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Prayers › Baptism of thieves
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line up
Leafar Seyes (chant), Dave Parley (musique)
Musiciens additionnels : Kate von D (voix féminine), Pictureplane (rap)
chronique
Aux USA, porter maquillage sombre, ongles vernis, cheveux teints, titille une frange du hip hop entre kids du cloud rap, collectifs à la Goth Boi Clique, Deathproof Inc. et quelques âmes égarés de l’horrorcore, pour qui gober du Xanax, parler de ses états d’âmes, de trucs macabres, encaissant le grand écart musical entre hip hop pur et restes new wave paraît complètement naturel, à l’image de ce grand escogriffe d’Oddly Shrugs même capable de nous pondre un beau titre wave triste où il apparait en pantalons skai, collier de chien, perfecto, creepers et tout et tout, comme s’il sortait d’une soirée deathrock, sans oublier ses Garage Tapes purement dark wave. La démarche de Prayers prend dans un tel concept tout son sens, eux qui dès le départ ont accepté l’aspect goth sans passer par la case hip hop. Street Culture obligeant, la musique des cholos voit pourtant ses tempi flirter volontiers avec ceux des potes de la rue et quelques légères influences hip hop teinter le flow de Leafar lui permettant de pallier ses limites en matière de mélodie. La passion pour Lucifer et l’occultisme sont toujours 100 % de mise et sincère, de même que les influences new wave (‘Tears in the rain’ qui aurait pu être écrit pour Depeche Mode, ‘Edge of the blade’ qui dégage un petit quelque chose d’un Nitzer Ebb hip hop ou encore ‘ Beauty and bedlam’). Une chanson plus rapide telle que ‘Black leather’ interprétée avec la dulcinée et tatoueuse Kat Von D confirme les racines Depeche Mode et Pet Shop Boys, avec des arrangements mélodiques accentués. Malgré quelques beaux moments immédiats (‘Lucifer rising’, ‘Tears in the rain’, ‘Black leather’, l’intro satanique ‘528Hz’ ou le morceau éponyme et ses influences gospel efficaces), ce troisième opus pourrait rebuter les goths les plus curieux qui s’étaient intéressé à un projet qui commence peu à peu à montrer ses limites; le phrasé de Leafar, son timbre plaintif sont connus et finissent par tourner en rond. Pas encore suffisamment pour me faire détester le groupe qui, à la différence des derniers venus s’assemblant comme des mouches sur l’étron goth flottant à moitié dans le chiotte couverts de tags des arrières-fonds les plus sordides de L.A., développe un univers personnel dont la philosophie et les contours lui sont clairs, ce qui lui conférera toujours une longueur d’avance. Leafar va plus loin encore puisqu’après avoir fait visiter les quartiers du ghetto à Lucifer, le voilà qui tourne un documentaire sur les cholos tandis que son complice s’offre une récré avec un side-project du nom de Meldamor. A L.A., visiblement aimer le hip hop et Christian Death ne semble pas antinomique…
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