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Blue Öyster Cult › Blue Öyster Cult
vos commentaires
- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé à GrahamBondSwing...
Absent de mon top 1972 de manière incompréhensible, on va réparer cette erreur tout de suite, ça suppose de sacrifier le Floyd mais bon...
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- stickgrozeil › Envoyez un message privé à stickgrozeil...
comment passer à côté d'un album dont un titre - étarnge - s'appelle "She's as beautiful as a Foot" :-D Bon, en dehors de ce titre assez fabuleux, il y a quelques pépites dont la ballade Then came the last days of may, imparable! Et puis, cette pochette... raaaah, mais quel groupe!
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- boumbastik › Envoyez un message privé à boumbastik...
Étrange, bizarre, insaisissable, "tarabiscoté sans être progressif". C'est tout ça (plus d'autres trucs) qui rend ce groupe "cool as death". Illustration : l'enchaînement Scream --> She's as beautiful as a Foot.
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- zugal21 › Envoyez un message privé à zugal21...
Pour l'originalité je plussoie à fond .... Mais ça fait partie de ce qui me le rend étrange... Et cette ( superbe ) pochette ...
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- Rikkit › Envoyez un message privé à Rikkit...
Marrant, effet totalement inverse, c’est le seul pendant un très long moment que je comprenais du groupe. Skeud assez original dans le style pour l’époque J’ai toujours trouvé.
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- zugal21 › Envoyez un message privé à zugal21...
Je possède ce disque depuis des décennies. Il continue à m'échapper . Je ne le comprends pas ...
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- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
Ah oui, ça c'est une autre question, et en général c'est vrai qu'on en conclut qu'on sait pas trop, pourquoi en fait non. Dans un sens ça me le fait pour Radiohead (hormis The Bends que j'aime bien mais pas "de ouf" non-plus, c'est un bon truc rock à mélodies quoi ; le reste ça se finit toujours assez vite en "ouais, classe c'est vrai, y'a des idées et puis c'est ah, mmm oui, c'zzzzzzzz"). Ça m'a longtemps fait ça avec Primal Scream, aussi - que là je pouvais carrément pas encadrer, longtemps... Jusqu'à ce que via un copain (qui en a passé un morceau sur Bagarre Générale) je découvre XTRMNTR et sa prod signée Kevin Shields. (Mais donc oui... Pour certains groupes ça reste du "bon ben tant pis" jusqu'au bout hein... C'est comme ça).
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- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
Ben je peux même pas dire ça vu ce que j'en connais, qui m'a jamais donné envie d'aller voir plus loin. Mais en fait je pense que ça pose une autre question qui sans doute m'intéresse plus que le groupe lui-même, c'est pourquoi il y a des trucs qu'on aimerait aimer plus qu'on les aime (ou qu'on aimerait aimer mais en fait on aime pas) ? Cet album c'est un cas typique. Alors qu'il y a plein de trucs qu'on se contrebranle de pas aimer plus que ça (dans mon cas Deep Purple par exemple). Pour pleins de raisons je me dis, "ah tiens BöC vraiment ça doit être pour moi" et puis... et à la limite ça m'emmerde de pas aimer cet album plus que ça. Bizarre.
- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
"Je pense qu'une conclusion s'impose : en fait ce groupe, t'aimes pas trop". (Enfin... ce disque ouais, surtout, pour le moment).
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- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
Oh putain le plagiat ! Ca m'avait même pas frappé alors que j'ai réécouté du Sab en boucle ces dernières semaines ! C'est dire si je trouve leur son tiède pour ne pas avoir reconnu un truc aussi évident ! Faut pas me faire un blind plagiat, je serais nullissime. Tiens bah maintenant que tu le dis j'entends en effet aussi Deep Purple à la fin du même morceau. P'tête qu'inconsciemment ça joue en fait, ce côté "déjà entendu ailleurs mais tellement plus puissant", qui laisse cette impression de tiédeur, sans compter qu'un truc dont j'ai pas parlé c'est que le vocaliste a pas une personnalité de ouf non plus.
- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
Euh, pour le Sabb : je disais ça parce que le riff de Cities on Flame est nettement repris sur celui de The Wizard hein... On est d'accord, sinon, que ça sonne pas pareil pour autant ! (Et toujours pas convaincu non-plus sur le côté Television de Last Days of May - qui est celle qui te fait penser à Neil Young, toi, tiens... Moi pas trop, non-plus hein, sur ce coup, eh eh...).
