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Vandal Moon › Teenage daydream conspiracy

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Shelleyan      jeudi 24 février 2022 - 13:43

cd • 13 titres

  • 1Today you're a child
  • 2Digitalamerica
  • 3Dream lover
  • 4Heart attack
  • 5Pyromania
  • 6Revelation celebration
  • 7Can't feel
  • 8Romance demonology
  • 9Blame it on the weekend
  • 10Robert Smith (I love you since I was six)
  • 11Lovely never
  • 12Father
  • 13Little toy soldier

extraits vidéo

informations

https://vandalmoon.bandcamp.com/

line up

Blake Voss, Jeremy Einsiedler

Musiciens additionnels : Logan Sky (guest synthé), Negletic (guest guitare), Die Huntress, Amberotica (voix féminines)

chronique

‘The duo's sound is rooted in post-punk and new wave, with darker, gothic undertones of the early 80's. Synths, guitars and drum machines…’, tu parles Charles, Vandal Moon, c’est vraiment le truc 80’s as fuck, on parle de clonage plus que de copie… C’est un défaut ? Pas du tout. Pour en revenir au début (l’iconographie, vous êtes assez grand pour juger par vous même et si ça vous parle pas, c’est que vous êtes né(e)s trop tard), sachez que ces deux artistes sont de classieux roublards, du genre à te balancer les deux chansons les plus bandantes d’emblée pour que tu restes scotché(e) pour la suite, non parce qu’elle est mauvaise mais plus nuancée. Vous vous souvenez du mot’ pop’ quand il voulait encore dire quelque chose ? Il a toujours eu cette connotation volontiers péjorative, une profession de foi plus qu’un genre car la musique ‘populaire’ suit en fin de compte l’évolution de l’état d’esprit lambda. Il fut même un temps où la musique importait suffisamment dans la culture de masse pour que la pop aide à en définir les contours. Les maisons de disque sous couvert d’économie sont parvenues à flinguer cette notion, à la rendre définitivement vulgaire, médiocre, repoussant dans l’underground ce qui a une époque bénéficiait d’une couverture officielle. Des artistes comme les Beatles, Bowie, permirent ainsi de bouleverser des stéréotypes, les groupes de la new wave qui souhaitaient produire de la pop la rendirent si arty et intello qu’on trouva une nouvelle étiquette. Parmi les exemples massifs à mon sens, on retiendra Depeche Mode et The Cure, des formations capables de déclencher des cris chez les pré-pubères tout en retenant l’attention des franges les plus alternatives et sombres. Vandal Moon s’en inspire clairement surtout de la bande à Robert Smith pour cette capacité à rayonner à partir de la même base des teintes les plus sombres aux plus pop. Il signe même une chanson hommage assez claire: ‘Robert Smith (I love you since I was six)’. Comme je l’écrivais plus haut, le groupe attaque fort avec deux tueries calibrées dark/cold wave teintées d’une touche batcave grâce au chant évoquant volontiers Peter Murphy. Pour la suite, ça se nuance, avec une coloration plus pop, moins sombre, rédhibitoire au début mais gagnant du terrain au fur et à mesure des écoutes pour qui apprécie Human League, New Order, l’aspect plus pop des Cure (tellement marquant sur ‘Heart attack’ frisant le plagiat) mais ces gens sont décidément retors car après avoir flirté avec la bluette de qualité, ils renforcent la nuance sombre avec ‘Pyromania’, ‘Blame it on the weekend’. Apparemment, voilà des musiciens maîtrisant leur arsenal, l’équilibre est bien trouvé entre les sonorités synthétiques, les guitares cristallines froides, la basse, un vrai travail sur les boîte, y compris les sonorités, le tout servi par une production béton. Même avec une orientation plus électronique, c’est ok (‘Can’t feel’). Vandal Moon, c’est du chewing gum en ce qui me concerne, le truc écouté avec la moue dubitative ‘mouais, sympa’ et qui dégage ce parfum de fruit synthétique (couleur mûre ou cassis dans le cas présent) auquel on a envie de revenir. Pour découvrir que le duo compose de vraies chansons qu’on sent écrites à la gratte sèche et au piano, à l’ancienne, comme Martin Gore est capable de le faire. La magie opère ensuite. On se serait juste passé de la pièce finale niaise tant dans ses paroles que ses harmonies, convenues toutes les deux. C’est un peu comme un Malabrar noir, quand tu crois qu’il n’y a plus de goût, tu mords et il en sort encore, une forme de non-chef d’oeuvre irrésistible….

note       Publiée le jeudi 24 février 2022

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    C'est leur talent, être moins clone que The Essence...

    Note donnée au disque :       
    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Intrigant comme projet...et merci pour la découverte. Les nouveaux The Essence des années 2010-2020 ? Effectivement 'Heart Attack' sonne comme une chute de studio façon 'Jupiter Crash'...