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Septic Tank › The Slaughter
- 2013 • MCR Company MCR-266 • 1 LP 33 tours
vinyl 45t • 4 titres • 06:51 min
- 1Fatal Eclipse02:18
- 2Forest of Bones01:08
- 3Grotesque Cavalry of Mankind00:59
- 4The Slaughter02:26
informations
Ecrit, enregistré, mixé et masterisé par Jaime Gomez Arellano, assisté par Donato Panaccio en une après-midi à l'Orgone Studio, High Barnet (Royaume-Uni) le 4 octobre 2012.
Première édition en 2013, réédité ensuite par le même label suite à une erreur de pressage.
line up
Lee Dorrian (voix), Gaz Jennings (guitare), Jaime Gómez Arellano (batterie), Scott Carlson (basse)
chronique
Voici Septic Tank ! Fondé en 1994, ceci est un faux supergroupe, car, apparemment, ce side-project vieux crust vieux metal Cathedralo-Repulsionnesque n'a existé que pour s'amuser deux minutes, les protagonistes officiant ici n'ayant donné qu'un concert il y a deux ans, et ne donnant point trop de nouvelles suite à la publication de cet EP. Enregistré en une après-midi, dégageant une sonorité bien crue dûe à cet enregistrement à l'arrache (bien voulu je pense), l'objet chroniqué oscillera entre parties lentes et moments rapides un peu grind à la Repulsion (fracas et son qui grésille), avec un clin d’œil appuyé à Discharge sur ce "Grotesque Cavalry of Mankind", morceau rappelant très fort "The Nightmare Continues" si vous voyez c'que j'veux dire. Le tout est superbement soutenu par notre Lee Dorrian du-vortex-violet-de-la-sorcière-de-la-montagne-de-minuit qui abusera de ses célèbres onomatopées rock and roll demon. Le disque se termine sur un morceau mini-doom avec encore de beaux "BWWOUUU" exprimés par Dorrian : ce "The Slaughter" sera le morceau le plus fond du caniveau de la doomitude punkoïde le nez dans les déchets, un peu comme le "Graveyard Slut" l'était pour ces autres vieux de la vieille de Darkthrone. Conclusion : cet EP est jouissif malgré sa petite durée et donne à revoir aujourd'hui le côté grind / crust de Lee Dorrian dont la voix me semble joliment poncée par le temps et la belle vie. Ce petit disque donne aussi envie de boire et de se coudre des patches. Et ça, c'est important.
note Publiée le samedi 25 avril 2015
Dans le même esprit, Rastignac vous recommande...
Discharge
Hear nothing see nothing say nothing
un peu de ci
Celtic Frost
Morbid tales
carrément d'ça
Repulsion
Horrified
et puis si vous voulez écouter la basse de Carlson dans son habitat naturel
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commentaires
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- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
C'est amusant combien la musique crustistante, surtout quand elle est jouée par des Grands Anciens comme Dorrian ou Fenriz, me paraît vachement réactionnaire. Mais tellement cool. Réacool.