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Bernard Herrmann (1911-1975) › Psycho

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Nicko      dimanche 29 avril 2018 - 13:59
Dead26      dimanche 29 avril 2018 - 14:31

cd • 40 titres • 61:10 min

  • 1Prelude01:56
  • 2The city02:12
  • 3Marion01:35
  • 4Marion and Sam01:53
  • 5Temptation02:51
  • 6Flight01:08
  • 7Patrol car01:06
  • 8The car lot01:45
  • 9The package01:31
  • 10The rainstorm03:11
  • 11Hotel room02:04
  • 12The window01:12
  • 13The parlor01:38
  • 14The madhouse01:54
  • 15The peephole03:02
  • 16The bathroom01:02
  • 17The murder01:03
  • 18The body00:17
  • 19The office01:20
  • 20The curtain01:15
  • 21The water01:45
  • 22The car00:52
  • 23Cleanup02:15
  • 24The swamp02:04
  • 25The search00:41
  • 26The shadow00:50
  • 27Phone booth00:54
  • 28The porch01:04
  • 29The stairs02:58
  • 30The knife00:30
  • 31The search (B)01:40
  • 32The first floor02:45
  • 33Cabin 1001:09
  • 34Cabin 101:06
  • 35The hill01:05
  • 36The bedroom01:00
  • 37The toys01:02
  • 38The cellar01:06
  • 39Discovery00:41
  • 40Finale01:32

informations

La version chronique reprend l'intégralité de la BO du film et pas la sélection qui avait été sortie à l'origine en 1960

line up

Bernard Herrmann (1911-1975) (compositeur), Royal Scottish National Orchestra (orchestre)

Musiciens additionnels : Joel McNeely (chef d'orchestre)

chronique

Avant de vous parler de la musique ici, je vais vous parler rapidement du réalisateur, Alfred Hitchcock. Je ne vais pas vous faire une critique du film ou de son œuvre, la taille de notre serveur ne suffirait pas, mais je vais vous remettre dans le contexte. Nous sommes en 1960, Hitchcock est au sommet de son art. Pendant plus de trois décennies, il n'a cessé de filmer des chefs d'œuvre du septième art, mais là, il vient d'enchaîner trois véritables monuments du cinéma, "Vertigo" ("Sueurs froides"), "North by Northwest" ("La mort aux trousses") et ce "Psycho" ("Psychose"), trois films très différents, aux ambiances tout aussi différentes mais toujours à chaque fois ce même génie et... ce même compositeur ! Et soyons directs, à chaque fois Bernard Herrmann aura visé juste pour une musique toujours en parfaite adéquation avec les images du film. Et là, ce "Psychose"... Il s'agit très certainement de mon film préféré d'Alfred Hitchcock, véritable film d'horreur, claustrophobique, noir, intense, bref tout simplement magistral. Et puis, bien plus que sur les bandes originales des deux films précédents, la musique est directement identifiable et connue du grand public. Bien évidemment, la scène de la douche et ses violons stridents et agressifs, tels les coups de couteau donnés sur le pauvre corps de Marion (au même titre que la musique des "Dents de la mer"), est entrée dans notre patrimoine commun. Tout le monde connaît cette scène et la musique qui l'accompagne. Mais même au-delà de ça, dès la musique d'introduction qui débute brutalement à la première seconde du film, on est directement plongé dans une atmosphère malsaine, noire, inquiétante, rapide, tumultueuse, manière de nous dire "Attention, vous allez assister à une histoire sale et terrifiante". Ici, tout est réalisé à partir d'un petit orchestre à cordes, avec en première ligne des violons longs, inspirant une tension du début à la fin. On est loin du grand orchestre des deux films précédents. On reste dans une certaine intimité ici. Cette musique épouse parfaitement l'ambiance du film. À l'image de la BO de "North by Northwest", celle de "Psycho" est construite à l'aide de toute une série de petites saynètes musicales courtes, souvent proches mais jamais exactement les mêmes, bien souvent lentes et pleine de tension, nous mettant dans une situation d'inconfort. Cette tension, elle nous endort, nous place dans une disposition où nous découvrons petit à petit l'avancée du film, nous demandant comment cela va se terminer, on reste sur le qui-vive. Et c'est là que la musique se fait plus brutale, aux moments-clé, accentuant encore les effets terrifiants. Ce sont ces effets qui ont permis au film et à sa musique de rentrer dans le panthéon du septième art, que la scène d'introduction, celle de la douche, de la mort de l'inspecteur, de la découverte de la mère sont restées autant gravées dans la tête des spectateur. Ces cassures musicales sont brutales et renforcent la peur et l'horreur que nous ressentons à la vision du film. C'est directement grâce à cette musique que ce film est devenu si terrifiant. Je parlais plus haut de film d'horreur. Cela peut faire sourire certains, mais il s'agit de l'un des films qui m'a le plus marqué et je garderai toute ma vie le souvenir de mon premier visionnage de ce film. Bien évidemment, ce film est à voir, il fait partie de l'héritage du septième art (au même titre que tant d'autres chefs d'œuvre) et il faut le voir pour se faire une idée. Mais en plus musicalement, Bernard Herrmann s'est surpassé pour créer un thème devenu universel et qui sied tellement bien au film qu'ils en sont devenus indissociables l'un de l'autre. Voilà encore une fois une musique de film fabuleuse de la part d'Herrmann et qui clôt une trilogie absolument parfaite du Maître du suspense.

note       Publiée le dimanche 29 avril 2018

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