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Enregistré au studio Abyss en novembre 1999 par Peter Tätgren. Produit par Peter Tätgren et Galder.
Galder (voix, guitares lead, synthés), Jardar (guitares lead), Tjodalv (batterie), Memnoch (Basse) ; Grimar (Batterie)
On l’avait oublié mais cet album au titre soudain si pertinent est là pour nous le rappeler : OMC, au départ, était un groupe de black metal (sympho… certes). Difficile de renouveler ses chroniques lorsqu’on fait l’intégrale d’un groupe aussi inscrit dans une ligne directrice. Donc on y retourne : patte mélodique reconnaissable entre mille, volonté de riffs rythmés et thrashisants, couleurs heavy, et toujours cette ambiance sombre et cynique… grostesque. Depuis le précédent album, Galder a encore affiné et enrichi son travail des claviers, leads à l’occasion, et qui sortent du cadre de l’ornementation sophistiquée pour devenir véritable composante essentielle de la musique et de son déroulement. L’inspiration est au beau fixe, la variété des climats, des systèmes et des rythmiques est plus remarquable que jamais, et la cohésion générale toujours aussi incontestable. Mais dans «Revelation 666» Galder revient indiscutablement au black metal et à la furie. «In black endless…», «Unholy vivid innocence», «Passage to pandemonium», entre autres, sont traversés de passages blastiques surviolents, d’une noirceur extrême et furieuse, portés par une ampleur harmonique constante. Mais il y a aussi les merveilles heavy, l’ajout de chœurs féminins qui relèvent tour à tour de la folie d’enfants tarés lorsqu’ils reprennent le riff malade du sublime «Phantoms of mortem tales», et des voiles angevins en soutien d’un Galder plus haineux et profond que jamais, comme dans «World expiration» pour ne citer que ça. C’est de plus en plus mature, fin, riche et personnel, et c’est à nouveau black metal. La folie des arrangements, l’ampleur, la puissance et la vitesse de certains passages s’inscrivent dignement dans les pluies mélodiques et furieuses de Obtained Enslavement. Et par instants, on presque envie de parler de brutal sympho… (Into silence embrace…). Très varié, mais aussi très cohérent. Noir, noir, noir… mille et un sons… 8 grandes réussites mélodiques et harmoniques. Pour moi, sans hésiter, le meilleur OMC, et l’alternative parfaite au manque d’âme et de profondeur d’un «Puritanical…».
note Publiée le dimanche 16 juin 2002
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