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Steve Coleman And Five Elements › On the rising of the 64 paths

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Ultimex      vendredi 13 mai 2022 - 23:11
mroctobre      lundi 26 décembre 2005 - 18:27
Progmonster      samedi 24 décembre 2005 - 16:07
nicopojin      jeudi 21 juin 2007 - 16:50

cd • 9 titres • 70:19 min

  • 164 Path Bindings06:58
  • 2Mist and Counterpoise06:42
  • 3Call for Transformation10:43
  • 4Movement in Self06:16
  • 5Dizzy Atmosphere06:07
  • 6Eight Base Probing012:47
  • 7Dizzy Atmosphere07:09 [alternate Take]
  • 8Fire Revisited08:48
  • 9'Round Midnight03:47

informations

Studio Gil Evans, Amiens, France, 30 mars 2002.

line up

Steve Coleman (saxophone alto), Jonathan Finlayson (trompette), Sean Rickman (batterie), Anthony Tidd (basse), Regg Washington (Reggie Washington) (contrebasse), Malik Mezzadri (flûte, chant)

chronique

  • post moderne > m-base

Steve Coleman a beau avoir emprunté un nombre conséquent de voies différentes, soixante-quatre peut-être comme son titre le laisse supposer, il n'a jamais pour autant été si prêt du but. Là encore, on s'aperçoit qu'il suffit parfois de bien peu de choses pour apporter une nouvelle lumière à un discours devenu routinier. Regg Washington refait surface après trois ans d'absence - sa dernière apparition sur disque remontant à "The Sonic Language of Myth" - et avec lui la contrebasse qui apporte plus de rondeur à une musique qui, pour contrebalancer sa rhétorique, en a bien besoin. Anthony Tidd et Sean Rickman restent en rang bien serré et s'évertuent à donner à la musique du Five Elements cette rythmique anguleuse si particulière. J'ai précédemment évoqué le cas Henry Threadgill en parlant de la musique de Steve Coleman ; ce parallèle est plus vrai que jamais sur "On the Rising of The 64 Paths", et ce pour plusieures raisons. D'abord, la configuration particulière du sextet qui se fait l'écho des orchestrations différentes dont se délecte son aîné, autre altoiste de renom. Ensuite, comment passer sous silence les colorations ethniques abordées ici grâce, en grande partie, aux brillantes interventions de Malik Mezzardi, qu'il s'agisse de la flûte - instrument toujours aussi troublant dans un tel contexte - ou du chant, comme sur "Call for Transformation" d'inspiration clairement indienne. Jusqu'à présent, beaucoup d'albums de Steve Coleman and Five Elements pouvaient être perçus comme des invitations ouvertes au voyage. Mais sur ce nouvel opus, le décollage se fait sans heurts ; il n'y a aucune baisse de régime, le commandant de bord veillant à ce que le périple se fasse sans à coups, sans temps morts, sans non plus que le passager puisse s'y ennuyer un seul instant. Même les standards, à priori étranger à ce concept, que sont "Dizzy Atmosphere", présenté dans deux versions dont une alternative, et la plage cachée "'Round Midnight" s'intègrent parfaitement à l'ensemble. "On the Rising of The 64 Paths" s'impose tout simplement comme le plus décomplexé de ses albums.

note       Publiée le samedi 24 décembre 2005

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    R_ONE Envoyez un message privé àR_ONE
    Je ne savait pas que le frere de Marc faisait du Jazz :)