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Enregistré et mixé en novembre et décembre 1995 au studio 3, Norvège. Produit par Old man’s child et Tom Sennerud. Enregistré par Tom Sennerud.
Gonde (basse et chœurs), Jardar (guitares lead et rythmique), Tjodalv (batterie), Grusom (Vocaux, guitares lead, rythmiques et acoustiques, synthés )
Musiciens additionnels : Torill Snyen (voix féminines), Richard Wilkstrand (Guitare classique sur 5 et 6)
Le premier album de Grusom/Galder montre que le bonhomme a un style, mais si fort qu’il le cherche encore un peu. «In the shades of life», leur premier EP de 1994 nous avait d’ailleurs prévenu. «Born of the Flickering» est plus cru que son petit prédécesseur. Le son et la relative sobriété des arrangements sur certains passages lui confère un voile général plus purement black. Les compositions sont entièrement basées sur les mélodies, aux guitares, et le clavier est plus rare que dans la suite de la discographie, sinon par de larges nappes profondes lors des passages plus aériens ou grandiloquents. Claviers secondaires mais incontestables ; la guitare acoustique est, elle aussi, bien présente et enrichit fort heureusement la palette sonore : ponts acoustiques, arrangements, riffs ou simple effet, l’instrument amène sa couleur et sa texture à une musique encore très brute. La basse, au son rond mais claquant, est mixée très en avant et imprègne fortement l’ensemble : la production encore roots cherche néanmoins l’épaisseur à venir. Tout cela est simplement construit, sans grand génie, toujours inspiré néanmoins, et déjà varié dans les rythmiques : blasts bien sûr, mais aussi heavy, thrash, death par pointe. Les morceaux se présentent donc comme des ensembles de passages bien trouvés, variés et bien enchaînés. C’est narratif, tour à tour épique, puissant, mélancolique et atmosphérique. … la noirceur d’un blast plombé d’un riff rapide, la lourdeur d’une batterie heavy/doom sur laquelle les accords de guitares ravissent par leur ampleur, un break instrumental, lent et acoustique… des chœurs victorieux… des solii limpides et heavy… des accélérations thrashisantes. Quant à la voix de Galder, moi, j’adore… sombre et misanthrope, elle est encore assez primitivement produite sur ce disque, assez approximative dans son placement et se charge ainsi de reflets presque «Attilesque», ce qui sied plutôt bien à ce premier album, déjà souple et rond, mais encore agréablement primitif. Les vocaux d’Aldrahn ne sont ni mieux ni moins bien, ils sont à leur place, comme Galder l’aurait été si il avait tout vocalisé tout seul, comme il le fera par la suite. Noire, assez violente et étouffante, mais d’abord mélodique, l’atmosphère générale et particulière que dégage le groupe est fortement liée à la patte de Galder, que l’on identifie tout de suite, et qui dominera l’ensemble de ses albums. Une véritable inclination stylistique qui porte aussi bien sur les mélodies proprements dites que sur le rythme et les syncopes qui les régissent ; si, dans ce premier LP, Grusom compose encore des riffs en pures doubles croches, on le sent désireux de les définir de plus en plus par des accents, de les constituer autant dynamiquement, que mélodiquement. «The pagan prosperty» à suivre suit tellement cette logique qu’il relèvera plus du heavy et du thrash que du black. Ici, le tout est encore trop liée à la volonté de vitesse et de violence noire, et cette variété dynamique, qui va donner au groupe toute sa dimension, lui manque encore. Une note bien sèche, à remettre dans la perpective de la carrière à suivre, mais déjà un album franchement recommandable.
note Publiée le dimanche 9 juin 2002
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tiens, je l'avais ce cd. il m'avait puissement emmerdé à l'époque, mais je testerais bien les suivants.