Empyrium › Weiland

"Weiland" est comme une histoire... Vous vous souvenez peut-être de ces livres étant petit où l'on devait suivre l'histoire sur un livre tout en l'écoutant sur une cassette, et bien "Weiland" eut sur moi un effet bien similaire : j'ai été transporté... Le chapitre 1 démarre... Une flûte enchanteresse vient me chercher, elle m'emmène loin d'ici, vers des bois tranquilles et majestueux. J'ouvre les yeux... Les guitares classiques me dessinent un chemin, à la fois accueillant et inquiétant. Une voix me chuchote de le suivre... Commence alors un extraordinaire voyage dans un autre monde, une promenade rêveuse où tel un enfant, l'auditeur découvre ce qui l'entoure, les yeux écarquillés, le regard émerveillé. Les violons, les choeurs, les guitares, tous dessinent tour à tour sapins, bosquets, chênes majestueux et autres merveilles des mondes forestiers... Quand soudain, la flûte fait son retour... La poésie de la forêt démarre... Les atmosphères changent... Chaleureuses, angoissantes, oppressantes puis redeviennent accueillantes, le voyageur subit littéralement ses émotions tout en gardant une constante : la plénitude. Les choeurs sont plus aériens, on sent presque le soleil dorer nos joues, puis les violons viennent sonner la fin de cette ballade par une longue complainte étrangement désespérée... Les guitares reviennent tel un dernier au revoir pour un final plein d'espoir, puis le silence... Notre guide change... Place aux pianos. Le chapitre 3 peut démarrer. La nuit est désormais tombée, le chemin est plus chaotique, l'atmosphère est pesante, cette voix écorchée que nous avions déjà rencontrée au départ est de retour... Elle hurle, la tension est palpable, puis les violons reviennent et le silence revient... La pluie se met alors à tomber doucement, une douce voix parle, la fin semble proche... Le piano part seul nous dessiner la route du retour... Nous n'avons plus qu'à la suivre. Et c'est le coeur plein de regrets que nous revenons à la réalité. Les pensées se bousculent et la brume se dissipe... Je n'ai qu'une envie : y retourner...