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Simple Minds › Direction of the Heart
informations
line up
Jim Kerr (chant), Charlie Burchill (guitare, basse, programmation)
Musiciens additionnels : Ged Grimes (basse, claviers, programmation), Cherisse Osei (batterie), Russel Mael (chant sur "Human Traffic"), Andy Wright, Gary Clark, Gavin Goldberg, Kathleen MacInnes, Sarah Brown (chœurs)
chronique
2022 est visiblement une année riche en sorties pop/rock à gros stickers glacés, plus ou moins fraîches. The Afghan Whigs, Clutch, King's X, Rammstein, Björk, Korn, Suede, a-ha... Interpol, Red Hot Chili Peppers, Pixies... Scorpions ? On a même eu droit à un rock-opéra des Machines Pompe-quines et au retour surprise de Miouze et Placepabo, alors qu'on avait rien demandé ! Et King Ju m'annonce dans l'oreillette un nouvel album imminent de notre Vilaine Fermière nationale, qui sera j'en suis sûr aussi poétique que sa pochette. J'ai, dans ce contexte de sorties frénétiques Chérie FM of Darkness, découvert l'existence d'un Simple Minds post-covid... Je savais même pas qu'ils existaient encore, pour tout dire (dernier album écouté : Good News From the Next World). Verdict ? "JIM, AU SECOURS !!!" L'emballage ci-dessus dit à peu près tout : regardez-le bien, et vous en savez déjà assez. Bien sûr, aucune surprise, aucune déception, mais un bon moyen de tâter du néant le plus plastifié si vous êtes des vrais mélomanes de l'extrême. Une sensation sonore et émotionnelle comparable à un burger aplati d'enseigne mondiale à double arcade qu'un droïde d'accueil à visage grossièrement humain tenterait de vous fourrer dans les tympans. Des mélodies qui devraient faire mouche ("First you jump", "Natural"), mais vous laissent juste l'impression d'être des employés d'Elon Musk ou Jeff Bezos qu'on oblige à sourire pour une photo de fin d'année. Des moments qui pourraient être émouvants, voire épiques, transformés en grosses merdes cubiques micro-ondées. Une usine à tubes, oui : pour rouleaux de papier hygiénique. Un son "Bigger than Life" enrobé de kilotonnes de sucre synthétique, où tout devrait emballer le quidam selon un plan sans accroc, mais donne juste une énorme coquille vide, peinturlurée de nostalgie artificielle dégoulinante par un algorithme foireux.
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commentaires
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- Fabb74 › Envoyez un message privé àFabb74
Malheureusement je suis entièrement d'accord ! Malheureusement parce que j'ai vu les Minds cette année sur scène et c'était un pur moment live ! Playlist exceptionnelle bien sur puisque ça tapait pas mal sur leur première période post-punk/cold wave hypnotique. L'interprétation était en tout cas au rendez-vous. Je n'ai jamais cessé de les suivre comme Depeche Mode, donc mon objectivité est souvent défaillante à leur égard, ils m'ont procuré trop de bons moments. Mais là...on s'emmerde sévère ! Du néant plastifié, bravo Raven, pas mieux. Alors je mets 2 aussi car il y a un travail d'écriture mais il n'y a rien derrière...c'est malheureux
- Note donnée au disque :
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Dire qu’ils ont fait les chœurs d’Iggy Pop…
- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Pas de brosse à reluire ici, mais quel réel régal de lecture que tes chros Raven. Toujours aussi originales et sacrément bien tournées. Et pour les Minds...
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Parfait, personne n'avait rien à secouer de ce que devenait le groupe depuis 1990... Encore moins depuis maintenant...