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Prayers › Cursed be thy blessings
- 2018 • Ruby Records 1334-1913 • 500 copies • 1 EP 45 tours
vinyl 45t • 2 titres
- 1Cursed be thy blessings
- 2Peros
extraits vidéo
informations
Existe en version lathe cut limitée à 50 exemplaires. Edition felxi disc accompagnée d'un livret de photos.
line up
Leafar Reyes (chant), Dave Parley (musique)
Musiciens additionnels : Rikk Agnew (guitare), Gitane Demone (choeurs), James Mc Gearty (basse)
chronique
- cholo goth
Leafar Reyes n’a jamais caché son goût pour Depeche Mode, Pet Shop Boys (dont il a même repris ‘West End Girls’) dont la musique est une influence évidente sur le son de Prayers. Moins mentionné mais non surprenant, on compte également Christian Death (il s’en explique de manière bien allumée et parle de son admiration pour Rozz dans un mini reportage sur la réalisation du single, ainsi que de son mépris pour les chrétiens qui ont ‘diabolisé nos dieux’ et bousillé leur culture originelle). Comme, l’homme n’est pas du genre à rester en retrait et pas le dernier à rendre hommage, il s’est approché de Rikk Agnew et James McGearty pour leur proposer une collaboration. Le projet aboutira sous forme de deux morceaux, un original et une reprise, produits sous forme de flexi avec livre et d’un single lathe cut. ‘Cursed be thy blessings’, c’est du Prayers typique couplé avec des guitares, plombant ainsi le rendu de belle manière (les orgues lourds aident aussi, ainsi que les choeurs de la magistrale Gitane) et ajoutant de la matière (noire) à la production habituellement froide du duo. Touché. Prayers s’attaque ensuite à une reprise de ‘Dogs’ méconnaissable qui débutait plutôt bien dans une atmosphère glauque mais explose en un titre dansant (un peu trop à mon goût). Original bien sûr, personnel, mais le beat sautillant m’embête un peu; même si cette reprise n’est pas exempte de qualité (plus intéressante en tout cas que bien des remixes de merde sponsorisés par Celoptara), elle dépouille le morceau de son aura tragique et désespérée…Peut-être ne suis-je pas assez objectif. Une collaboration fort intéressante malgré tout qui dévoile un peu de l’aspect le plus sombre et mystique des Cholos qu’il est presque dommage de n’avoir sorti que dans des versions collector mais bon, travailler avec de tels monstres sacrés du deathrock, il fallait marquer le coup.
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