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Jeffrey Koepper › LUMINOSITY
- 2009 • Air Space Records Air Space Records 004 • 1 CD digipack
9 titres - 74:00 min
- 1 Reflection (8:40)
- 2 Light And Truth (9:53)
- 3 Artifacts (5:17)
- 4 Winter Space (7:21)
- 5 Life Clock (7:25)
- 6 Emitter (7:20)
- 7 Transmission (11:06)
- 8 Dusk Till Dawn (10:23)
- 9 Rising Sun (6:04)
informations
line up
Jeffrey Koepper : Oberheim, Arp séquenceur, Moog, Mini Moog, PPG Wave, Emu, Prophet 5 Korg Wavestation et Roland Jupiter 4, 6 & 8
chronique
Luminosity marque une nouvelle approche musicale dans la carrière de Jeffrey Koepper. Plus ambiant, avec une belle profondeur atmosphérique, ce dernier opus du synthésiste américain démontre sa progression dans un univers musical capricieux. Comme sur ses œuvres antérieures JK utilise que de l’équipement analogique, mais cette fois-ci il explore un peu plus les frontières des atmosphères ténébreuses, un peu comme si l’homme aurait eu un besoin inné de se redéfinir.
De doux arpèges solitaires façonnent une étrange mélodie hypnotique en ouverture de Reflection. De fines percussions dessinent un rythme doux, sillonnant une romance nocturne fascinante et très introspective parmi des débris sonores réverbérants, rappelant l’œuvre de son mentor sur Reflections in Suspension du soporifique Structures from Silence. Light and Truth poursuit cette quête de réflexion nébuleuse avec un titre ambiant qui dégage des ondes sonores parcimonieuses. Ondes de songes d’une nuit de solitaire. Artifacts est une splendide ode ténébreuse à saveur TD des années Phaedra. Une mouvance mellotronnée capte l’imaginaire fantomatique qui se développe en une lente procession animée de percussions hypnotiquement lancinantes. Une merveilleuse flûte mellotronnée accompagne ce sombre cortège qui est un véritable petit bijou musical. Winter Space progresse lentement parmi des cercles sonores hypnotiques qui croissent dans une atmosphère irradiante de réverbérations et de lamentations intrigantes. De douces notes flottantes bercent cette nébulosité avec un doigté hésitant.
Life Clock est le berceau rythmique de Luminosity. Intro lourde et sombre qui languit dans un statisme caustique, le mouvement prend vie avec des accords secs qui traversent une sphéroïdale atmosphérique avec force, dégageant une mélodie synthétisée qui trempe dans une ambiance truffée d’effets sonores galactiques. Emitter accentue l’approche cadencée avec un synthé aux boucles harmonieuses, sur des accords sautillants et des percussions entraînantes. Transmission est LA pièce sur Luminosity. Titre au développement complexe, le tout débute dans une brumeuse nébulosité avant qu’une séquence lourde et circulaire n’encercle le mouvement, traçant un rythme hésitant qui se subdivise dans un carrousel séquencé très musical. Un très bon titre qui coalise atmosphère, rythme et mélodie dans un contexte alambiqué qui charme à la mesure de sa progression. De la belle musique, même avec une structure peu encline à une appréciation instantannée. Une rivière aux clapotis prismatiques ouvre le l’auguste Dusk Till Dawn. Ode sombre et spectrale, Dusk Till Dawn flotte dans une mer morte avec ses accords aux pulsations arythmiques et son mellotron aux ondes lugubres. Rising Sun ramène un fin rayonnement cadencé avec une approche séquentielle en cascade, façonnant une douce harmonie qui étale toute sa splendeur avec de belles strates synthétisées. Hypnotique et mélodieux, il clôture un album étrangement envoûtant où Jeffrey Koepper nous fait vibrer à la mesure de ses émotions.
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