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Burial › Untrue

  • 2007 • Hyperdub HDBLP02 • 1 CD digipack

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cerealkiller      mercredi 14 février 2024 - 13:00
Klozer      samedi 13 août 2022 - 00:05
Copacab      lundi 3 août 2020 - 12:25
no      dimanche 2 novembre 2014 - 10:59
etr.ange      mardi 9 mars 2010 - 08:34
Dariev Stands      mardi 26 août 2008 - 00:24
Spektr      dimanche 24 août 2008 - 11:26
Damodafoca      mercredi 13 août 2008 - 09:30
Solvant      mercredi 28 mars 2012 - 20:09
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Manumal      samedi 23 août 2008 - 15:06
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CeluiDuDehors      mardi 29 mars 2011 - 21:41
MightyTrustKrusher      jeudi 14 août 2008 - 16:38
Nevraxis      mardi 8 juin 2010 - 21:32
Fryer      mardi 16 février 2010 - 21:13
born to gulo      mardi 12 août 2008 - 22:49
MaxwellsDemon      samedi 8 août 2015 - 20:34
Seijitsu      jeudi 13 mai 2010 - 12:55

cd • 13 titres • 50:57 min

  • 1Untitled0:45
  • 2Archangel3:59
  • 3Near Dark3:53
  • 4Ghost Hardware4:54
  • 5Endorphin2:57
  • 6Etched Headplate6:00
  • 7In McDonalds2:09
  • 8Untrue6:16
  • 9Shell Of Light4:41
  • 10Dog Shelter2:58
  • 11Homeless5:26
  • 12UK1:42
  • 13Raver4:58

informations

Masterisé @ transition-studios.co.uk

line up

William Bevan

chronique

Un disque pour l’amour. Voilà comment on peut résumer en quelques mots ce Untrue noctambule. C’est donc par lui que le Dubstep, genre on ne peut plus à la mode, arrive sur guts. Sans surprise. C’est qu’elles sont difficiles à nier, les qualités de cet artiste, auteur d’un premier disque déjà sombre et enveloppant, et au patronyme en forme d’hommage affiché à Burial Mix, la division dub/reggae de la famille Basic Channel (à venir sur g.o.d.). Il y a eu quelques polémiques sur la sur-médiatisation du gars, qui n’a pu se construire qu’autour d’une seule et unique image : cette pochette. D’autres avançaient qu’Untrue sortait du cadre du Dubstep… Alors et d’une, il n’est pas encore interdit de mélanger le Dubstep avec autre chose (en musique, les cocktails sont plutôt conseillés…), et de deux, si un genre musical a peine né, on commence déjà à lui fixer des limites et à définir où il doit s’arrêter, on a pas fini. En effet, notre artiste mystère – j’y reviendrai – bien loin de ces débats, ajoute à la recette "classique" (de toutes façons, c’est déjà un hybride d’au moins 3 mouvances différentes) certains éléments qui font toute sa singularité : des samples de voix soulful pitchés avec un remarquable sens de la nuance (écouter Archangel, le tube en puissance), et des nappes deep house à la beauté inerte, immergée dans des couloirs de beats secs et réguliers, typiques des musiques urbaines anglaises. Au moins, on est sur que Burial est anglais… Car le bémol dans l’engouement des médias autour de cette figure, voyez vous, c’est que notre homme est invisible, et n’accorde ni interview (on en compterai 4 à ce jour), ni photo promo. A la manière d’Underground Resistance, Burial a opté pour la clandestinité, la radicalité politique en moins. Dans son entourage, pas plus de 5 personnes seraient au courant de son alter-ego musical. Ainsi, il fait désormais partie du club très fermé des gens assez couillus, ou bien plus snobs que la reine, a avoir osé refuser la couv’ de Wire. Voilà, à part cela, procurez vous cet album tout de suite ; il est d’une ferveur inouïe, d’un romantisme inégalé dans le genre (l’équivalent dubstep de Mezzanine ?), d’une pureté sonore jusque dans le moindre crépitement analogique, et d’une modernité presque indécente… C’est la musique d’une nuit passée dans la rue, à l’heure où les visages se raréfient, où un autre espace-temps s’ouvre à la ville, propice aux sms tendres à 4h du mat, aux sentiments qui pointent même sous la juvénile écorce des plus rustres… à la clarté et à la chaleur des néons. Il n’y a pas vraiment de titre à citer plus qu’un autre… "Untrue", "Ghost Hardware", "In Mcdonalds", “Raver”, “Shell of Light”... les perles se suivent et se ressemblent, finalement, mais la richesse que l’on peut entrevoir au fil des écoutes attentives, et l’absence surprenante de lassitude pour une musique si simple achève de nous convaincre. Comme dirait Richard Bohringer : c’est beau un dubstep la nuit.

note       Publiée le mardi 12 août 2008

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo  born to gulo est en ligne !

Ca sonnait suiveur et périmé dès que c'est sorti, in my book.

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Écouté dans la voiture aujourd'hui, ça a tout de même horriblement mal vieilli, pour un disque aussi récent

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Copacab Envoyez un message privé àCopacab
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Ben quoi, elles sont top ces voix pitchées ! Je trouve qu'elles donnent ce soupçon de déséquilibre gracieux, d'inconvenance qui manquait à l'éponyme, déjà sublime mais peut être encore un poil trop impersonnel. Incroyable comme cet Untrue paraît initialement vide ; c'est en fait de l'espace pour y greffer ses propres émotions. De la musique d'androïde qui apprend à aimer.

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Comment ça s'enfile trop bien derrière un DJ Krush des familles. The next evolution (sauf qu'écouté avec une demi-décennie de bubblegum-bass et encore plus de beat-making wonky derrière, ça parait presque old-school). Classieux, à vue d'oreilles.

Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Les EPs de Burial sont bien meilleurs que ce disque mais bordel ! Pourquoi cette obsession avec les voix pitchées ? C'est vraiment LE truc qui gâche tout chez lui (et aussi quand il fait du pur ambient où on s'y fait chier royalement). Par contre, dès qu'il tente un truc chaloupé à la The Orb ou limite dub techno, c'est le pied... Mais il ne le fait que rarement hélas.

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