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Old Man's Child › In defiance of existence

9 titres - 39:44 min

  • 1/Felonies of the christian age 5.48
  • 2/ Agony of fallen grace 4.28
  • 3/ Black seeds on virgin soil 4.57
  • 4/ In defiance of existence 4.56
  • 5/ Sacrifice of vengeance 4.31
  • 6/ The soul receiver 4.31
  • 7/ In quest of enigmatic dreams 0.52
  • 8/ The underworld domains 4.48
  • 9/ Life depraved 4.49

informations

Produit par Galder. Ingénieurs : Fredrik Nordstrom, Patrick J. et Arnold Lindberg. Enregistré et mixé au studio Fredman avril-juillet 2002.

line up

Nicholas Barker (batterie), Galder (voix, guitares lead et acoustiques, basse, claviers), Jardar (guitares lead et acoustiques)

chronique

  • black/thrash metal symphonique

Dès les premières secondes pas de doute : c’est bien un album de Old man’s child. Non, Galder n’a pas décidé de remettre ses pendules à zéro, de repartir d’on ne sait où, mais bien au contraire de continuer son bonhomme de chemin, en affinant sa musique à mesure de l’âge et des rencontres. Ainsi, la plus grande singularité de cet album se situe dans le son du Fredman et dans le jeu de Barker, deux transfuges de Dimmu Borgir. Point de vue inspiration : elle est toujours là, reconnaissable entre mille. Le black metal, la rapidité et la noirceur qui avaient fait leur retour dans «Revelation 666» ne sont pas repartis, loin de là ; les compositions enchaînent les blasts et les fureurs, les riffs d’apocalypse transportés par le vent de claviers de plus en plus amples, tout cela également rythmés de ces fameux riffs thrashy pathétiques et pêchus dont Galder a vraiment le secret. «Felonies… » présente sans ambiguïté le nouvel album : un son plus technique, mais niveau compo : rien à dire, sinon que l’on s’affine encore un peu et enrichit ses ambiances, mais une batterie décidément bien mécanique, malgré les innombrables petites splashs par lesquelles Barker pense peut-être se rapprocher de son idole Neal Peart, produite sur une seule ligne : grosse caisse, toms et caisse claire ayant strictement la même dynamique et faisant que, quel que soit le rythme, finalement, on a surtout l’impression d’une batterie faite à la mitraillette. «Agony… », «Black seeds… », «Sacrifice… », «Life depraved», entre autres, sont autant de titres accrocheurs, efficaces, riches d’idées et de bien beaux arrangements de synthés. Chaque titre contient son ou ses riffs qui marchent, font serrer les dents, et l’ampleur harmonique sombre de l’album est parfaitement servie et renforcée par des claviers en progression constante à mesure des albums, tant du point de vue de la qualité et beauté des sons que de celles des arrangements. De plus en plus riche, de plus en plus sophistiquée, de plus en plus technique, de plus en plus grandiose, la musique de Galder perd tout de même ici un peu de son âme, et il faut y voir le syndrome Fredman (auquel certains comme Septic Flesh savent tout de même échapper). L’album souffre aussi de certaines de ses structures : toujours simple, Galder décide pourtant de mettre de plus en plus de plans dans ses morceaux et ne semble pas se soucier de construire ses pièces comme répondant à une véritable logique globale ; les structures semblent ainsi parfois un peu spontanée : un riff, un autre, un passage, le premier riff réinterprété, un autre passage, retour au deuxième riff, fin différente… et tout cela sans véritable recherche dans les transitions. Bref, comme d’habitude depuis «Ill natured…», Old man’s child fait du bon, offre à de nombreuses reprises du très très bon : jouissif, prenant, trippant, efficace, ample… mais, comme d’habitude, il n’atteint pas l’exceptionnel. La suite logique de la carrière de Galder : du chaudement recommandable, donc.

note       Publiée le lundi 17 mars 2003

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Note moyenne        14 votes

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romano666 Envoyez un message privé àromano666
pas mal..."The Soul Receiver" et les deux premiers titres m'ont bien emballés!
animatronic Envoyez un message privé àanimatronic
tout est arrangé impeccablement et le niveau technique est assez élévé, logique quand on voit l'expérience de galder et barker. par contre ça manque d'atmosphères, et d'efficacité sur les derniers titres. album très bon malgré ces quelques inégalité, Vermin le petit dernier va par contre rectifier le tir tout en restant "rentre dedans"
Icare Envoyez un message privé àIcare
ouais, vrmt pas mal ce Cd... c juste dommage ke la prod soit un peu plate je trouve, les differents instruments ne ressortent pas vrmt ( la batterie est vrmt trop en retrait et le synthé trop en avant)... Et puis pareil, je suis pas trop fan de la voix... M'enfin je suis pointilleux la hein, ca reste melodique et accrocheur a souhait...
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Anomaly Envoyez un message privé àAnomaly
franchement très sympa comme album. des riffs qui accrochent et un jeu de batterie super ; comme si on pouvait s'attendre à autre chose avec Nicholas Barker derrière la batterie !
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obscurcisromancia Envoyez un message privé àobscurcisromancia
Avec Nick à la batterie bien sur c'est toujours un drum parfait et lambiance des claviers est énorme mon préféré avec pagan jusqau présent
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