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Nocturnus › Thresholds
- 1992 • Earache records Mosh55cd • 1 CD
8 titres - 43:47 min
- 1/ Climate controller
- 2/ Tribal vodoun
- 3/ Nocturne in b m
- 4/ Arctic crypt
- 5/ Aquatica
- 6/ Subterranean infiltrator
- 7/ Alter reality
- 8/ Gridzone
informations
Enregistré au Morrisound Recording, Tampa, Floride, décembre 1991. Produit par Tom Morris et Nocturnus.
chronique
- death metal technique
On ne reviendra pas sur l'aspect déjà béni de l'époque. Lourd, vieux, sombre et atmosphérique, progressif, émaillé de jaillissements techniques stupéfiants et de breaks jazzifiants, le death metal de Nocturnus était absolument hors-norme. Sorti début 1992, "Thresholds" fût trop froidement accueilli pour que le groupe y survive, le départ du fondateur Mike Browning signa la mort de l'ovni américain. Ce second album est sans doute moins surprenant, moins rare ; à l'arrivée, tout simplement moins culte que son prédécesseur, le mythique et fondateur "The key". Il n'en est pas moins digne d'intérêt et d'éloges. Dès "Climate controller" au titre prophétique, Nocturnus impose ses riffs pesants, son clavier fantomatique, ses rythmiques de mercure et ses vocaux de brute. Dès "Climate controller", les rythmes s'emballent, les breaks explosent, les soli transpercent le blockhaus du son pour des sweeps de cristal et des effets de toucher à faire pâlir Tommy Baron... Le death lourd et primal revient avec austérité pour nous maintenir toujours dans cette atmosphère sale de cauchemar futuriste. "Tribal vodoun" démarre sur un dialogue de solo couru sur toms roulants : pas de doute, Nocturnus est différent. D'atmosphères ambigües et savamment tissées en bourrinage de base, de prog en doom, la bande de Mike Browning construisait des pièces de choix dont on signale trop peu l'influence décisive qu'elles eurent sur le metal, aux côtés d'Atheist. "Nocturne in B m" la délicieuse ou "Arctic crypt" qui augure en bien des points un certain death mélodique tout en explosant largement en vitesse brute et autres folies solistes: "Thresholds" n'a pas à rougir du grand "The key". Des gouffres d"Aquatica", le labyrinthe de glace, au malaise enfiévré d'"Alter Reality", cauchemard au L.S.D., aucune pièce ne faillit, aucun élan n'échoue, aucun break ne laisse froid. Entre l'évidence nauséeuse du death metal des origines et la puissante beauté de l'audace musicale, Nocturnus avait ouvert, le temps de deux albums, les portes d'un bel ailleurs.
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- metalgrave › Envoyez un message privé àmetalgrave
plus pour se relaxer que pour headbanger , manque de puissance niveau batterie en revanche les lead guitares sont bien meilleurs que sur le précédent , mériterait une re-touche son
- Reverend Wizard › Envoyez un message privé àReverend Wizard
le son est sourd ouai, je connais surtout le titre Subterranean infiltrator cette tuerie cosmique putain... comme dans predator ! j'ai fait du vélo en écoutant ce titre
- Fryer › Envoyez un message privé àFryer
Un petit remastering ne ferait quand même pas de mal, c'est assez poussif au début pour s'y mettre.
- Note donnée au disque :
- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
Un des rares disque de death metal qui a survécu à l'évolution de mes goûts musicaux. L'album met un peu de temps à démarrer mais à partir de Nocturne in b m, c'est claque sur claque.
- Note donnée au disque :
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Au fait, The key est prévu ?