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Mad At The World › Boomerang

cd • 10 titres

  • 1House of sin
  • 2If you listen
  • 3Back to you
  • 4Don't give up
  • 5Ballad of Adam and Eve
  • 6Sunday
  • 7Draggin' the chains
  • 8All these questions
  • 9Isn't sex a wonderful thing ?
  • 10No more innocence (reprise)

extraits vidéo

informations

MATW Studios, Californie, USA.

line up

Roger Rose (chant, guitare), Randy Rose (batterie, chant), Brent Gordon (guitares), Mike Pendlton (basse)

chronique

On passera sur l’impardonnable faute de goût du port combiné de sandales et d’un perfecto pour Roger Rose car, après tout, G.O.D. n’est pas un illustré de mode pour remarquer que Mad at the World tient un bon rythme de croisière en terme de sortie. Le fait d’avoir déménagé de label n’y change rien, les Rose produisent tout à la maison (et même si Roger joue les humbles en interview, rêvant de bosser avec un vrai producteur, il maîtrise drôlement bien son home studio). De plus, le manque de tournées (personne ne veut lâcher son taf) ne permettent pas une grosse promotion et les ventes stagnent même si le groupe est clairement en train de se forger un statut culte (non démenti plus de vingt ans après). Sans surprise, ce quatrième essai poursuit sur la voie hard rock du précédent, en abandonnant en chemin les derniers éléments gothiques. Nos soldats du Christ refusent visiblement systématiquement de pondre deux albums 100% même style. Résultat ? Chaque album pair se trouve à l’ombre de son prédécesseur. Face au très bon ‘Seasons of love’, ‘Boomerang’ peine à tenir la comparaison malgré la polémique qui agitera les milieux cul-béni par rapport à la chanson ‘Isn’t sex a wonderful thing ?’. Visiblement avoir la foi rend analphabète car les textes dénoncent l’inceste et le viol et n’ont pas entamé la conviction des Rose que le sexe, c’est génial mais après mariage. Certains points de vente chrétiens refuseront pourtant de vendre l’album à cause du morceau (très correct musicalement en plus). A mon sens, les plus grandes réussites sont les compositions les plus sombres, ‘If you listen’ en tête. Je retiens aussi ‘Sunday’ interprété par Randy qui a développé un timbre de hardeux assez lambda mais convaincu et convainquant (beau texte aussi, moins niais que d’autres). Pour le reste, on oscille entre le banal (‘House of sin’, ‘Don’t give up') et le mielleux gerbant (‘Ballad of Adam and Eve’, ‘Back to you’…). Qu’on ait la foi ou non, les textes de Roger sont franchement peu inspirés, naïfs et dégoulinants de beaux sentiments, ce qui n’aide pas à faire passer la pilule (ah merde, c’est toléré dans leur milieu ?). Musicalement, rien à dire, les mecs se sont adaptés au son hard rock, tant dans les instrumentations que les vocaux (même si certains tics de prononciation sont un brin agaçants) mais quelque chose s’est perdu. Une certaines étincelle. ‘Boomerang’, sans être entièrement mauvais sonne quand même pâlichon et surtout faiblard niveau ambiance. 2,5/6

note       Publiée le mercredi 27 mai 2020

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