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Lustmord › The Place Where the Black Stars Hang

cd • 5 titres • 74:01 min

  • 1Section 1: Sol Om On03:49
  • 2Section 2: Aldebaran of the Hyades24:56
  • 3Section 3: Dark companion14:41
  • 4Section 4: Metastatic resonance25:35
  • 5Section 5: Dog star descends06:48

extraits audio

informations

Enregistré au studio électrique et scientifique de Lustmord, 1994

Le pressage américain est indexé en une seule plage Réédité et remasterisé en 2006 avec un artwork different.

line up

Brian Williams (tous instruments)

chronique

  • dark-ambient, space ambient

Changement de thématique pour l'anglais. Après avoir exploré les côtés les plus sombres de l'être, Lustmord s'attache au vide intersidéral avec ce magnifique album. Une pure merveille où chaque texture est travaillée pour correspondre à une autre, comme pour signifier que même dans l'espace toute chose à sa raison d'être. L'immensité du vide spatial s'apparente ainsi à une solitude extrême, plongeant l'être humain dans un monde où ses repères sont remis en cause du tout au tout. Le superbe 'Aldebaran of the Hyades' (dont on peut penser qu'il inspirera le tout aussi indispensable 'Aldebaran' de Inade) se base sur une longue nappe de fond immuable autour de laquelle d'autres séquences viennent se greffer et provoquer un trou noir. Un peu de saturation par endroit, pour casser l'apparente léthargie d'un univers sans cesse en mouvement. Une illustration adéquate qui révèle l'attrait de Lustmord pour une approche 'scientifique' de la musique où rien ne serait laissé au hasard. La vie physique n'est pas totalement absente de cette exploration et les voix étirées en une sorte de chant incantatoire sur 'Dark companion' pourraient s'apparenter à une rencontre extra-terrestre, quelle que soit la signification que l'on peut attribuer à ce concept. Les 'bidouillages' et les sons bizarroïdes de 'Metastatic resonance' apportent leur contribution psychédélique à rapprocher de la space ambient des 70s (Tangerine Dream, Klaus Schulze) avant de céder la place à une dark ambient classieuse dont seul l'anglais à le secret. Le minimaliste 'Dog star descends' qui sert de coda à ce voyage particulier n'en reste pas moins noir et peu rassérénant. Il était temps que ça finisse ouf ! Et pourtant, la touche 'repeat' de ma platine est enfoncée...allez savoir pourquoi !

Chef-d'oeuvre
      
Publiée le jeudi 25 novembre 2004

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    Valsturm Envoyez un message privé àValsturm

    Le plus feutré des Lustmord. Un peu trop traînant/paresseux diront certains, mais ça fait partie du jeu. "Schizos are never alone" comme dit plus bas.

    Note donnée au disque :       
    GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
    avatar

    Je suis encore loin d'avoir écouté toute l'oeuvre, mais celui-là est assez impressionnant, même si pour l'instant c'est Heresy qui reste sur la première place de mon podium mental. Le voyage intergalactique est sidéralement sidérant (pardon)... Je vais le réécouter sans l'accompagnement live de cette après-midi : c'est à dire une personne âgée atteinte d'Alzeimer, dans la pièce à côté, qui relisait le programme TV en boucle à haute voix sur un ton parfaitement monocorde... joliment flippant mais pas indispensable non plus à l'écoute ;-)

    Note donnée au disque :       
    raspoutine Envoyez un message privé àraspoutine

    il n'y a que sur ce site génialissime ou l'on trouve de pareils chros. En écoute actuellement, il est 00:53, c'est très nébuleux pour l'instant, anbiance post big bang, je vais insister un peu vu les critique dithyrambiques, j'atteins la 10ème minute, oui curieusement je n'ai qu'une seule plage d'1h15 sur mon cd. J'attends encore un peu pour le nombre de boules à lui attribuer.

    julius_manes Envoyez un message privé àjulius_manes

    Rien à redire sur la texture sonore (si ce n'est qu'il convient de la restituer sur du matériel d'amplification adéquat), mais je trouve qu'il s'est pas trop foulé : trop statique, trop long, donc ennuyeux... Y a plus "d'ambiance" dans "Heresy" (1990), et, quitte à choisir sur la même thématique, je préfère le "Aldebaran" (1996) de INADE...
    Sur l'année 1994, y avait quand même des sorties largement plus intéressantes que celle-ci.

    Note donnée au disque :       
    Mountain of Judgement Envoyez un message privé àMountain of Judgement

    Schizos Are Never Alone