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Razor › Open Hostility

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Membre Note Date
metalgrave      samedi 18 septembre 2021 - 23:24

cd • 12 titres • 37:18 min

  • 1In Protest
  • 2Sucker For Punishment
  • 3Bad Vibrations
  • 4Road Gunner
  • 5Cheers
  • 6Red Money
  • 7Free Lunch
  • 8Iron Legions
  • 9Mental Torture
  • 10Psychopath
  • 11I Disagree
  • 12End Of The War

informations

line up

Bob Reid (chant), John Armstrong (basse), Dave Carlo (guitares)

chronique

Foutre de borne d'incendie, mais il est encore plus urbain que Shotgun Justice, ce Open Hostility ! C'est indéniable - même si ça se joue à des détails et des saveurs, bref des - hem - reliefs. Il a surtout un sérieux côté "en marcel" et pissed-off, ce Razor-là, et je dois avouer que ça m'avait pas autant piqué au premier contact que maintenant avec une vue plus globale et avec recul de leur disco ! Du Razor indéniablement typé hardcore, donc punk. C'est sans doute dû à l'autre gueuleur, le successeur du "chien de berger" McLaren qui ici se déploie pleinement dans son rôle : le vilain et chauve Bob Reid, qui lui tient plus du bull terrier usagé dans les sous-sols, avec son larynx passé au papier à poncer grain 40 et ses invectives de loubard, ses ricanements de tocard, sa... sa menace, tout simplement. Vas-y Bob, pète-leur la gueule ! On est loin du cintré de Vio-lence, mais on est dans le même décor, celui de Carnivore ou de Poison Idea, ce décor gris de parpaings et d'asphalte propice à la Vengeance du Juste. Shotgun Justice et moi c'est une affaire de vécu, mais Open Hostility est aussi bon, plus carré et secos, malgré (ou à cause ?) que ces pouilleux aient poussé le vice du trio jusqu'à programmer une boîte à rythme... ouais ben, c'est toujours mieux que de se ramollir pour alpaguer un public plus large, moi j'dis, pis ça gêne pas, la batterie a jamais été leur point fort, autant qu'elle soit pas humaine, ça rajoute au côté urbain. Les riffs eux ne pètent pas plus haut que leur derche ni plus bas que les rotules : ils scient juste des canons tranquillou sur le bord de l'établi, zonent entre les buildings comme la menace. Vous y rajoutez des bruits de cannettes vides à la place des fusils, et c'est banco. Caractère punk et urbain encore plus affirmé, définitivement...la pochette, encore une fois, dit tout du contenu. Ajoutons ses paroles parfaitement intelligibles de Reid, articulées et socialement concernées, jusqu'à ces refrains aussi nets qu'une insulte en bagnole. Razor ont définitivement viré street et ça le fait. Et de leur thrash, ils ont définitivement jarreté ce qu'il restait de heavy à bikers. Les canadiens ont eu affaire aux flics ou je sais pas, mais leur thrash a désormais cette petite moue de mépris à la gueule, ce petit rictus aigre, cette volonté chauve de punir. Sur Open Hostility, les voilà qui déboulent au commissariat avec une brique dans chaque main...et la ferme intention de ne rien construire.

note       Publiée le samedi 22 février 2014

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    commentaires

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    metalgrave Envoyez un message privé àmetalgrave

    très bon aussi celui ci , malgré une batterie programmée qui ne porte en aucun cas préjudice

    Note donnée au disque :       
    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Une p'tite cigale-melba ?

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    @Potters : Je vais pas te ressortir ce que disait Desproges dans un de ses sketchs sur le pastis ainsi que sur la pétanque et sa région, mais c'est à peu près ce que j'en pense.

    eric burden Envoyez un message privé àeric burden

    je ne suis pas du sud désolé; mais je dirais que porter le marcel avec son bide a biere plutot avec les pectos je ne tenterai pas avant d'avoir bien dépassé la cinquantaine.

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    si tu fréquentais plus assidument les terrains de pétanque, tu saurais qu'il n'est nul besoin d'être baraqué pour porter le marcel. c'est un peu comme refuser de prendre un pastis sous prétexte que t'as pas soif.