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Cathedral (G-B) › Hopkins (the witchfinder general)
- 1995 • Earache records mosh 152cd • 1 CD
cd • 5 titres • 26:23 min
- 1Spoken intro/hopkins (the witchfinder Ggeneral)5:37
- 2Fire3:31
- 3Copper sunset3:05
- 4Purple wonderland4:45
- 5The devils summit9:25
informations
Enregistré et mixé aux Rhythm Studios par Paul Jonhson.
line up
Brian Dixon (batterie), Lee Dorrian (vocaux), Garry Jennings (guitares, claviers, mellotron), Leo Smee (basse)
Musiciens additionnels : Paul Johnston (hammond), Brian Love Bucket (saxophone), Howell Babe Magnet (saxophone)
chronique
Un extrait de l'album précédent, deux reprises et à peine un quart d'heure de nouveau matériel... il n'en faut pas plus aux anglais pour jeter un nouveau pavé dans la mare du metal et prendre, une fois de plus, tout le monde à rebrousse poil. A ceux qui les avaient sanctifiés au nom du funéraire, ils ont balancé le psychédélique "Mirror". A ceux qui y alors avaient vu l'accomplissement d'une recherche malade et dérangée, ils ont offert le heavy pur souche de l'ultra récréatif "carnival"... et à ceux qui n'ont plus eu alors qu'à s'incliner face à cette nouvelle surincarnation du mot "metal", les voici qui jettent ce quatrième et ultime E.P. : "Hopkins", qui cache derrière le nom d'un des morceaux les plus purement heavy du précédent effort deux nouvelles compos : un morceau de new wave, et un disco R'n B endiablé, conduit par une basse funkissime, secoué de bout en bout par des sax en délire. "Purple Wonderland", c'est l'hallu. La pure, la grosse, la totale hallu. A côté de ça, les émanations champignonnes de "Ethereal mirror" paraissent moins audacieuses encore qu'un épisode de "joséphine ange gardien". Il faut entendre ce couplet, pulsé par sa basse synthétique au son "supercopter" et mélancolifié par son arpège à trois notes de synthé pourri, sur lequel Lee Dorian sussure comme un crooner cold wave des prouesses de sensualité poilue, genre "love is blind...". L'hallu je vous dis. Parce qu'en articulation de ce "Lemmy surkiffe Spandau Ballet" vient un refrain de funeral wave... oui, vous avez bien lu : de la funeral wave. Avec des grosses guitares et un orgue d'église, et Lee qui reprend son costume de gros méchant. Il n'empêche que ce truc a beau être irrémédiablement hilarant, il dégage une espèce de mélancolie poisseuse et dérangeante qui le rend quasiment addictif, pour ceux qui aiment rire jaune. Puis déboulent deux saxos et un "hey baby, what's your name?" digne de Barry White, et Leo Smee part alors pour 7 minutes de blacksploitation pur jus, funky groove et solifié de partout, avant que Lee ne décrète soudain : "Well folks... I'm done with that funky". En toute mollesse et douceur, cathedral glisse alors vers deux minutes de solo bluesy jazz de saxophones lascifs, et Dorrian qui raconte on ne sait trop quoi dans le fond... le pire c'est que le morceau fonctionne parfaitement, comme celui d'un groupe de vieux funk de seconde zone au guitariste lourd et au chanteur bourré, mais qui saurait y faire sur scène. Hé bé... même pas un quart d'heure de nouvelles compos et voilà Jennings et ses gars qui balayent une nouvelle fois toute définition que l'on pouvait avoir d'eux. Car le reste n'est guère plus éclairant. La reprise de l'iconique Arthur Brown s'inscrit totalement dans le delirium circus de Cathedral tandis que la "reprise" doomifiée du "to take him away" de l'obscur Sandrose (cocorico!), si elle nous en dit tout de même assez long sur le penchant de Jennings pour le prog 70's, est une instrumentale pluvieuse et lourde somme toute juste plaisante. (... j'en profite : hé les gars, on dit pas Allereen, mais Alarcen, Jean-Pierre de son prénom). Ce quatrième et ultime E.P. fait maison de Cathedral est donc résolument tourné vers le grand n'importe quoi. On sait donc qu'une nouvelle fois, et toujours aussi paradoxalement, on n'est pas préparé à la suite.
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- Darkstar Seven › Envoyez un message privé àDarkstar Seven
Autant je n'accroche pas sur Cathédral, autant la chanson Hopkins a un petit quelque chose.