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T. Rex › The slider

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Membre Note Date
taliesin      jeudi 1 juin 2023 - 20:19
nowyouknow      lundi 17 décembre 2018 - 13:23
Nicko      dimanche 13 octobre 2013 - 17:01
Kissthecatconcept      mercredi 17 février 2021 - 16:25
fc      vendredi 18 octobre 2013 - 20:24
cyprine      samedi 30 novembre 2013 - 11:20
Chris      mardi 19 avril 2022 - 09:29

cd • 13 titres • 43:55 min

  • 1Metal guru02:25
  • 2Mystic lady03:09
  • 3Rock on03:26
  • 4The slider03:22
  • 5Baby boomerang02:17
  • 6Spaceball ricochet03:37
  • 7Buick mackane03:31
  • 8Telegram Sam03:42
  • 9Rabbit fighter03:55
  • 10Baby strange03:03
  • 11Ballrooms of Mars04:09
  • 12Chariot choogle02:45
  • 13Main man04:14

informations

Enregistré au Château d'Hérouville à Paris et aux Rosenberg Studios à Copenhague en mars et avril 1972

Photos de pochette par Ringo Starr

line up

Marc Bolan (chant, guitares), Steve Currie (basse), Mickey Finn (percussions, chant), Bill Legend (batterie)

Musiciens additionnels : Howard Kaylan (chant), Tony Visconti (arrangements des cordes), Mark Volman (chant)

chronique

  • glam-rock

Quand on sort un disque aussi fabuleux qu'"Electric warrior", le plus difficile est de rebondir et de lui donner un successeur. Nombre d'artistes ayant sorti un chef d'oeuvre se sont cassés les dents quand il a fallu enregistrer l'album suivant. Et parfois, le successeur réussit sa tâche. Le plus souvent, c'est lorsque l'artiste a trouvé sa personnalité, qu'il est toujours inspiré et qu'il confirme dans le même style que le chef d'oeuvre. Et bien, ce coup-ci, je n'y croyais pas et pourtant, je me suis à nouveau fait avoir par Marc Bolan. Il a effectivement réussi à confirmer dans son style si personnel. Et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. Les premières écoutes m'ont bien montré qu'il n'avait rien perdu de ses qualités mélodiques, mais de là à surpasser "Electric warrior", il y avait un pas. Sans aller jusqu'à dire qu'il le supplante, l'album contient des monuments impressionnants. Les 4 premiers titres auraient sans aucun problème pu s'insérer dans le précédent disque. On retrouve la même créativité, ce même chant captivant, ses chœurs démentiels (toute la réussite de "Rock on" se joue là-dessus), une guitare à la Mick Ronson, rappelant bien évidemment David Bowie, et un groove endiablé. Et la suite, même si elle reste parfois inégale (je ne suis pas spécialement fan de "Baby boomerang"ou "Buick mackane"), elle propose toujours des morceaux de haute volée là où justement on se disait que ce disque pourrait être moins bon. "Telegram Sam" est ultra-entêtante, dans le même style que "Bang a gong", et la fin de l'album est exceptionnelle. "Chariot choogle", rappelant le "Rip off" du précédent disque, propose une rythmique de plomb avec notamment des violoncelles comme jamais je n'en avais entendu (merci Tony Visconti !) !! Marc Bolan est encore une fois magnétique, chaud, que dis-je, brûlant ! On retrouve toute l'originalité et la diversité qui a fait le succès d'"Electric warrior" et toujours, toujours, cette inventivité et cette inspiration qui, même 40 ans plus tard, reste toujours aussi rafraîchissante. Parce qu'il n'y a pas à dire, même si ce style a été vu en long, en large et en travers, en découvrant ce disque en 2013, on reste encore à genou devant cette facilité à sortir des chansons qui paraissent si évidentes et qui pourtant font mouche à tous les coups. La musique n'est pas complexe du tout, on pourrait croire que ce genre de chansons pop/rock vieillirait mal et pourtant, c'est l'inverse qu'on observe, notamment à l'aide d'une production précise et minutieuse, ne laissant rien au hasard. On entend parfaitement les ajouts de percussions, de cordes et autres éléments qui donnent toute sa profondeur à la musique du groupe. Et mine de rien, ce sont ces éléments qui permettent à la musique d'être aussi prenante et intense. Pas la peine d'en mettre des tonnes, cet album est un véritable chef d'oeuvre de glam-rock et il permet à T. Rex de se placer au niveau des artistes les plus influents des années 70.

