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Electric Eel Shock › Beat me
- 2005 • Demolition records DEMCD 154 • 1 CD
12 titres - 43:05 min
- 1/ Scream for Me (4:00)
- 2/ Bastard ! (2:46)
- 3/ I Can Hear the Sex Noise (4:30)
- 4/ Don't Say Fuck (3:17)
- 5/ Lemon Lees (4:52)
- 6/ Killer Killer (3:26)
- 7/ Slow Down (3:34)
- 8/ Beat Me (3:02)
- 9/ Rock & Roll Kills the Blues (3:26)
- 10/ Mile End (2:30)
- 11/ I Love Fish but Fish Hate Me (3:17)
- 12/ Iron Man (4:25)
informations
Studio Wisseloord, Hollande, 2004
chronique
- revival nippon ni mauvais
Moi, ils me font marrer ces labels qui pleurent sur leur situation difficile, sur le manque de reconnaissance dont ils souffrent, qui quémandent des chroniques à tour de bras, non sans une pointe de mélancolie, en envoyant des exemplaires promos par camions entiers le cachet de la poste faisant foi, sans trop se soucier en vérité de ce qu'ils envoient et à qui. Je ne dis pas que c'est le cas de Demolition records, mais voilà ; les Electric Eel Shock qu'ils diffusent et qui font l'objet de la présente chronique illustrent à la perfection mon propos. Un disque qui n'a rien à foutre sur notre site, parce que je n'irais pas jusqu'à dire qu'il n'a rien à faire dans la collection de disques de certains particuliers. Surfant sur la vague du garage revival sixties façon Strokes, Vines ou White Stripes, humectant l'air frais de la houle qui sent bon le pactole que l'on a qu'à se baisser pour ramasser, les japonais de Electric Eel Shock n'en sont malheureusement pas à leur coup d'essai, et annoncent d'ores et déjà ce second "Beat Me" prévu pour la mi-juillet 2005. Il faut un certain culot pour oser les comparer aux Queens of the Stone Age (bien que le premier titre, "Scream for Me", ait presque fait illusion grâce à un son énorme) ou Black Sabbath (reprendre "Iron Man" ne suffit pas, surtout de cette façon !). Plus drôle encore, la feuille promotionnelle qui accompagne le disque consacre tout un paragraphe à leur producteur, Attie Bauw, qui, dit-on, aurait travaillé pour les Scorpions, Judas Priest, The Gathering, Bootsy Collins et Latoya Jackson... Ce qu'ils essayent de faire passer pour un atout ressemble surtout à un gars prêt à bouffer à tous les râteliers. En ce sens, effectivement, ils étaient bel et bien fait pour se rencontrer. Electric Eel Shock n'a pas inventé le fil à couper le beurre, et quitte à m'envoyer quelque chose d'aussi passéiste, je vous avoue franchement que je trouve encore plus de plaisir à l'écoute des deux premiers Lenny Kravitz qui dégagent, malgré tout et en dépit des apparences, beaucoup plus de personnalité.
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commentaires
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- Eliphas › Envoyez un message privé àEliphas
- Je connais pas celui-là, mais j'avais bien aimé le premier album qui lui non plus n'inventait rien, mais était sympa.
- ptit_boy › Envoyez un message privé àptit_boy
- Sont très bien effectivement les premiers Lenny Kravitz, jusqu'à Are you gonna go my way (inclus). Après ça dégénère complétement ... :)
- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
- le premier Lenny Kravitz est très bon je trouve perso...