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Juno Reactor › Luciana
- 1994 • Inter-modo INTA002CD • 1 CD
cd • 1 titre • 61:20 min
- 1Lu.ci-ana61:20
line up
Dr LX Paterson, Ben Watkins, Fletcher, Stefan Holweck
remarques
"Imagination. Use it as a weapon."
chronique
- Styles
- ambient
- dark ambient
- Styles personnels
- abstract space phenomena
C'est la fête du mainstream et des nineties sur Guts ces derniers temps, et certains collègues ont pris la liberté de mesurer de leurs petits outils méticuleux la teneur sombre et expérimentale de musiques qui n'ont jamais eu la prétention d'en contenir et, ô rage, le plus plumé d'entre eux s'est permis de me relancer sur un des groupes sacrés de mon enfance dorée ; j'entends par là Juno Reactor. Qu'à celà ne tienne, je ne vais pas me lancer immédiatement dans la périlleuse entreprise de défense le bien-fondé de leurs essais Hollywoodiens, ceci s'avérant aussi dangereux que de vouloir défendre Matrix Revolutions (ah bah tiens, on parle de la même chose). Prenons le bestiau à revers et parlons plutôt de Luciana, cette piste dark-ambient expérimentale d'une heure et une minute. ”Comment,” s'exclame alors le collègue dont nous préserverons l'identité, ”pas de mélodies pseudo-ethniques, de percussions Mortal-Kombat, de soulèvements mi-cosmiques mi-dreadlock-goa trance à en faire revenir mon jambon-beurre ?” Pas sur Luciana, en tout cas. Non seulement il n'y a pas de mélodies pseudo-ethniques, mais il n'y a pas de mélodies tout court. On est dans une sorte d'outre-espace inconnu où les sons très lointainement dub (Dr Alex Paterson cité en collaborateur, tiens donc) se promènent en boucle lentes et aériennes, et où diverses interventions extraterrestres vont et viennent comme sur le Salt Marie Celeste de Nurse With Wound. D'ailleurs, comme ce dernier, Luciana est un environnement sonore composé à la base pour une exposition. Le tout évolue très lentement, retenu par un pad qui revient à intervalles réguliers comme pour battre une cadence qui nous échappe. Le dernier quart d'heure franchement abstrait a des allures du 2001 de Kubrick couplé avec Pitch Black pour le côté exoplanète synthétique. C'est aussi son défaut, la ”musique” étant si abstraite qu'on ne sait pas toujours ce qu'elle nous évoque vraiment. C'est un voyage vraiment à part, qui a plus à voir avec un bad trip Coilesque qu'avec l'idée qu'on peut se faire du groupe.
note Publiée le mardi 9 juin 2015
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- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
J'en avais entendu parlé mais je ne l'ai jamais écouté celui-ci. Une erreur à réparer, sans doute. J'attends surtout leur albums post-trance goa.