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- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
Oui, je sais encore différencier les états-d'amérique, ah ah, ce que je veux dire c'est que ça sonne clairement ricain, quoi. D'ailleurs j'entends pas du tout de Sab là-dedans mais alors du tout, c'est tellement trop soft et ciselé de (presque) partout. Après, honnêtement, en checkant les paroles de quelques titres, parlons franchement, y a quand même pas de quoi se relever la nuit non plus. Je pense qu'on les accuse d'être plus subtils qu'ils ne cherchent à l'être là. Quant à la comparaison avec Television, l'ami Dariev pousse vraiment mémé dans les orties, même si je vois ce qu'il veut dire. Après voilà, les trois premiers morceaux sont excellents (c'est le troisième qui m'évoque Neil), j'aime beaucoup le dyptique Screams/She's beautiful as a foot (ce titre à la con digne des Flaming lips !). Et les pochettes sont superbes, largement au-dessus de la moyenne. J'essaierai bien le fameux Secret Treaties un jour, l'expérience Hawkwind m'a dit qu'il ne fallait jamais s'arrêter à la première station.
- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
Bah voui (N°6), "américanité", mais deux qu'en sont pas pareil - New York New York et Jackjsonville Floride... On est bien d'accord que Skynyrd c'est plus "sincère", que ça joue pas sur le tableau ironie/distance, bien au contraire. (Sans être le truc bourrin-pécore à quoi on les ramène parfois hein... Skynyrd ça joue fin, en vrai, en plus de fort).
Après, les paroles... Déjà on s'en branle que ce soit dans le canon ou pas de les écouter "dans le hardrock" (on se rappellera aussi que c'est un "argument" souvent sorti dans le sens contraire par le Jean-Mi à t-shirt BornToBeJOhnnyWild à loup pour chier sur sur Talking Heads ou Television ou d'autres... "Mgnwais mais on s'en fout des paroles gnagnagna balance du riff vous faites chier les intellos"). Et surtout : ce que je voulais dire c'est pour moi avec le recul, aux écoutes suivantes, ça m'a rendu le morceau cool qu'ils y aient collées des paroles aussi "Douceur de Vivre", avec derrière le riff pompé au Sabb etc. Je trouve que comme ça il marche AUTANT pris au degrés "c'est du gros rock ballot" que "c'est des malins derrière". Et je pense qu'eux la jouaient en même temps des deux manières, hein. (C'est à dire qu'ils étaient plus finauds qu'ils avaient l'air mais que pour autant ils y croyaient, ils étaient bien dans leur trip particulier).
Ceci-dit comme Raven : je comprends très bien que ça puisse faire PLOF chez certains. Comme Deep Purple par exemple - groupe qui me laisse la plupart du temps froid, pour ma part, même les tous-débuts, disons que je peux bien aimer des morceaux isolés mais qu'écouter tout un album va vite me barber. Et pour des raisons proches de celles que tu énumères pour le BöC, d'ailleurs : "sophistiqué" mais pas trop, bourrin mais pas trop, lourd mais pas trop (ça peut même sonner mou dans les deux cas - question de prod aussi beaucoup, et pour le coup je trouve que ça commence à changer dès le deuxième). Et donc ça m'a même fait ça aussi au début, là. MAIS !
Mais sans vouloir insister - et avec une conclusion pas loin de celle de Rasti ben voilà : une fois que j'ai eu accroché à Secret Treaties puis pas mal écouté ces trios premiers, ça a fini par sonner comme une espèce de tout cohérent, pour moi, vraiment à part du "gros du gros rock" de l'époque, finalement. (Je cherche pas à te convaincre, hein, je fais juste Papy raconte sa collec' et comment il n'a pas revendu ces compatc-discs là finalement).
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- zugal21 › Envoyez un message privé à zugal21...
Tout à fait d'accord pour l'aspect magnétique . Présent sur les 3 premiers d'ailleurs. Et ces pochettes si particulières ... On est loin du Zeitgeist de l'époque, ou je me trompe
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- Rastignac › Envoyez un message privé à Rastignac...
de mon côté, depuis le temps que je les écoute, c'est idem niveau "magnétisme", une sorte de mystère qui s'infiltre - sur les tous premiers albums, la suite j'ai pas suivi. Alors que formellement ce n'est que du hard rock ou du heavy metal selon les critères consacrés. Mais pas que, c'est comme Integrity, la première fois j'entendais un Neme groupe de gros boeufs, la deuxième fois il y a eu comme un soupçon qui s'est élevé sur l'humanité de cette musique.