note       Publiée le dimanche 13 octobre 2013

chronique

  • glam rock diamond

"One and two and bobbly bobbly boo boo, yeah! Je t'ai vu descendre le boulevard en 1ère, baby, tes vitres baissées sur ton corps en acajou, ta table bombée en érable, ta touche en Richlite, et ouuuuh, tes repères blocs en nacre, mmmmmmmhyeah". C'est un peu le message profond que veut faire passer Marc Bolan à ses jeunes et très moites fans féminines sur ce 1er album post-célébrité mondiale. Tout ce disque n'est au fond qu'une ode à sa guitare, allégorie féminine au même titre que les grosses berlines (comme sur Cadillac, un superbe inédit, face B de Metal Guru, présent sur les versions cd) dans la mythologie très personnelle de l'artiste. Combien de songwriters auront bâti un univers aussi riche et inimitable avec quelques accords et de la poésie somme toute assez minimaliste ? Ce qui rend T-Rex immortel, c'est quand cet univers post-psyché rencontre la maestria de Tony Visconti, artisan de ces chœurs plus présents qu'auparavant, toujours assurés par les impayables Flo & Eddie. En résulte un album plus homogène : si Electric Warrior était un hot rod ultra-réactif et racé, Slider est une somptueuse cylindrée au châssis lourd et au moteur ronronnant comme un chat du Cheshire. Peut-être plus encore qu'un Electric Warrior encore chafouin et bohème, voire fauché, ce 3ème album déborde d'une sensualité féline toutes griffes dehors, à l'image d'un Baby Strange qui frôle le tube pop d'une main de velours gracile et experte... Tout emprunt de son innocence hippie et de ses références beatnik (Dylan et Lennon, cités toutes les 2 lignes, mais aussi Pasolini, ou plutôt le "Crapaud-Pasolini"), Bolan n'en empoigne pas moins fermement les stupendieuses seventies, lui qui surfe à présent sur une T-Rextasy contrastant violemment avec ses années de vaches maigres, pendant le swingin london. Parfois, cette sensualité devient même mélancolique, comme sur ce Ballroom of Mars au texte incertain (allusion à son rival Bowie en train de le doubler sur la droite ?) et à l'ambiance de slow sculpté comme des ailes de papillon. Et puis parfois, la musique cède aux tourneries de riffs glam-boogie, dévalant les sillons goudronnés à 33 tours minutes, telles des roues aux jantes éblouissantes, le long de rues bordées de violoncelles (omniprésents) et de nappes de bois luxueuses (Rock On et son développement romanesque, l'air de rien). La chanson-titre, qui suit, impressionne par sa grandeur dans la décadence : une élégance distante qui habille un midtempo alliant à merveille l'aspect baladin typique de Bolan à sa face plus électrique. Les arrangements et orchestrations sont d'une classe suprême et n'ont rien à envier à du Vannier ou du Michel Colombier, c'est dit ! Son altesse boogissime Bolan ne garde pas longtemps sa contenance, et bascule vite dans l'infernale fonderie qu'est Buick McKane, folie de groove à la guitare doublée de violoncelle, appuyant encore plus l'attaque binaire du titre, façon disco mais 2 ans avant et en rock'n'roll, bien sûr. Avec l'inhumainement chaloupé Chariot Choogle (tout simplement irrésistible), ce sont les deux perles de heavy-boogie de cet album, qui se clôt sur le slow triomphaliste MainMan, où Bolan parle carrément de lui à la 3ème personne, tout comme Metal Guru et Telegram Sam l'auto-glorifiaient par les oreilles de ses fans transis, collées aux transistors. Bowie, admiratif de la créativité unique de T-Rex, nommera sa compagnie de management MainMan en hommage à ce titre, ce qui ne lui portera pas chance... En attendant, The Slider est tout aussi indispensable que son prédécesseur, illustrant juste la fine nuance entre le génie pur et un album "seulement" fabuleux. Un des disques les plus magiques et entraînants des 70's.

note       Publiée le vendredi 18 octobre 2013

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Note moyenne        7 votes

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Un album que je trouve sympathique mais j'ai du mal à lui accoler le qualificatif de "chef d'oeuvre" qu'on lui attribue souvent. Ce qualificatif, je le réserve à Electric Warrior sans problème par contre.

nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

The Slider c'est la formule T-Rex à son apogée une deuxième fois. Sauf que là le groupe a pris de la confiance et ça se ressent. Je me suis jamais remis de la fontaine de jouvance qui ouvre l'album, des arrangements de violons sur le refrain de Rabbit Fighter, de la basse grondante du morceau éponyme... Un peu plus hard/explosif que le précédent et au moins aussi bon. En plus, pour une fois, les gros singles ayant précédé le disque SONT sur l'album contrairement à la moitié des titres emblématiques du groupe... Mais les B-Sides qu'on nous laisse en bonus restent très très sympas.

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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Et une kro de retrouvée ! Une ! :-)

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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très bientôt dit-il..... et une kro de perdue, une !

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Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

pas mal, pas mal.