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Deströyer 666 › Wildfire
- 2016 • Season of mist SOM373 • 1 CD
cd • 9 titres • 39:17 min
- 1Traitor03:40
- 2Live and Burn04:32
- 3Artiglio del Diavolo03:01
- 4Hounds at Ya Back05:14
- 5Hymn to Dionysus05:49
- 6Wildfire03:32
- 7White Line Fever03:30
- 8Die You Fucking Pig!03:00
- 9Tamam Shud06:59
extraits vidéo
informations
Enregistré, mixé et masterisé par Mersus et Laurent Teubl, juillet-août 2015, Underworld Studios (Solingen, Allemagne).
Sorti en cd, vinyle, cassette, fichiers téléchargeables ici : https://destroyer666.bandcamp.com/album/wildfire Illustration par Zbigniew Bielak.
line up
Roland C. (guitare), Perra Karlsson (batterie), K.K. Warslut (voix, guitare), Felipe (basse, voix)
Musiciens additionnels : Laurent Teubl (guitare), Ocka (voix), Chris Menning (voix)
chronique
Ça passe vite dites-donc… on est déjà en 2016 et Deströyer 666 nous sort enfin un album… à croire que les creux de sept ans sont à la mode chez les champions du metal. Allez, hop, un petit rappel pour ceux qui ne veulent pas creuser plus loin et se demandent encore pourquoi cet umlaut, et encore pourquoi ce 666 : Deströyer 666 est un groupe australien. Qui fait du thrash metal version minotaure piégé dans le labyrinthe des bikers de l’espace multiversel. En mille ou en 666, Deströyer fait de la grosse musique de gros bourrin mais au style enlevé, dont la patte est indéniablement touchée par le Gros Malin. Donc vous entendrez tout un paquet de références à des groupes de thrash noirci des origines là-dedans, grâce à des effets de son lorgnant vers une certaine rêverie (écoutez l’intro de « Artivillio del diabolo » ou de « Hymn to Dionysus », le solo de « Hounds at Ya Back »), certaines approches du Riff et de l’Accélération et du Break, des hymnes de stades (« Wildfire » et « White Line Fever » qui non n'est pas une reprise de Motörhead). Tout cela pourrait paraitre convenu a priori, si on s'arrête en néophyte au nom du groupe ou à la pochette très classique, mais leur propos est tout autre : cet album est exécuté avec une fraicheur et une science du thrash bien particulière, qui font de ce chevalier de l’apocalypse quelque chose de très épique et frais, bien plus fin qu’il n’en a l’air, cf. les solos qu’on dirait joués dans une cathédrale sous une grotte derrière un vortex, la construction des morceaux qui font que certes on va beaucoup headbanguer, mais surtout bien souffler au bon moment pour s’en prendre mieux plein la gueule derrière, l’ambiance générale qui se fait parfois très grave, mystérieuse… enfin voilà, si vous aimez à la fois le côté rageur du metal rapide, et son approche « mystique », très sombre, cf. entre bien d’autres Ride the Lightning ou certains Bathory, si vous aimez l’ambiance du black metal, et, on va dire, la « musicalité » du thrash metal, si vous êtes un mélomane et un gros bourrin, que vous aimez à la fois la nécromancie et vous écouter des symphonies de Brahms, ben galopez donc vous acheter cet album. La vie est trop courte ! En PS, le chanteur de Bölzer fait une apparition dans cet album, saurez-vous le retrouver ?
note Publiée le lundi 16 mai 2016
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encore une fois !
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