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- Raven › Envoyez un message privé à Raven...
Parfaitement concevable qu'on trouve BÖC super chiant, plat, emprunté, kitsch, tiédasse, ce qu'on veut de cet ordre. Mais ce groupe a un truc vénéneux-suranné rien qu'à lui dans le genre, que n'ont sûrement pas Lynyrd (? remarque maintenant que tu le dis, le lien avec Neil est pas bête !), ni du reste aucun autre groupe de l'époque à ma connaissance. Led Zep sur "No quarter" ont exprimé un peu de ce truc-là. C'est très subjectif mais j'ai toujours ressenti BÖC comme une force magnétique, même sur certains morceaux de pure soupe à la AOR.
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- dimegoat › Envoyez un message privé à dimegoat...
Judas Priest c'est différent, il n'y a pas débat, surtout pour les années 70. J'ai écouté ce premier BOC et me suis un peu emmerdé, le middle-of-the-road étant aussi mon sentiment, pas trop bourrin mais pas trop cosmique non plus. Mais j'aime bien Secret Treaties et je me souviens d'une VHS louée à la médiathèque d'un vieux concert de BOC avec les lasers sur Astronomy. Super cool!
- Raven › Envoyez un message privé à Raven...
Vivement ta phase Judas Priest, qu'on s'étripe ! Ici, toujours la même chose ce premier : hell's angels sous la Lune, Easy Rider croisé Body Snatchers. Ambiance de dingue. Et il fait partie de ces skeuds qui sonnent ultra datés mais c'est justement ça qu'est bon (comme mes Thin Lizzy chéris).
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- (N°6) › Envoyez un message privé à (N°6)...
En même temps, je sais pas, apprécier un groupe de hard-rock pour les paroles, c'est un peu comme lire Playboy pour les articles de fond... Je n'ai jamais prêté attention aux paroles de "Cities on Flame with Rock'n Roll" parce que le morceau m'emmerde de base. Il va pas moins m'emmerder parce que je me rends compte que les gars ont du recul et de l'humour et un parolier qui se la joue littéraire, le morceau reste un truc de hardos-biker plutôt tiède. Je sens pas l'ironie ni la distance dans la musique, je sens une sorte de prétention prog-mais-pas-trop mâtinée de hardos-cuir-mais-pas-trop non plus. En fait c'est prétentieux mais pas assez et c'est lourd mais pas assez non plus. Un peu chiant à force de subtilité, tiède à force de vouloir se la jouer sur les deux tableaux en même temps. Remettez-moi le sentimentalisme premier degré de "Simple Man" sur des riffs et une mélodie qui claque à la place (j'insiste avec la comparaison avec Skynyrd, parce que l'"américanité" du truc c'est ce qui me frappe le plus). Bon mais y a quand même des trucs que j'aime bien là-dedans, mais ça connecte pas plus que ça. On peut pas tout aimer pareillement, heureusement, sinon on est des esclaves du canon.
- Dioneo › Envoyez un message privé à Dioneo...
Ah oui, par contre je ne les ai jamais trouvés "difficile d'accès" au sens du "qu'est-ce qui se passe c'est compliqué", du tout. Quelqu'un a collé à celui-là le tag "zique à papa" et même si je trouve que pas tant que ça, c'est sûr que sur la forme c'est pas le truc qui vu d'ici tranche à mort sur le rock de l'époque, non-plus. Comme dit dans les chros (et comme (N°6) le note dans son commentaire), c'est sûr que c'est déjà passé outre le hard-blues-rock à l'anglaise, y'a une nouvelle froideur et tout, ça reste en marge de l'approche prog parce que tout en tapant dans des claviers proches, ça reste compact dans les compos mais... Pour moi voilà : indépendamment de ce contexte, qu'on n'a pour la plupart pas connu, ça continue à sonner "rock", pris d'ici, qu'on accroche ou que ça nous glisse dessus, quoi. (EDIT : Ouais j'avoue, la première fois que j'ai entendu Cities on Flame with Rock'n Roll, ayant tout de suite prêté l'oreille aux paroles, j'ai pensé "putain... Spinal Tap ??". Après je me suis dit qu'en fait, les mecs avaient nettement un humour VOLONTAIRE qui faisait la différence avec la parodie, un truc un peu vicelard dans l'ironie, que j'avais pas forcément capté d'emblée, fut admettre aussi).
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