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Ved Buens Ende › Coiled In Obscurity
- 2002 • Benighed Mirror Records 1 CD
13 titres - 75:36 min
- 01/ You That May Wither
- 02/ A Mask In The Mirror
- 03/ Carrier Of Wounds
- 04/ You That May Wither
- 05/ Intro
- 06/ A Mask In The Mirror
- 07/ I Sang For The Swans
- 08/ Den Saakalte
- 09/ It’s Magic
- 10/ Coiled In Wings
- 11/ Carrier Of Wounds
- 12/ You That May Wither
- 13/ Strange Calm
informations
Concert enregistré le 10 Mars 1995 à l’Astoria de Londres.
Les titres 01 à 04 sont issus de rehearsals ; les titres 05 à 12 sont le live à Londres ; le titre 13 est un titre comprenant uniquement Carl-Michael.
line up
Carl Michael Eide (Batterie / Chant), Vicotnik (guitares), Skoll (Basse), Simen (Chant), Sverd (Claviers)
chronique
- bootleg sublime
Tous les groupes cultes ont leur bootlegs - voici celui de Ved Buens Ende. Ici, rien à voir avec les millions de bootlegs rehearsals nazes et inutiles estampillés Mayhem au son pourri - cet objet est réellement intéressant et bien fait. En effet, il regroupe trois titres rehearsals de l'époque « Those Who Caress The Pale » («You That May Wither » est mystérieusement en double, dans deux versions quasi-identiques), un concert à l'Astoria de Londres (l'un des deux seuls que le groupe aie jamais faits), ainsi que le dernier titre jamais enregistré sous le nom de Ved Buens Ende avant leur courte reformation de 2006, « Strange Calm ». Les titres rehearsals ont un son correct mais pas de chant et ne sont pas réellement indispensables, mais le live est absolument terrible ! Dès l'intro malsaine (qui n’est autre que l’interlude chaotique ambient strident de « Remembrance Of The Things Past »), tu sens que l’expérience Ved Buens Ende en live a du être absolument traumatisante, quoique incomprise à en croire les incessants babillages des quelques anglais se trouvant autour de la source d’enregistrement, parlant en permanence pendant les morceaux, se moquant / riant même de la prestation des norvégiens en parodiant Simen à multiples reprises. Assez affligeant (et assez représentatif de l’opinion générale sur le groupe à l’époque, j’imagine), mais ayant au moins l’avantage de nous plonger totalement dans l’Astoria. Le son est pourri mais chouette, enregistré (j’imagine) sur la table de mixage – on distingue donc tout, y compris (heureusement) la basse de Skoll. Le line-up, vous l’aurez remarqué, est assez exceptionnel : on retrouve bien évidemment Carl-Michael (métronomique derrière sa batterie, un modèle de précision), Vicotnik et Skoll, accompagnés pour cette micro tournée de Sverd (aka la tête pensante de feu Arcturus, se faisant ici extrêmement discret – j’ai du mal à distinguer la moindre de note de clavier ni même son intérêt dans les compos de VBE, mais passons) et de Simen (futur Dimmu Borgir / Borknagar / Arcturus, inutile de le présenter) qui nous livre ici une prestation magistrale, retranscrivant à sa manière les sublimes vocalises de Carl Michael – plus aigu, plus théâtral, plus puissant, absolument magnifique. La setlist est terrible – “A Mask In The Mirror” issue de « Those Who Caress The Pale », puis six titres de « Written In Waters », dont mes deux préférés (« Den Saakalte » et « Coiled In Wings »). Pas de vrais pains – peut-être un Vicotnik parfois quelque peu désaccordé, mais n’en sonnant qu’encore plus étrange ; l’Âme de Ved Buens Ende est bel et bien présente, pour notre plus grand plaisir. A défaut de vivre ça en chair et en os un jour (tous les futiles espoirs de l’an dernier ayant été littéralement piétinés lors du dernier split en date), ce bootleg nous laisse entrapercevoir ce que nous ne verrons jamais : un concert hypnotique, empli d’une magie dissonante et triste que seul un groupe comme Ved Buens Ende a pu exprimer dans du black metal. De la beauté sale à l’état pur… « Strange Calm » achève de rendre ce bootleg indispensable, continuité de ce qu’à pu être Aura Noir à l’origine (dans la première démo) et prémisse de ce que sera Virus des années plus tard : un Ved Buens Ende uniquement Czral-ien, Carl-Michael s’occupant ici de l’enregistrement (au quatre pistes), de la batterie (dans son style habituel – hypnotique, jazzy, personnel), du chant et de la guitare. Sorte de jonction entre « Written In Waters » et Virus – gardant la structure Ved Buens Endienne classique “le calme avant la tempête“ (intro hypnotique et magique, puis explosion black metallique), mais l’enrichissant d’harmonisations encore plus sales et Voivodiennes tout en étant encore plus belles – comme elles le seront dans « Carheart ». Le Virus actuel reprendra d’ailleurs visiblement ce titre dans son prochain opus sous le nom de « Stranger Calm » - une pré version est disponible sur le myspace de Ved Buens Ende. « Coiled In Obscurity » est donc un bootleg incontournable pour tous ceux qui ont apprécié ce groupe hors normes qu’était VBE, testament boueux mais exhaustif, bouclant la boucle. L’objet est bien sûr introuvable, mais facilement écoutable via la toile – inutile de vous faire un dessin…
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- Spektr › Envoyez un message privé àSpektr
- Je l'ai ! Je l'ai ! Rahhh bon sang ça devait être tellement bon ce concert ! ça fait rêver !
- Note donnée au disque :
- arckanum › Envoyez un message privé àarckanum
- Il me le faut ! Il me le faut !!
- saïmone › Envoyez un message privé àsaïmone
- Groupie