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Coil › presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room
cd • 11 titres • 65 min
- 1Unprepared Piano 1:44
- 2Red Skeletons 7:34
- 3Die Wölfe Kommen Zurück 10:26
- 4Refusal Of Leave To Land 7:29
- 5Stoned Circular I 4:30
- 6Stoned Circular II 6:45
- 7Green Water 5:28
- 8Cold Dream Of An Earth Star 9:01
- 9Blue Rats 3:10
- 10Scratches And Dust 0:55
- 11Chalice 8:15
informations
Slut's Hole Studio, 1995/1996
line up
John Balance, Peter Christopherson, Drew McDowall, Jenny De'Ath, John Absolom, Louise Weasel, Otto Avery, Rufus Pool
chronique
- drug music
La chambre d'écho. Je n'avais plus que ces mots en bouche en ce mémorable weekend de psychonautisme où la cueillette de l'un faisait le voyage des autres. Et s'il y a une chose sur lequel nous sommes tous tombés d'accord, c'est que lorsque les murs ont la fâcheuse tendance à se transformer en accordéons, mieux vaut éviter de s'isoler dans une pièce, ornée d'un miroir qui plus est. Coil, sous l'appellation Black Light District, nous fait revivre l'expérience des drogues hallucinogènes prises dans un espace clos. Ce n'est ni un voyage astral, ni – à l'instar de Time Machines – un simulacre d'enthéogènes sous forme auditive : c'est plutôt l'effet qui est ici diablement bien retranscrit. Comme le personnage de la pochette, on est invités à se démultiplier pour pénétrer à l'intérieur du mur, pour un trip horizontal, pas effrayant mais pas rassurant, dans une chambre d'écho devenu hypertore. Une description pleinement consciente me ferait dire que l'introduction est un petit hommage à John Cage, que 'Red Skeletons' ressemble à du Scanner (d'ailleurs cité dans les remerciements) ou du cEvin Key, je dirai aussi que 'Die Wölfe Kommen Zurück' rappelle furieusement 'Astral Disaster' ; mais de vous à moi, est-ce bien pertinent de décrire des trucs aussi camés, subliminaux que 'Green Water', ou oser aborder le claustrophobique et pétrifiant 'Cold Dream of an Earth Star' ? John est là, il parle par moments comme pour s'assurer que nous sommes toujours sous contrôle, puis il nous laisse à nouveau choir seul dans la spirale silencieuse que notre cerveau se déroule en guise de tapis rouge. A la frontière du bad trip, Black Light District a la gentillesse de nous quitter avec le presque new-age 'Chalice' pour nous éviter de chuter plus loin dans la 'darkened room'. Complètement halluciné donc, ce disque qui se fait passer pour de l'ambient mais qui n'est autre qu'un des meilleurs pièges silencieux qu'il m'ait été donné d'entendre. Pour terminer par une phrase de sagesse entendue au sortir de cette état liminal : « La destination du voyage n'appartient qu'à toi ».
note Publiée le dimanche 22 mars 2009
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Bien mais quand même méchamment frelaté. Faut être d'humeur, pour se l'envoyer en entier.
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- vargounet › Envoyez un message privé àvargounet
Entre intriguant et malsain, quelques pièces qui me laissent sans avis concret mais j'aime ce sentiment brouillé après chaque écoute.
- lachiassure › Envoyez un message privé àlachiassure
Black light district ou le bad trip nitrique (hihi!!). Coil ou l'oreille d'un Art du visuel, ici une "musique" cinématographique fantastique (demeurant toujours obscure putain...) qui mériterait davantage d'intérêt et de reconnaissance. Heureusement, Les rats bleus rongent encore les parois carcerales des peureux... Enfin j'me comprends!!!
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- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
Il existe des chambres aveugles, et dans certains cauchemars des chambres sans issue. En voici l'équivalent musical. On y entre mais en sortir? Par où? Surtout si on ne se sent ni l'envie ni même la possibilité d'appuyer sur "eject".
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- Tallis › Envoyez un message privé àTallis
Réécouté aujourd'hui, toujours aussi flippant ce truc: claustrophobique, labyrinthique, humide et froid. Une fois rentré dedans, impossible d'en sortir...