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The Human League › Dare
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line up
Phil Oakey (chant, synthé), Joanne Catherall (chant), Susanne Sulley (chant), Ian Burden (synthés), Jo Callis (synthés), Philip Adrian Wright (visuel, synthé), Martin Rushent (programmation)
chronique
'Dare' porte bien son nom; c'est pour The Human League l'album dangereux, celui qui repart à neuf, qui opte pour le commercial sans perdre sa créativité tout en regardant de très près le miroir de la célébrité. Après deux albums plutôt bien écrits mais trop audacieux pour le public visé, Phil Oakey se trouve seul avec le responsable des visuels, Adrian Wright. Ses anciens collègues lui laissent le nom de Human League en échange de la promesse de leur verser 1% des recettes du futur album (auquel personne ne croyait). Un bassiste, Ian Burden, est engagé ainsi que deux choristes que Phil avait repéré dans une boîte. La présence des deux filles va comme par miracle permettre au groupe de se débarasser de son image d'intellos prétentieux. Avec l'aide du producteur Martin Rushent, spécialiste de la new wave, les artistes épurent les lignes, s'approchent de schémas plus classiques dans la composition, moins expérimentaux en apparence, et parviennent à donner à leurs sonorités cette touche pop recherchée depuis le début. Le véritable génie de Human League est d'avoir réussi cette réorientation commerciale sans perdre une forme d'audace. 'Dare' est bourré de tubes tels que 'Open your heart', 'Sound of the crowd', 'Do or die' ou l'énorme 'Don't you want me'; pourtant mille et uns détails font que le groupe ne sonne pas comme une simple formation pop. Un morceau tel que 'Sound of the crowd' n'a pas de véritable refrain, les passages musicaux à l'intérieur des chansons sont nombreux mais épurés comme des lignes à chantonner... Le rythme est là, les sons sonnent plus chaleureux pourtant il subsiste une évidente trace de mélancolie ('I'm the law'), quelque chose de légèrement sulfureux, un peu à l'image du look de Phil plus androgyne que jamais. Cet équilibre parfait entre le rythme, des mélodies efficaces et une légère ombre pour conférer la gravité nécessaire aux titres font de 'Dare' le meilleur essai de Human League et son succès sera d'ailleurs énorme. La suite se révélera moins intéressante, le groupe développant hélas une pop toujours plus insipide et commerciale. 4,5/6
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Paroles bien cons quand-même. Ensemble périmé mais bonne madeleine pour les vieux cons comme moi.
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Oooooh ! La belle Fucked-Up Version !!
- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
Je l'ai trouvé très daté lorsque je l'ai découvert puis c'est mieux passé avec les écoutes (il y a juste le début de l'album que je trouve pas top et l'interlude Get Carter qui ne sert à rien). Le trio de fin est à classer dans l'une des meilleures choses que j'ai entendu dans la synthpop 80s, notamment Love Action (ma préférée).
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Pas écouté depuis 20 ans... à l'époque je l'avais trouvé daté ; mais bon je vais reposer une oreille dessus
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- novy_9 › Envoyez un message privé ànovy_9
C'est l'un des meilleurs albums de Pop Electronique que je connaisse quand même, les hits s'enchainent, "Darkness", "seconds", "The things that dreams are made of" .. Depeche Mode venait juste de sortir "Speak & Spell" qui est loin d'être aussi bon que ce DARE et Soft cell son premier lp, c'était deja le 3eme opus de Human League !!
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