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Dimmu Borgir › Stormblåst 2005

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Ghoul Master      mercredi 24 janvier 2024 - 12:50
stickgrozeil      mardi 1 juin 2021 - 00:04
zugal21      lundi 20 janvier 2020 - 20:12
Rastignac      vendredi 11 mars 2016 - 17:10
Richter      dimanche 13 mars 2016 - 23:57
Dead26      samedi 12 mars 2016 - 07:32

cd • 11 titres • 51:14 min

  • 1Alt lys er svunnet hen04:44
  • 2Broderskapets ring05:30
  • 3Når sjelen hentes til helvete04:43
  • 4Sorgens kammer - del II05:51
  • 5Da den kristne satte livet til03:03
  • 6Stormblåst06:10
  • 7Dødsferd05:42
  • 8Antikrist03:36
  • 9Vinder fra en ensom grav04:00
  • 10Guds fortapelse - åpenbaring av dommedag04:01
  • 11Avmaktslave03:54

informations

Sorti des enfers pour la deuxième fois au In Abyss Studio, Suède, été 2005. Enregistré par Peter Tätgren. Produit par Shagrath et Silenoz. Supervisé par Peter Tätgren et The Abyss Choir. Masterisé au Cuttingroom par Björn Engelmann.

Réenregistrement de Stormblåst (1996). Sorti chez Nuclear Blast en version CD+DVD (concert à l'Ozzfest 2004). La version chroniquée ici est la licence argentine, avec le CD seulement, disponible chez Nems Enterprise. Sorti également chez Irond (Russie), Avalon (Japon), Scarecrow (Mexique). Réédition vinyle en 2013 par Nuclear Blast.

line up

Shagrath (guitare, basse, voix), Silenoz (guitare, basse, voix)

Musiciens additionnels : Hellhammer (batterie), Mustis (claviers, piano)

chronique

Aujourd’hui, c’est vendredi, et vendredi c’est chroni de réédi. Enfin, plutôt chronique de disque ré-enregistré. « Quoi ça ? » me demanderez-vous. Ben oui, Dimmu Borgir, au mitan d’années 2000 lui souriant comme George Washington sur un billet de banque va ré-enregistrer Stormblåst, lui rajouter « 2005 » au bout histoire qu’on ne se plante pas, même si ce « léger » détail ne se retrouvera pas sur toutes les versions, à commencer par l'originale sortie par Nuclear Blast. Hmm, malaise ? De toute façon, si on n’a pas l’œil affuté, ce tout petit ‘2005’ gris sur noir risque de passer à travers, et plusieurs acharnés ont dû vite déchanter quand ils entendirent ce son tout droit sorti d’un cyberfrigo. Mais ce sont bien les mêmes chansons, et elles butent toujours autant, sauf que… ce n’est pas une remasterisation, c’est *rejoué*, millimétré au poil, des thunes fourrées dans les tuyaux, résultat : son énorme, sans le batteur et le bassiste d’origine, on fait tafer les intérimaires ou on fait sien la doctrine « jamais mieux servi que par soi-même » sauce Silenoz Shagrath. Tranchant des guitares, batterie savoureuse comme un gros oeuf en chocolat, voix posant délicatement ses glaires sur le bouzin, claviers cristallins, équilibrage au poil, bref, ce disque est poli comme une Porsche en or massif. Alors, qu’en penser ? Déjà que penser de leur motivation à ré-enregistrer un disque tenant déjà bien au cœur des fans ? Je ne sais pas, je n’ai pas trop d’exemples en tête pour comparer… Mais si on s’imagine par exemple David Gilmour ré-enregistrer The Piper at the Gates of Dawn « parce que hein Syd Barrett il chante quand même des fois un peu limite », il y aurait une épidémie mondiale d’infarctus, et si on se dit que Darkthrone va rejouer « Transylvanian Hunger » avec un orchestre symphonique « parce que quand même, ce son de cassette quoi »… une jacquerie est possible. J’exagère, je caricature, mais c’est sans doute le principal reproche qu’on peut faire à ce genre d’objet : « à quoi bon ? ». Donc certes c’est beau, c’est bien, mais il y a forcément quelque chose qui gratte dans ce type d’approche de sa propre musique : au bout de dix ans de boulot, on se prend pour J.S. Bach et on interprète ses classiques non pas dans des versions alternatives, mais comme des versions « avec plus de pépéttes ». Parce que ce qui plait dans les « unplugged », les versions instrumentales, ou encore les albums de remixes ce sont bien les approches « alternatives » de chansons déjà bien gaulées, triées, repensées, c’est ce travail de retape ou de déconstruction qu’on savoure, enfin, quand c’est bien foutu. Ici, c’est touche Repeat, avec injection de botox dans les guitares, la batterie, comme l’impression que le groupe s’est reformé avec des réplicants portant des masques d'Harrison Ford septuagénaire. Pourquoi ? Mais pourquuuoooooi. J’ouvre le livret, je suis avide de réponses. Et je lis « on a fait ça pour nous, vous pouvez penser tout ce que vous voulez de ce qu’on fait, nous on sait ce qu’on fait hein oh hé bon. On a refait ce disque parce que la première version ne nous plaisait pas. Point. à. la. ligne.». OK. Euh... OK. Donc, c’est un disque qui est très agréable à écouter, mais ayant en tête tout ce que je viens d’écrire, je peux difficilement me hisser au-dessus d’un gros majeur… euh d’un gros doigt, d'un gros droit, non, d’un GROS TROIS. Voilà. Bien.

note       Publiée le vendredi 11 mars 2016

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Pas inintéressant, certains arrangements sont pas mal, mais quand je veux écouter Stormblast, je réécoute la première édition. Conclusion? Globalement inutile!

    Note donnée au disque :       
    Richter Envoyez un message privé àRichter

    Aucun intérêt de réenregistrer Stormblast !

    Note donnée au disque :       
    Dead26 Envoyez un message privé àDead26

    Version approuvée par l’infâme Dimmu Burger ??? Inutile et poussif comme à son habitude. Là il n’est pas question du majeur mais plutôt du poing.... (jusqu’au coude)

    Note donnée au disque :