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Kraftwerk › Radioactivity
- 1975 • Capitol records 0777 7464742 7 • 1 CD
cd • 12 titres
- 1Geiger counter
- 2Radioactivity
- 3Radioland
- 4Airwaves
- 5Intermission
- 6News
- 7The voice of energy
- 8Antenna
- 9Radio stars
- 10Uranium
- 11Transistor
- 12Ohm sweet ohm
informations
Kingklang Studio, Düsseldorf, Allemagne, 1975.
line up
Wolfgang Flür (percussions électroniques), Florian Schneider (électronique, voix), Ralf Hütter, Karl Bartos
chronique
Avec "Autobahn", les Allemands réussirent une fois pour toutes à trouver leur son, leur véritable marque de fabrique qui sera ré-exploitée lors des albums suivants. "Radioactivity", qui débute par la pulsation (devrais-je dire le pouls ?) du compteur geiger qui va en s'accélérant, est plus organique que son prédécesseur. Il formate également, avec des moyens un peu plus diversifiés que sur Autobahn, mais qui restent du même ordre, une pop electro plus archétypale, dont "Radioactivity" (le morceau), autre succès marquant de l'époque, reste emblématique. D'un achèvement parfait avec ses beats hypnotiques, nappes planantes et autres bidouillages gentiments désuets pour l'auditeur d'aujourd'hui (le moog !), ce morceau conserve son pouvoir de fascination pour peu qu'on veuille bien l'entendre d'une oreille écarquillée et vierge de tout passé (enfin de tout futur). Si les deux titres suivants sont du même crû, c'est par la suite que ce disque prend tout son piquant, puisque Kraftwerk y renoue avec une veine plus audacieuse et expérimentale, comme sur les premiers opus du groupe. Avec cet album, Kraftwerk commence aussi à enregistrer systématiquement deux versions de ses oeuvres, l'une en Allemand, l'autre, "internationale", en Anglais, preuve d'un succès qui ne se démentira plus. Electro-indus sombre par moments (Einstürzende Neubaten a été à bonne école), voix glauques distordues par le vocoder, échos robotiques du plus bel effet (encore abondamment utilisés aujourd'hui par le groupe sur scène), réverbérations, nappes synthétiques majestueuses, bips-bips et buzzs qui à l'époque évoquaient des univers de science-fiction (non, mais en fait ça marche encore) : cet album a tout pour plaire, et il reste à mon sens le plus typique et le premier à posséder si l'on ne connaît pas encore le groupe. Terminons en disant que le "Ohm sweet ohm" final (quel titre ! je ne m'en lasserai jamais) est tout simplement le morceau de musique electro idéal pour accompagner votre prochaine nuit de Noël. Grand disque.
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notes
Note moyenne 38 votes
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- Gros Bidon › Envoyez un message privé àGros Bidon
Le seul album vinyle dont je me suis séparé très rapidement à l'époque par manque d’intérêt. Je regrette juste la pochette mythique. Quitte à écouter Radioactivity, je préfère de loin la version grandiose de Kat Onoma dans son Live à la chapelle.
- Note donnée au disque :
- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Je partage l'engouement général pour l'ouverture du disque. Encore aujourd'hui, ce morceau en impose comme peu.
Mais difficile pour autant de nier le faire que le reste de la première face, pas vilain pour autant, n'est pas du même niveau. Et encore plus difficile de passer sous silence une deuxième face indigeste au possible.
Un single formidable, un album moyen.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
J'aime les deux versions, en vrai... Mais oui, le charme n'est pas le même - en V.O. ça fait "c'esten allemand parce qu'ils sont allemands, normal" ; en anglais, comme tu dis, ça fait allemand parce que "seuls des Allemands peuvent le faire avec une volonté de bien faire aussi rigide" - c'est cliché certes mais je suis depuis longtemps persuadé qu'ils entretenaient ça à dessein. (En passant, sur la version que j'ai, ils chantent le morceau titre dans les deux langues, tiens, anglais puis allemand).
- Code-12 › Envoyez un message privé àCode-12
Je comprends la remarque de Valsturm.
Malgré tout, ils ont un tel accent germanique et une telle raideur phonétique que je trouve qu'ils ne sonnent jamais aussi allemand que lorsqu'ils chantent en anglais.
Je ne saurais comment l'expliquer mieux : quand ils chantent en anglais, cela ne fait que rendre plus évident qu'ils sont allemand et fait ressortir d'autant mieux leur germanitude.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
En même temps Kraftwerk c'est zooo deutsch, näturlich mais... Solidement travaillé pour l'export, aussi. Internationale Qualität, satisfait ou remboursé quelques soient les devises.