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Vidi Aquam › Live

cd • 13 titres

  • 1New religion
  • 2Radio Tuxedo
  • 3She says and does not say
  • 4Shadow man
  • 5Silence
  • 6Suicide girl
  • 7Talk talk
  • 8I dannati
  • 9In perverse dusk
  • 10The puppet show
  • 11Lost in time
  • 12Magic doors
  • 13Agosto 44

informations

Enregistré live en janvier et en mai 2012 au Tonino Discobar, Ponte Vecchio, Tessin, Suisse.

Les bootlegs Swiss Dark Nights sont sortis avec l'accord des artistes enregistrés. Format carte

line up

Nikita (chant, synthé, programmation), Daniele Viola (guitare, choeurs, programmation), Fabio Degiorgi (basse, programmation)

chronique

Un groupe pouvant se revendiquer aussi bien du côté post punk que du pendant expérimental des 80's ne pouvait qu'être passionnant sur scène. N'ayant jamais eu l'occasion d'y assister de visu, je me suis donc rabattu sur les concerts donnés en janvier et mai 2012 dans le cadre des Swiss Dark Nights et je peux vous dire que le public présent à dû prendre son pied. Le set a démarré fort avec une série de brûlots post punk aux basses lourdes et sales, aux guitares grinçantes, tordues dans une douleur perverse, au milieu desquelles le timbre profond de Nikita éveille ces émotions nées avec Joy Division voici plus de vingt ans et dont le pouvoir nous hante toujours. Le bon 'Shadow man' débute avec une rythmique plus tribale conférant à la chanson une atmosphère cérémonielle menée sur le fil de rasoir par des guitares aux cordes tendues comme si elles étaient à la limite de la rupture. Eprouvant et jouissif à la fois. 'Silence', le mal nommé poursuit dans cette tension introspective toute en violence interne. Curieusement, 'Suicide girl' m'a fait penser à du CCCP en plus saturé (la frappe sèche de la boîte n'est pas seule responsable, il y a une certaine manière de tourner les harmonies et une certaine ironie dans le chant), impression qui m'avait moins marqué à l'écoute de l'album. Avec 'Talk talk', on enchaîne avec une rythmique martelante, moins sèche, sans que la musique ne perde cette mélancolie organique et torturée que l'on croit toujours au bord de l'implosion. 'I Dannati' surprend dès lors de par ses arrangements dépouillés et froids, le son cristallin de la guitare. On a probablement changé de concert, ce qui se traduit par un glissement vers une cold wave légèrement moins bruyante, avec une basse plus poussée au mixage. Dans les deux cas, la qualité d'enregistrement est vraiment bonne; l'équipe des Swiss Dark Nights a toujours à coeur de beaucoup travailler cet aspect-là et je dois dire que le résultat est la hauteur. Cette seconde partie se conclut par deux pièces que j'adore, 'Magic Door' plus lent et funèbre avec son carillon ponctuel, son feeling cold wave hypnotique, et un 'Agosto 44' pour un final en apothéose rythmé par un orgue tremblotant répétitif créant un véritable sentiment de transe durant lequel le morceau évolue en un crescendo imperceptible dont le pic est atteint lorsque sont criées les ultimes paroles de ce qui semble un hommage aux combattants de la résistance tombés durant la Seconde Guerre Mondiale. Magnifique moment d'émotion et un beau moyen de terminer ce live en laissant à l'auditeur cet instant de silence où il va digérer l'intensité de ce qu'il a vécu.

note       Publiée le mercredi 19 décembre 2012

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