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Infect › Complete Discography

cd • 46 titres • 52:00 min

  • 1Assalariado1:27
  • 2Jackson Antunes (Demo)1:25
  • 3Jackson Antunes1:21
  • 4Sociedade Masculina0:57
  • 5Assassino (A)0:24
  • 6Assassino (B)0:20
  • 7Clareza0:51
  • 8Homofobia (A)0:59
  • 9Homofobia (B)0:12
  • 10Se Aceite (A)0:40
  • 11Se Aceite (B)1:07
  • 12Você Não É O Seu Passado1:03
  • 13Respeite A Escolha1:22
  • 14Sendo Fogo (A)1:45
  • 15Sendo Fogo (B)1:33
  • 16Condicionado (A)1:10
  • 17Condicionado (B)0:59
  • 18Em Nossas Mãos1:56
  • 19America Latina2:08
  • 20Derrube Os Muros1:16
  • 21Estrépito2:38
  • 22Todas Temos0:52
  • 23Lágrimas De Degosto0:58
  • 24Pintocore0:18
  • 25Menor0:48
  • 26Acreditando0:26
  • 27Irmãs1:08
  • 28Divisão De Tarefas1:02
  • 29Cansadas de Ódio0:55
  • 30O Que Há De Se Fazer1:23
  • 31Puta0:30
  • 32Um Buraco De Realidade1:45
  • 33Familia Nuclear0:35
  • 34Vá Logo Para O Asilo1:34
  • 35A Força0:54
  • 36Longe de Você0:57
  • 37Indeléveis1:12
  • 38Himenoptera2:23
  • 39Reforma1:02
  • 40Processo De Eliminaçao0:48
  • 41Nesse Jogo Você Deve Roubar1:36
  • 42Nova 1 (« Smashed »)1:22
  • 43Nova 2 (« Crashed »)1:08
  • 44Nova 3 (« Thrashed »)1:00
  • 45Classe Dominante0:33 [reprise de Restos de Nada]
  • 46Time To Change1:48 [reprise de Insted]

informations

Première démo (plages 2, 4, 5, 7, 8, 10, 12,13, 46) : Estudio Do Piu Piu, produite par Juninho et Infect. Plages inédites (1, 11, 12-14, 16, 19, 42-44) enregistrées live au Caffeine Studio. Infect (7" - 45t, 2001) + Estrépito (7" - 33 ⅓, 2001) + split CD avec Discarga (collectivement pour ces trois disques, certaines se trouvant sur les trois, deux de ceux-là ou un seul : plages 3, 4, 9, 18-28) : Estudio El Rocha, São Paulo – SP, Brazil. Album Indelével (plages 6, 15, 17, 29-41 et 45) : Estudio El Rocha, São Paulo – SP, Brazil, produit par Fernando Sanches.

line up

Bianca Arduany (guitare, chœurs), Juliana Ferreira (guitare, chœurs), Estella Homem (batterie, chœurs), Indayara Moyano (voix), Tatiana Sanson (basse, chœurs)

chronique

La version triple-ration : pour ceux qui ont gros appétit ; pour qui désire ne plus se rendormir… Cette compilation – quarante six-titres pour cinquante deux minutes – regroupe tout ce qu’avaient enregistré en studio – fût-il parfois de répétition, à l’oreille ça semble assez probable – les cinq fâchées d’Infect, crusteuses, anarcho-punks de São Paulo, Brésil, looks de lycéennes mais par ailleurs toutes-contondantes en instruments, organe, allures sans frein, mépris des portes sensément verrouillées… L’album Indelével de 2003, donc – pavé bref dont on trouvera la chronique ci-contre – et tout ce qui avait précédé, sans doute quelques plages postérieures, aussi ; une unique démo, quelques quarante-cinq tours (dont un split avec un groupe nommé Discarga… ceux-là plutôt portés sur les reprises de Circle Jerks, Motörhead ou… Kiss, semble-t-il) ; d’un format court sur l’autre, quelques titres communs ; trois "essais" – morceaux manifestement pas encore achevés au moment où le groupe s’est séparé. Qu’en dire de plus… Eh bien que rien ne semble entamer cette musique, sa nervosité, sa rage, son irréductible hargne, son irrépressible insoumission. Ni le son parfois rudimentaire, pour le moins, sur certaines pistes, carrément indigent – mais là, alors, il ne reste plus que le rugueux, l’abrasion : elle gagne en arrachement ce qu’elle perd en puissance, en charge ; ni l’accumulation des pistes – quarante six mandales, on pourrait se dire que c’est trop à encaisser d’un coup ; mais non : ce sont en fait des secousses – contacts frontaux, rudes, mais qui veulent vous sortir de tout abattement, vous foutent certes dans le rouge mais pour y trouver de quoi riposter contre l’adversité, l’aliénation, le rôle où vous vous apprêtiez à vous laisser coincer… Finalement ça reste bref, tellement ça file – on a peine à croire à la fin que ça ait duré autant de minutes. C’est l’occasion, aussi – cette manière d’intégrale – d’entendre qu’en plus de ne pas tenir en place, les cinq Brésiliennes ne se contentaient pas non-plus de coller à un genre – eût-il été une mixture par elles-mêmes composées – une fois pour toute. L’évolution s’entend, sur ces cinq, six ans, au fil des disques ; d’une musique d’abord encore fortement marquée par le thrash – les deux versions de l’instrumentale Jackson Antunes – à une frappe de plus en plus serrée, brève. Parfois, même, d’une même plage – d’un index sur l’autre, les deux versions d’un même titre se succédant toujours directement, sur le disque – on voit littéralement la substance se réduire, se densifier, les secondes s’étrécir pour qu’elle entre plus en pointe. Leur musique, à mesure, apprend à cogner plus sec, toujours plus direct – sans rien perdre en invention, dans cette dimension compacte : chaque riff, les roulements et claquements, tous les breaks trouvant leur vélocité propre, l’angle adéquat pour asséner la décharge, le cri, l’algarade, l’appel. On est saisit, aussi, par la force de cette voix – non seulement inflexible dès le début mais qui semble se tendre de plus en plus, portée toujours plus haut, éreintée mais blindée par le boucan, pleuvant sur nous depuis son faîte. C’est bien sur l’album que tout ça culmine : signal d’émeute et forme parfaite de chaque pierre à fronde. C’est beau d’avoir fini là-dessus. Et j’ignore ce que toutes sont devenues – tout au plus retrouve-t-on le nom d’une des guitaristes, Juliana Ferreira, dans plusieurs groupes, ensuite, tous basés du côté d’Oakland, Californie ; impossible aussi, de me souvenir comment j’ai connu l’existence du groupe – sans doute en cherchant autre chose sur un forum dédié à quelques agités des caves de par le monde et à travers les ans… Peu importe, à vrai dire : ce fût une heureuse rencontre.

note       Publiée le dimanche 1 février 2015

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    Si ça se fait elles sont toutes mariées deux gosses aujourd'hui... Bon j'ai un peu écouté Discarga, du thrashcore bien classique chanté en brésilien; apparemment ils ont réservé leurs reprises hard rock pour ce split. peut-etre une forme de taquinerie de fournir ces morceaux?

    Note donnée au disque :