Carnival" a même des airs de "The Grand Parade of Lifeless Packaging", mais bon, là, je veux bien admettre que je pousse le bouchon un peu loin et que je prends mes désirs pour des réalités... Le plus stupéfiant reste quand même ce bond de géant accompli entre "Life in a Day" et le présent album ; quelques mois les séparent, et c'est comme s'il s'agissait de deux groupes tout à fait différents. Simple Minds reste malgré tout ancré à son époque, et c'est ce qui donne à "Reel to Real Cacophony" ce charme désincarné qui rend les expériences "Low" de Bowie, le premier Devo ou le "Unknown Pleasures" de Joy Division aussi maladivement obsédantes. Il faudra attendre dix ans pour que les Minds reviennent avec un disque aussi artistiquement réfléchi qu'abouti ("Street Fighting Years"), même si parfois il m'arrive de douter encore de leur sincérité.

note       Publiée le dimanche 15 août 2004

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sergent_BUCK Envoyez un message privé àsergent_BUCK
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Vraiment incroyable ce disque... il y a de tout là dedans : du dansant, du glacial, du trippant, du fun... et jusqu'au bout on se dit que ça va finir par s'essouffler, mais non. Consistant sur toute la longueur !

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Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Celui là sonne un peu brouillon par rapport à la suite, mais il marque le début du grand Simple Minds. Urbain, froid mais pourtant presque dansant.

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22goingon23 Envoyez un message privé à22goingon23

Entre robotismes aliénants et automatismes en dégénérescence

Un hymne aux circuits intégrés désintégrants

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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je pensais pareil il y a quelques années pour le côté rock de stade mais pas du tout, ça ne constitue qu'un tiers de la discographie en gros...

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Je découvre cet album seulement maintenant. J'ai toujours été rétissant à écouter Simple Minds pour leur côté "rock de stade" mais là, le côté Devo/Joy Division me plait bien. Je sens qu'il va falloir que je creuse le début de leur discographie.