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Erik Seifert › Aotearoa

  • 2006 • SynGate CD-R 2081 • 1 CD

7 titres - 72:58 min

  • 1. WAITOMO (watercave) (9:37)
  • 2. ORAKEI KORAKO (the hidden valley) (13:48)
  • 3. AOTEAROA SOUTH (new zealand southisland) (8:44)
  • 4. AOTEAROA NORTH (new zealand northisland) (9:36)
  • 5. POUNAMU (greenstone) (9:25)
  • 6. HAKA (wardance) (8:59)
  • 7. TE MOEKA O TUAWE (fox glacier) (12:42)

informations

line up

Erik Seifert : Keyboards, Effets et Synthétiseurs

chronique

  • new berlin school

J’ai tombé sous le charme de la musique d’Erik Seifert lorsque j’ai entendu le mélodieux A Trip To Nebula Cluster l’an passé. Seifert ne fait pas dans la grosse musique électronique compliquée. Ici on ne trouve pas de longues séquences auxquelles s’ajoutent des lignes bidirectionnelles et autres. Erik Seifert est un artiste qui aime la mélodie et aime offrir des moments harmonieux au travers une musique synthétique plus chaleureuse. Avec Aotearoa, il nous offre un voyage musical en Nouvelle-Zélande avec une approche musicale un peu plus différente. Ça demande quelques écoutes avant de porter un jugement. Signe premier d’une œuvre finement fignolée. De Waitomo à Te Moeka o Tuawe Seifert dessine 7 titres où les influences tribales se mêlent avec aisance à ses arrangements synthétiques et son sens des harmonies. Après un court intro atmosphérique, Waitomo s’anime sur une fine ligne basse et un rythme léger à saveur ‘’groove/lounge’’. La basse est bonne et bien juteuse. Les synthés sont limpides et les percussions divines. Le genre de pièce que l’on peut faire jouer autour d’une piscine ou à la plage, sans rompre avec l’ennui. Sur le son des vagues et des instruments tribaux d’autochtones Australiens Orakei Koraka s’éveille sur une intro ambiant, limitrophes aux œuvres de Steve Roach. Un chœur d’enfants perce ce mur atmosphérique où un synthé se traîne lentement sur des notes de basse éparses. Un doux piano mélodieux vient caresser nos oreilles sur ces étranges élucubrations d’un monde ancien. Un étrange mélange qui capte et qui termine sa progression sur un rythme plus soutenu où percussions tonnent sèchement sur une ligne ‘’groovy’’ et une atmosphère synthétique plus enveloppée. Un bon titre bien travaillé. Aotearoa South est une partie plus ambiante. Une pièce à réflexion qui se jette avec consistance et un bon assortiments de percussions sur à la partie Nord d’Aotearoa. Un titre plus musclé, où nous sommes pris dans un tourbillon musical valsé par des claquements de percussions aux effets d’écho et de résonance dense. Au travers ce rythme circulatoire le tempo progresse avec des changements subtils basés sur une approche synthétique plus harmonieuse. Un titre évolutif avec de bonnes lignes de basse, dégageant une ambiance plus lourde avec des passages nébuleux qui laissent fuser de belles partitions mélodieuses. Un autre titre qui accroche. Après un autre passage synthétiquement atmosphérique avec Pounamou, Haka s’anime avec des rythmes qui semblent sortir des racines autochtones. Des effets sonores, semblables à d’étranges percussions, accompagnent cette transe immobile. De coups de synthé s’avancent et le beat devient plus animé, plus endiablé. Imaginez la danse des soumis dans Matrix III, mais en moins démoniaque. Haka brouille d’intensité sur de belles strates synthétiques et ses rythmes tribaux qui s’unissent à la diversité des séquences. Un excellent titre à écouter à fond la caisse. Te Moeka O Tuawe termine ce voyage musical en deux temps. Une jolie voix céleste nous charme sur une ligne atmosphérique qui s’étire jusqu’en mi-parcours. De là, fusent des notes éparses qui finissent par se regrouper et créer un rythme soutenu par un bon jeu de percussion. Le Glacier du Renard prend forme avec subtilité et laisse entendre une jolie mélodie qui rayonne autour les notes circulaires et un synthé pompé de nostalgie et de fluides romantiques. Ce dernier opus de Seifert est son plus travaillé à date. Mais ne dit-on pas cela à chaque nouveauté? Ici, c’est le cas. Seifert apporte une touche particulière avec ses belles séquences harmonieuses et les souffles spirituels des premiers occupants de ce territoire méconnu de plusieurs. Aotearoa est un joli voyage musical. Un cd où les rythmes et les mélodies se fusionnent sur des percussions étonnantes et des arrangements synthétiques aussi surprenants qu’intenses. Si vous aimez les rythmes, les percussions et les arrangements mélodieux, avec un zest d’ambiant, Aotearoa est fait pour vous, même s'il demande à se faire apprivoiser un peu.

note       Publiée le jeudi 29 juin 2006

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    R_ONE Envoyez un message privé àR_ONE
    Putain meme guts delocalise ... V'la qu'les kronikeur parle plus bien la france ...
    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter  pokemonslaughter est en ligne !
    avatar
    LOL
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    attention Phaedream, tu te suis trompé dans les tout premiers mots de ta chro...