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Vidi Aquam › Oberland

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Shelleyan      lundi 22 avril 2019 - 12:59

cd • 5 titres

  • 1Gentrification
  • 2Oberland
  • 3Spielstadt
  • 4Breathless
  • 5Pass the borderline

extraits vidéo

informations

Enregistré entre 2017 et 2018

https://vidiaquam.bandcamp.com/music

line up

Nikita (chant, synth, programmation), Daniele Viola (guitare, programmation), Fabio De Giorgi (basse, programmation)

chronique

Boulangerie, radio locale qui crachote…Me souviens plus vraiment du groupe pas terrible dont on allait passer la chanson, ce qui m’a fait tiquer, c’est le commentaire du journaliste: ‘Après ce succès, ils n’ont plus rien fait du tout…’. Typique, dès qu’un artiste n’est pas sous les feux de la rampe, il n’existe plus (le groupe en question, j’étais allé vérifier, existait toujours et avait sorti au moins quatre albums suite au single à succès…Crétins de journaleux !), ne travaille plus. Vidi Aquam, ce n’est pas le combo dont on attend la bave aux lèvres le prochain single et pourtant ils n’ont cessé de produire de la qualité depuis plus de vingt ans, avec une constance remarquable. Ils viennent justement de sortir un nouveau mini, inauguré avec un vrai vidéo clip, tout ça en DIY. Encore une fois, la facilité serait de parler de post punk; ok, si on en prend la définition large car les Italiens ont une grande culture de la musique dark du goth rock au dark ambient et cela s’entend. ‘Breathless’ pourrait évoquer les Cure époque ‘Faith’ de par ses climats moroses mais joué version gothique, plus noir que gris et avec un final qui s’accélère. Pour ‘Oberland’, les musiciens expérimentent avec des sonorités légèrement noisy, rêches, sur la guitare…Technique poussée encore plus loin sur le glauque final ‘Pass the borderline’, plus rituel et ésotérique, crissant et torturé. De manière générale, ‘Oberland’ sonne plus sombre que ‘The world dies’; sans parler de rage, son énergie est de celle qui agit, résiste, plutôt que de déplorer et ça fait du bien dans une époque trouble telle que la nôtre. Varié dans ses rythmiques (la constance étant cette belle basse ronde, ni menaçante, ni sécurisante), son jeu de guitare en mouvement, ses vocaux habités, ‘Oberland’ s’écoute d’une traite, presque trop vite…Hors média ne veut pas dire inactif, on ne le répétera jamais assez !

note       Publiée le lundi 22 avril 2019

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