Hate Forest › The most ancient ones

La mort se déverse de mes enceintes... la mort sans calcul, sans visage, sans recours, aveugle et sourde. Les ténèbres et le mal, le pilonnage terrible de riffs qui roulent sans pause, ils roulent et roulent encore jusqu'à n'en plus pouvoir, emprisonnant l'esprit dans un tombeau de haine noircie de désespoir... des riffs profonds et graves, à l'épaisseur horrible, bloqués en triples croches et qui balayent le monde comme le souffle du néant. Une voix death abyssale, monstrueuse et mauvaise, des accords d'épouvante à la méchanceté crue... le pire des martelages par une grosse caisse zombie. Hate Forest est effrayant, noir comme la damnation, plus occulte que SataN, plus obscure que la nuit... la voix pèse sur le crâne comme un torrent d'insultes et de domination, les riffs sont la forêt sans lumière et sans fin. Et la mort se déverse, sans pitié ni repos. Elle se déverse sans cesse par les flots des accords et des blasts sans début ni fin... les harmonies sont lourdes et les riffs si occultes qu'on ne croit plus en rien. On ne sort pas de cette forêt. On ne sort pas de la mort. On ne se relève pas une fois son âme perdue. Hate Forest est immense, immense et terrifiant. Plus secrets que des dieux, plus extrêmes que le diable, ils hantent le black metal du haut de leur mépris, au plus profond des ténèbres. Les plus anciens sont les plus rudes, les plus primaires et sauvages... les plus inhumains.