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Interpol › Marauder

  • 2018 • Matador OLE-1124-2, Matador ‎– 744861112426 • 1 CD

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Membre Note Date
Klozer      dimanche 29 novembre 2020 - 11:30
Kissthecatconcept      mercredi 7 octobre 2020 - 16:11
No background      jeudi 1 octobre 2020 - 10:21
Richard      jeudi 1 octobre 2020 - 05:40
Shelleyan      mercredi 30 septembre 2020 - 23:11

cd • 13 titres

  • 1If you really love nothing
  • 2The rover
  • 3Complications
  • 4Flight of fancy
  • 5Stay in touch
  • 6Interlude 1
  • 7Mountain child
  • 8NYSMAW
  • 9Surveillance
  • 10Number 10
  • 11Party's over
  • 12Interlude 2
  • 13It probably matters

extraits vidéo

informations

Tarbox Road Studios, Cassadaga, New York, USA.

line up

Paul Banks (chant, guitare, basse), Daniel Kessler (guitare), Sam Fogarino (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Brandon Curtis, Roger Joseph Manning Jr (claviers)

chronique

‘El pintor’ n’était-il qu’un éclat de fève de cacao dans le chocolat blanc ? Personnellement, j’attendais ce nouvel opus avec joie et anxiété et aujourd’hui encore, il n’est pas aisé d’avoir un avis définitif sur ce ‘Marauder’. La première confusion résulte de cette impression de groove presque chaleureux (j’ai dit ‘presque’) se dégageant de l’ensemble, probablement grâce à/à cause de la place mélodique accordée aux guitares et auparavant beaucoup dévolue à la basse. Attention, la rythmique demeure un élément important mais la production sonne moins froide grâce au/à cause du producteur Dave Fridmann sollicité par le groupe pour tenter de retrouver un peu de la magie d’antan qu’une partie du public lui dénie depuis l’après ‘Turn on the bright lights’, l’album porte-bonheur/porte-poisse par excellence. Inutile pourtant d’attendre de bouleversement majeur, cela sonne comme du Interpol grâce à/à cause des schémas vocaux ou à la gratte plutôt connus au fur et à mesure des années (j’ai pas dit que c’était désagréable). Difficile de ne pas donner du grain à moudre aux détracteurs qui écoutent chaque nouvelle galette des New-Yorkais comme le junkie recherche l’ivresse unique de son premier shoot et estiment que le combo ne parvient pas à renouveler sa formule, se singeant lui-même avec fadeur. Difficile aussi de ne pas prendre plaisir à écouter cet album qui ne sonne pas si mauvais et s’en sort grâce à de belles mélodies, des atmosphères convenues mais pas désagréables pour autant (‘NYSMAW’, ‘If you really love nothing’, 'It probably matters'). On peine à comprendre l’intérêt des interludes, on se dit qu’un ou deux morceaux n’étaient pas franchement indispensables sur un skeud déjà un chouia longuet mais la pilule passe aisément. Sauf que…Quoi ? N’y aurait-il pas comme un léger manque d’âme finalement dans tout ça ? A l’écoute de l’insipide nouveau projet de Paul Banks (Muzz), on commence à imaginer que plus grand monde ne croit à Interpol. En ce qui me concerne, ‘Marauder’ sauve encore la face avec un minimum de brio, de même que le Ep suivant mais j’aurais envie que les mecs achèvent enfin la créature, histoire qu’on se quitte sur une note positive, ce qui est encore possible mais risque de ne plus l’être en cas de nouveau disque…A ceux qui écrivent sur le net que voilà enfin le second vrai album d’Interpol, je réponds simplement: ‘Avez-vous réellement écouté ‘Antics’ ?’.

note       Publiée le mercredi 30 septembre 2020

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    Kissthecatconcept Envoyez un message privé àKissthecatconcept

    Difficile d'écouter interpol sans ses sublimes souvenirs des deux premiers albums. Si on s'en absout, l'album est très bon. Et on peut parler d'une petite prise de risque, avec un son un peu plus hargneux, plus de grain, pas non plus garage, c'est quand même interpol, mais quand même, comme un contre-pied à l'image lisse et classieuse qu'ils véhiculent depuis leur premier album. Cela associé à la pochette, en cette période politique démentielle aux USA, je trouve que ça colle.

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    No background Envoyez un message privé àNo background

    Personnellement, je n'aime pas le travail du producteur, je trouve que le mixage donne un rendu brouillon. En tout cas je ne retrouve pas du tout le son du premier album, même sur ce point ça sonne forcé. Après on finit par s'y habituer et l'album n'est pas mauvais, mais oui la magie a disparu. Et merci pour l'info je ne savais pas qu'il avait un nouveau projet (je sais que cet album ne fait pas du tout l'unanimité mais j'aime bien sa collaboration avec RZA du Wu-Tang Clan, Anything but words sorti en 2016).

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    J'aime beaucoup l'idée du junkie et de "l'ivresse unique du premier shoot". C'est exactement ça me concernant avec les Américains. A chaque nouvelle galette, j'espère avoir le plaisir ressenti sur les deux premiers essais mais rien ne vient. Et évidemment," Antics" est un bon album (le dernier d'Interpol ?).

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