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The Black Heart Procession › 1

cd • 11 titres

  • 1The Waiter
  • 2The Old Kind of Summer
  • 3Release My Heart
  • 4Evey Thieves Couldn't Lie
  • 5Blue Water, Black Heart
  • 6Heart Without a Home
  • 7The Winter My Heart Froze
  • 8Stitched to My Heart
  • 9Square Heart
  • 10In a Tin Flask
  • 11A Heart the Size of a Horse

informations

Bear Creek, San Diego, USA, 25 novembre - 4 décembre 1997

line up

Tobias Nathaniel (xylophone, guitare, piano, orgue), Pall A.Jenkins (scie musicale, guitare, basse, chant), Mario Rubalcaba (batterie, orgue), Ryan Hadlock (orgue)

chronique

Cette nouvelle formation de San Diego émerge en 1997 des cendres de Three Mile Pilot sur le label Headhunter qui nous avait déjà livré les excellents mais éphémères (et insaisissables) Creedle. Il n'est d'ailleurs pas étonnant d'entendre le groupe se laisser dominer par le piano de Tobias Nathaniel, chose qui deviendra vite leur marque de fabrique, aux côtés du xylophone et autre scie musicale qui vont contribuer à la création d'une atmosphère poisseuse et dépressive. Le trio constitué par The Black Heart Procession, c'est un peu de la nonchalence et de la désinvolture de Smog, de la gravité de Nick Cave et ses Bad Seeds, du fatalisme esthétiquement entretenu par les Tindersticks autour d'un timbre de voix fragile et vascillant quelque part entre Greg Dulli des Afghan Whigs et Jonathan Donahue des Mercury Rev, entonné ici par Pall Jenkins. Pour les lecteurs d'Outre-Quiévrain, un parallèle peut-être fait également avec des formations belges de l'école Anversoise aux relans vaguement arty tels que Zita Swoon (anciennement Moondog Jr.), Kiss My Jazz ou Mad Dog Loose ("The Old Kind of Summer", "Blue Water, Black Heart"). La première partie de ce nouvel album ne s'en écarte pas trop, avec mêmes quelques touches à la Tom Waits. L'introduction de lignes insistantes d'orgue sur "Heart without a Home" ouvre la voie à une seconde partie d'album qui va basculer dans une atmosphère plus crépusculaire encore. C'est d'abord la courte pièce instrumentale "The Winter My Heart Froze", comme échappé d'un film de Murnau, puis l'inquiétant "Stitched to My Heart" et enfin le fabuleux et prenant "A Heart the Size of a Horse", qui clôture le disque sur sa note la plus lugubre, instaurant une ambiance à la fois hantée et profondément mélancolique. The Black Heart Procession signe donc là un premier disque envoûtant qui n'est au final qu'un préambule aux albums à venir où le groupe va s'employer à définir plus clairement son esthétique.

note       Publiée le dimanche 5 janvier 2003

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Note moyenne        4 votes

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commentaires

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Mais c’est bien, ça !

Note donnée au disque :       
Lord Tom Envoyez un message privé àLord Tom

Finalement c'est dommage les parties de chant sur des titres comme The old kind of summer