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Billy Idol (chant), Tony James (basse, choeurs), Mark Laff (batterie, choeurs), Bob 'Derwood' Andrews (guitare, choeurs)
Musiciens additionnels : Clive Bunker (batterie additionnelle)
Les deux derniers titres sont des bonus.
Nombreux furent ces groupes météores à pondre deux albums avant de se dissoudre, Génération X en fait partie (même si un troisième essai sortira mais sous le nom de Gen X)…Ca se voit sur la pochette, les mecs ne sont déjà plus complètement fringués punk, ça cligne plutôt de l’oeil aux New York Dolls. La musique confirme, ‘Paradise West’ sonne davantage comme du glam rock post-Ziggy Stardust, ‘Friday’s angels’ évoque The Sweet, ‘Valley of the doll’s et se choeurs féminins sont très radio friendly avec un son de guitare légèrement plus dur qui laisse à penser que le combo louche vers le marché américain. Est-ce si surprenant quand on sait que c’est l’ex-Mott the Hoople qui produit l’ouvrage ? Cela ne signifie pas que l’énergie punk à disparu mais elle a déjà évolué d’un cran, ainsi ‘King rocker’ qui a tout d’un mélange d’Elvis et de rock tribal comme en joueront Adam and the Ants ou ‘Love like fire’ qui semble payer son hommage aux Who. Rien de si terrifiant sous les cieux sauf que Génération X n’excellent pas dans l’exercice même s’ils ne sont pas mauvais. Je dirais qu’ils restent engoncés dans des costards trop stricts. Aimer le glam quand on est punk n’a jamais été réellement un tabou mais il manque à Billy et sa bande la décadence des Dolls, l’aspect barjot des Damned (grands fans de Bolan devant l’Eternel) ou même le côté délicieusement dépassé des Cuddly Toys trop fan de Bowie pour se complaire dans le punk de Raped. On lit également que Clive Bunker de Jethro Tull est venu en renfort pour la batterie; quand on sait que Mark Laff sera absent de Gen X, on comprend vite que l’approximation punky n’est plus de rigueur et que plusieurs membres du groupe affichent une certaine ambition, mal maîtrisée encore, notamment avec leur petite tentative prog (‘The prime of Kenny Silvers’). Tout pour présager d’un split permettant aux plus doués du gang (devinez lesquels ?) de voler de leur propres ailes. Pas un four mais un disque déséquilibré, peu cohérent dans ses ambiances et ses intentions, ce que confirmeront les ventes et les rééditions tardives en cd.
note Publiée le lundi 4 mai 2020
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