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Nocturnus › Thresholds

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Fryer      dimanche 22 mars 2009 - 01:22
rapouille      jeudi 13 décembre 2007 - 01:06
edwood.zero      samedi 26 août 2006 - 16:06
Igitur      lundi 5 décembre 2005 - 20:36
COLDSTAR      samedi 19 novembre 2005 - 19:09
Seijitsu      lundi 11 novembre 2013 - 14:59
Dead26      dimanche 7 novembre 2010 - 17:25
Dieu      jeudi 4 mai 2006 - 19:39
mercebel      mardi 2 mai 2006 - 23:04
Le_Vieux_Con      mercredi 29 mars 2006 - 16:23
noar      vendredi 18 novembre 2005 - 00:44
vargounet      jeudi 17 novembre 2005 - 19:51
Ultimex      mercredi 22 juin 2022 - 10:07
taliesin      lundi 27 janvier 2020 - 14:25

8 titres - 43:47 min

  • 1/ Climate controller
  • 2/ Tribal vodoun
  • 3/ Nocturne in b m
  • 4/ Arctic crypt
  • 5/ Aquatica
  • 6/ Subterranean infiltrator
  • 7/ Alter reality
  • 8/ Gridzone

informations

Enregistré au Morrisound Recording, Tampa, Floride, décembre 1991. Produit par Tom Morris et Nocturnus.

chronique

  • death metal technique

On ne reviendra pas sur l'aspect déjà béni de l'époque. Lourd, vieux, sombre et atmosphérique, progressif, émaillé de jaillissements techniques stupéfiants et de breaks jazzifiants, le death metal de Nocturnus était absolument hors-norme. Sorti début 1992, "Thresholds" fût trop froidement accueilli pour que le groupe y survive, le départ du fondateur Mike Browning signa la mort de l'ovni américain. Ce second album est sans doute moins surprenant, moins rare ; à l'arrivée, tout simplement moins culte que son prédécesseur, le mythique et fondateur "The key". Il n'en est pas moins digne d'intérêt et d'éloges. Dès "Climate controller" au titre prophétique, Nocturnus impose ses riffs pesants, son clavier fantomatique, ses rythmiques de mercure et ses vocaux de brute. Dès "Climate controller", les rythmes s'emballent, les breaks explosent, les soli transpercent le blockhaus du son pour des sweeps de cristal et des effets de toucher à faire pâlir Tommy Baron... Le death lourd et primal revient avec austérité pour nous maintenir toujours dans cette atmosphère sale de cauchemar futuriste. "Tribal vodoun" démarre sur un dialogue de solo couru sur toms roulants : pas de doute, Nocturnus est différent. D'atmosphères ambigües et savamment tissées en bourrinage de base, de prog en doom, la bande de Mike Browning construisait des pièces de choix dont on signale trop peu l'influence décisive qu'elles eurent sur le metal, aux côtés d'Atheist. "Nocturne in B m" la délicieuse ou "Arctic crypt" qui augure en bien des points un certain death mélodique tout en explosant largement en vitesse brute et autres folies solistes: "Thresholds" n'a pas à rougir du grand "The key". Des gouffres d"Aquatica", le labyrinthe de glace, au malaise enfiévré d'"Alter Reality", cauchemard au L.S.D., aucune pièce ne faillit, aucun élan n'échoue, aucun break ne laisse froid. Entre l'évidence nauséeuse du death metal des origines et la puissante beauté de l'audace musicale, Nocturnus avait ouvert, le temps de deux albums, les portes d'un bel ailleurs.

note       Publiée le jeudi 17 novembre 2005

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    metalgrave Envoyez un message privé àmetalgrave

    plus pour se relaxer que pour headbanger , manque de puissance niveau batterie en revanche les lead guitares sont bien meilleurs que sur le précédent , mériterait une re-touche son

    Reverend Wizard Envoyez un message privé àReverend Wizard

    le son est sourd ouai, je connais surtout le titre Subterranean infiltrator cette tuerie cosmique putain... comme dans predator ! j'ai fait du vélo en écoutant ce titre

    Fryer Envoyez un message privé àFryer

    Un petit remastering ne ferait quand même pas de mal, c'est assez poussif au début pour s'y mettre.

    Note donnée au disque :       
    Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

    Un des rares disque de death metal qui a survécu à l'évolution de mes goûts musicaux. L'album met un peu de temps à démarrer mais à partir de Nocturne in b m, c'est claque sur claque.

    Note donnée au disque :       
    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Au fait, The key est prévu ?