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Joy/Disaster › Sickness
- 2012 • Manic depression records MD022 • 1 CD digipack
cd • 15 titres
- 1Shinning Monday
- 2Suicide
- 3Twins of misery
- 4Aeroplane
- 5Miss Trust
- 6Kill The Secret
- 7Between us
- 8It makes me sick
- 9My Loose
- 10When the others fade in silence
- 11Absolute
- 12Sweetie monkey
- 13The Town
- 14Vomit faces
- 15Sickness
informations
Pupute Studio, VLO Studio, France.
https://joy-disaster.bandcamp.com/merch
line up
Nico Rohr (chant, guitare), Simon Bonnafous (guitare), Julien Couchot (batterie), Frederic Reppert (basse, choeurs)
chronique
Il y a des groupes, je les écoute sans souhaiter de changement de leur part, j’aime leur son, je veux bien qu’il se développe mais pas qu’il se modifie fondamentalement. D’autres tels que Joy/Disaster m’ont habitué à l’idée de renouvellement et effectivement ‘Sickness’ en conservant en ses flancs une énergie clairement héritée du post punk avance d’un pas dans son traitement rock. C’est avant tout une histoire de sonorité et d’électricité car il est claire que l’écriture demeure marquée fortement par le post punk, voir le punk (le bon ‘Twins of misery’), notamment dans la manière d’agencer les rythmiques; c’est surtout la guitare qui laisse rugir son électricité un peu différemment. Par contraste, l’aspect sombre s’est clairement renforcé jusque dans la voix empreinte de colère froide. Doté d’une équipe renouvelée, le ton général du disque est plus sauvage, tendu, jamais chaotique, s’amusant plutôt à flirter aux lisières. L’une des qualités du combo est de ne pas se départir d’un sens affiné de la mélodie lui évitant le cliché du machin rock qui joue surtout sur l’ambiance aux détriment de la ligne mélodique. Ce côté brut et subtil sied parfaitement à Joy/Disaster campés à la table comme la Bête du film de Cocteau: racée, noble, à la beauté sombre; ils ne sont pas si nombreux, les groupes capables de créer du rock à partir du post punk, on assiste plutôt à l’inverse. Les musiciens ont écouté les Smashing Pumpkins et Sonic Youth mais ne cherchent pas à les singer, encore moins à rompre avec leurs racines, ce qui donne un disque de la trempe de ‘Sickness’. On note même quelque discrètes oeillades à la fin des 70’s, notamment à Bowie ou The Jam (‘It makes me sick’, ‘When the others fade in silence’) version street punk. Bien sûr, le disque compte quand même quinze morceaux, c’est long mais les Français varient suffisamment le propos et l’aspect mélodique que je soulignais précédemment leur permet ce challenge (l’excellent ‘The Town’, la mélancolie brutale de 'Sickness') où des formations purement indie tendent souvent à se planter. Cees qualités sont appuyées par cette maturité vocal de Nico que je goûte pleinement. Last but not least, ce cd témoigne un peu de l’énergie que Joy/Disaster sont capables de balancer sur une scène, ce qui ne les empêche pas d’être bons en studio aussi. La preuve.
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