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Steve Coleman And Five Elements › Genesis & the opening of the way

cd • 20 titres

  • 1Genesis: Day One09:03
  • 2Genesis: Day Two10:17
  • 3Genesis: Day Three05:36
  • 4Genesis: Day Four08:33
  • 5Genesis: Day Five07:13
  • 6Genesis: Day Six09:59
  • 7Genesis: Day Seven13:48
  • 8Genesis: Awareness03:51
  • 9Opening of the Way: Law of Balance06:50
  • 10Opening of the Way: Pi06:48
  • 11Opening of the Way: First Cause04:31
  • 12Opening of the Way: Wheel of Nature06:13
  • 13Opening of the Way: Rite of Passage07:04
  • 14Opening of the Way: Regeneration11:43
  • 15Opening of the Way: Organic Movement02:55
  • 16Opening of the Way: The Law07:21
  • 17Opening of the Way: Fortitude and Chaos04:46
  • 18Opening of the Way: Seti I05:14
  • 19Opening of the Way: Polar Shift07:24
  • 20Opening of the Way: Third Dynasty04:37

informations

Systems Two, Brooklyn, New York City, USA, 7-10 mars, 24-27 avril, 9-10 et 18 juin 1997

line up

Ralph Alessi (trompette), Steve Coleman (saxophone alto), Kenny Davis (basse), Miguel Diaz (Miguel Diaz Zayas) (percussions), Shane Endsley (trompette), David Gilmore (guitare), Vijay Iyer (piano), Gene Lake (batterie), George Lewis (trombone), Andy Milne (piano), Sean Rickman (batterie), Josh Roseman (trombone), Greg Tardy (saxophone ténor), Yosvany Terry Cabrera (saxophone ténor), Regg Washington (basse, contrebasse), Ravi Coltrane (saxophone soprano et ténor), David Dyson (basse), Barbaro Ramos Aldazabal (percussions), Aaron Stewart (saxophone ténor), Ramon Garcia Perez (percussions), Andre Atkins (trombone), Luis Cancino Morales (percussions), Tim Albright (trombone), Elektra Kurtis (violon), Nioka Workman (violoncelle), Marlene Rice (violon), Jamal Haynes (trombone), Nabate Isles (trompette), Josh Jones (percussions), Greg Osby (saxophone alto)

chronique

  • post moderne > m-base

Imposant double concept album, "Genesis & The Opening of The Way" réunit en son sein, et frisant presque la saturation, tous les éléments qui font de Steve Coleman un artiste qu'on aurait tort de prétendre connaître suite à un survol léger de sa carrière. À considérer peut-être comme une de ses oeuvres les plus importantes, on retrouve dans cette double affiche à la densité incroyable de nouvelles pistes au stade embryonnaire pourtant déjà bien développés qui seront par la suite intégrés sur d'autres disques comme "The Sonic Language of Myth". La formule, bien que complexe à mettre en place, est toute simple : un tapis de mesures au groove contagieux tournent toujours en boucle avec la même nonchalance pendant que le reste du groupe se partage simultanément les différents thèmes dans des va-et-vient incessants, où chaque élément s'efforce de rester bien en place, contribuant de concert à une réaction en chaîne qui voit la collision des harmonies se démultiplier dans un feu d'artifice généreux qui flatte les oreilles. "Genesis", le premier des deux disques, est à ce titre le plus emballant. Évoluant cette fois au côté d'un plus large ensemble, The Council of Balance, Steve Coleman voit sa musique s'enrichir de cordes et d'une formation de cuivres plus étendue encore. Un côté indéniablement symphonique - mais contemporain - en ressort. Une sensation vertigineuse. Quelque chose de dramatique aussi, et multiple. Le foisonnement de sons, demeurant toujours aussi limpide et précis, dresse face à l'auditeur autant de chemins qu'il se sent dans le besoin impérieux d'emprunter simultanément. Jamais lumière si opaque n'aura paru si flamboyante. Plus modeste, "The Opening of The Way" réintroduit le Five Elements en commité réduit et s'abandonne, comme de coutume, à une série d'improvisations dont la relative courte durée permet de ne pas souffrir à nouveau du sentiment de linéarité continue dans lequel une grande partie de ses disques se retrouvent enfermés bien malgré eux. Plus abouti que la discographie complète d'Aka Moon, et aussi bon que du Henry Threadgill, "Genesis & The Opening of The Way" est peut-être plus difficile à apprivoiser mais représente selon moi le meilleur ambassadeur - comprenez le plus sincère - de l'oeuvre de Steve Coleman.

note       Publiée le samedi 24 décembre 2005

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Genesis est un chef d’œuvre interdimensionnelle ! Une bombasserie interstellaire ! Y'a pas plus constructif comme critique !

    Note donnée au disque :       
    stvtumcpil Envoyez un message privé àstvtumcpil
    ca veut dire quoi m base ; et la mé electronique ?
    merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
    ambitieux , le bonhomme s'est creusé les méninges (qui a dit pour une fois ?!?!!)
    nicopojin Envoyez un message privé ànicopojin
    "Genesis + the opening of the way" : tout simplement l'opus le plus riche et abouti de la carrière de Coleman. Dense, ambitieux (orchestrration), novateur, c'est sans conteste le concept album le plus achevé mais aussi le plus difficile d'accès. Genesis, qui relate la création du monde (rien que ça!) est passionnant mais exigeant. Opening of the way, plus facile d'accès (format des Five Elements) est tout aussi passionnant, tout en offrant une richesse polyrythmique / polyphonique inédite dans l'oeuvre de Coleman, et dans le jazz tout simplement ! Un pur chef d'oeuvre qui sera apprécié à sa juste valeur dans... 10, 20 ans !
    Note donnée au disque :       
    betheking Envoyez un message privé àbetheking
    En parlant de Doudou N'Diaye Rose, j'ai vu un concert de lui avec un groupe breton qui jouait de la musique.. bretonne! avec instruments typiques, et le mélange avec les percu africaine était parfait! ça s'appelait bagad men hatan un truc du genre, je suis bien déçu d'avoir perdu ce disque!